Vos coups de gueule et humeur du jour

[Alegas]

Curieux de voir quelle sera la note du coup. (faute de critique)

[Val]

4/10

Pour la critique, je suis d'accord avec Anal Génocide :

[Alegas]

Wow, je connaissais pas ce mec, ça a l'air d'être un sacré cas. Entre son ton condescendant, ses moqueries à deux balles, sa tendance à simplifier à l'extrême chaque scène qu'il évoque en guise d'exemple et ses arguments comme s'll savait personellement ce qu'est être un prof au Danemark, c'est pas loin du niveau d'un Durendal.
Et il a l'air d'être complètement passé à côté du message du film, jamais on ne te dit dans le film que le bonheur = famille et boulot, loin de là.

[Val]

Meilleur youtubeur ciné, sans conteste.

Sinon, je suis sincèrement intéressé par le fait de savoir quel est le message du film.

[Alegas]

Ma vision remonte à octobre, donc j'en parlerais sûrement beaucoup mieux une fois que je l'aurais revu ce soir, mais à mon sens c'est tout simplement une vision de la crise de la cinquantaine à travers des hommes qui ont trouvé l'équivalent d'un élixir de jouvence, mais qui vont en abuser et donc se brûler les ailes.
La scène finale, je l'ai vraiment pris comme un "qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse". Mikkelsen a touché le fond, mais ça ne l'empêche pas de trouver de la joie de vivre là où il en reste, rien à voir avec le film conformiste que ton youtubeur préféré semble décrire.

[Val]

Si c'est effectivement ce que voulais dire Vinterberg, je maintiens que je trouve ça complètement raté.

Déjà, un tel message a déjà été traité de nombreuses fois et de manière bien plus intéressante (par exemple, on sent que le film est influencé par Husbands de Cassavetes qui joue dans une toute autre catégorie, cela va sans dire).
Ensuite, ce message, en plus d'être un peu con, ne fonctionne pas. J'ai moi aussi tiqué lors de la scène du cours donné par Mikkelsen alors qu'il est censé être "en forme". Je te trouve un peu de mauvaise foi quand tu parles de caricature. Le cours consiste littéralement a expliquer que l'alcool, ce n'est pas si terrible, car Churchill en buvait tandis que Hitler était sobre.
Si Vinterberg veut nous faire comprendre que Mads est devenu un bon prof grâce à l'alcool, bah, ça ne fonctionne pas vraiment.
Et tout est comme ça dans ce film.
Quand à la scène de danse finale dont tout Twitter nous rabat les oreilles depuis 8 mois, c'est censé être bien quand ?

[Alegas]

Again je peux difficilement en discuter vu que je ne l'ai pas revu depuis plus de six mois, mais j'ai vraiment l'impression que tu as pris le film en grippe, comme si tu étais énervé de son succès.

On en reparlera si tu veux à partir de demain, je pourrais sortir les arguments à ce moment là.

[Val]

Pour le coup, j'y allais vraiment confiant et, contrairement à une époque il est vrai, je pense que j'arrive assez facilement à mettre de côté la réception publique d'un film (je l'espère en tout cas, même si il est vrai que si j'aime un film qui est mal reçu, je vais avoir encore plus envie de le défendre par exemple).

Le pire pour moi, c'est que je n'ai ressenti aucune émotion devant le film.

Mais j'espère ne pas avoir gâché ta séance.

[pabelbaba]

Meilleur youtubeur ciné, sans conteste.

Sinon, je suis sincèrement intéressé par le fait de savoir quel est le message du film.

Le mec cite Masaaki Yuasa. C’est bien le King.

[Danette]

Déjà, un tel message a déjà été traité de nombreuses fois et de manière bien plus intéressante (par exemple, on sent que le film est influencé par Husbands de Cassavetes qui joue dans une toute autre catégorie, cela va sans dire).

Non-argument, ça.

Ensuite, ce message, en plus d'être un peu con, ne fonctionne pas. J'ai moi aussi tiqué lors de la scène du cours donné par Mikkelsen alors qu'il est censé être "en forme". Je te trouve un peu de mauvaise foi quand tu parles de caricature. Le cours consiste littéralement a expliquer que l'alcool, ce n'est pas si terrible, car Churchill en buvait tandis que Hitler était sobre.

Non ; le cours porte sur une démonstration qui n'a rien d'incroyable certes mais qui sert à retourner les attentes de son (jeune) public. En leur montrant que celui qui a l'hygiène de vie d'apparence la plus irréprochable, qui, résumé à quelques lignes, semble le plus moral, a été responsable de la Shoah. Alors que les autres, qui ont des moeurs en apparence moins morales (disons, moins puritaines), sont considérés comme des héros.
Il y a plusieurs sens à trouver à ce message et il ne s'agit pas de dire "buvez de l'alcool, c'est cool" ; il s'agit de remettre en question des certitudes et d'inciter à ne pas se baser sur quelques éléments extérieurs. D'enseigner qu'on peut ne pas être parfait, et avoir un comportement héroïque. Au contraire, qu'on peut se présenter sous un jour excellent et être un monstre.

