Citation

Le défouloir du forum

Modérateur: padri18

Re: Citation

Messagepar Waylander » Mer 19 Sep 2012, 17:14

Zigong dit : " Les fautes de l'honnête homme sont comme les éclipses du soleil et de la lune. il faute, et tout le monde s'en aperçoit. Il s'amende, et tout le monde s'extasie.

-

On ne peut quand même pas bouleverser les relations humaines les plus fondamentales rien que pour préserver sa pureté individuelle.

-

Si le monde marchait droit, je ne chercherais pas à le changer.

-

Le Maitre dit: " Qu'ils sont pénibles , ces gens qui s'empiffrent tout la journée sans employer leur esprit ! Ne savent-ils même pas jouer aux échecs ? Ce serait toujours mieux que rien".

-

Le Maitre dit : " Peut-on servir le souverain en compagnie d'un goujat ? Ava,nt d'avoir obtenu sa position, sa seule crainte est de ne pas l'obtenir. Une fois qu'il