Si Vinterberg veut nous faire comprendre que Mads est devenu un bon prof grâce à l'alcool, bah, ça ne fonctionne pas vraiment.

Non. Il y a plusieurs étapes dans le film : il s'agit de montrer des hommes qui arrivent à une étape de leur vie où celle-ci a prélevé son dû. Ils n'ont plus l'énergie, plus la passion. Leur vie est à un point de rupture.
Cette expérience dans laquelle ils se lancent, ce défi, leur redonnent dans un premier temps une vitalité. On est à cette étape.
Rapidement, ils se rendent compte qu'ils n'ont pas du tout trouvé une solution à leurs problèmes, ils ont fait exactement ce qu'ils avaient au départ juré d'éviter : sombrer dans l'alcoolisme pour fuir leurs problèmes.

La scène dont tu parles du film se situe dans ce moment de "re-vitalité" ; ils se sentent imbus d'une nouvelle énergie, ça redonne de la force à leurs cours. Cela ne veut pas dire qu'il devient un bon professeur, mais qu'il arrive de nouveau à engager son public (ses étudiants, en l'occurrence).
Par ailleurs, il ne choisit évidemment pas le sujet de son cours innocemment puisque cette énergie qu'il retrouve, c'est par le biais de l'alcool.

Je ne sais pas pourquoi j'ai besoin d'expliquer ça, ça n'a rien de révolutionnaire en terme de structure ou de signification.

Et tout est comme ça dans ce film.

Non.

Quand à la scène de danse finale dont tout Twitter nous rabat les oreilles depuis 8 mois, c'est censé être bien quand ?

J'sais pas, c'est censé ne pas être bien quand ?

[francesco34]

Premier déjeuner en terrasse depuis la réouverture. Putain que ça fait du bien. Rien que le fait d'être assis avec les collègues, le vent dans le visage non-masqué, avec le verre de rouge, je me suis rendu compte que ce petit moment tout simple m'avait vraiment manqué.

Je sais pas comment c'était chez toi, mais à Montpellier hier (il faisait super beau), les terrasses étaient bondées, 100% d'occupation aucun respect des consignes, les gens les uns sur les autres, la queue pour avoir une table... et pas juste sur la place de la comédie, dans tout le centre c'était comme ça. Et déjà la moitié des gens qui déambulent sans le masque.

[Val]

Merci pour ton développement mais, malheureusement, je ne suis toujours pas convaincu.

Je comprends bien tout ce que tu écris mais, une nouvelle fois, je trouve que cela ne fonctionne pas du tout à l'écran. Je ne m'intéresse pas à ces personnages et à leurs états d'âme, tout me semble bien trop caricatural dans leurs caractérisations et dans leurs trajectoires pour susciter, chez moi, l'intérêt ou l'émotion.

Et je maintiens que je trouve le film vraiment très pauvre, visuellement.

Déjà, un tel message a déjà été traité de nombreuses fois et de manière bien plus intéressante (par exemple, on sent que le film est influencé par Husbands de Cassavetes qui joue dans une toute autre catégorie, cela va sans dire).

Non-argument, ça.

Je ne vois pas pourquoi. Quand un sujet est mieux traité par une autre oeuvre, forcément, cela dévalue forcément l'intérêt de l'oeuvre qui traite moins bien le sujet.

Je ne sais pas pourquoi j'ai besoin d'expliquer ça, ça n'a rien de révolutionnaire en terme de structure ou de signification.

Mon cerveau fonctionnant encore relativement correctement ( ), j'ai bien compris ce que je voyais à l'écran et ce que le scénario voulait montrer. Quand je dis que je ne comprends pas ce que veut faire Vinterberg avec ce film, je veux dire que je ne saisi pas ce qu'il entend raconter à travers cette histoire. C'est à dire pourquoi trouve t'il intéressant de raconter ça, quel point de vue sur le monde ou la société pense t'il pouvoir défendre ou donner à comprendre avec son film. Pourquoi un cinéaste choisit-il de passer deux ans de sa vie à raconter cette histoire, de cette façon, à ce moment là de sa carrière et de sa vie ?
En voyant Drunk, je ne parviens pas à trouver les réponses. Alors, le film n'est pas non plus détestable en soi. Je le trouve juste insignifiant et, effectivement, je ne saisi pas bien pourquoi le cinéaste a trouvé que cette histoire valait la peine d'être racontée.

[Mark Chopper]

@Francesco: Tout pareil à Reims. On refait la même erreur que l'année dernière.

[Eikichi Onizuka]

Pareil à Brest, sauf que le temps va une nouvelle fois nous sauver. Belle tempête depuis hier, ça va en calmer plus d'un.

[Jack Spret]

Quand je vois ça, je me dis que c'est plus qu'une tempête qu'il faut.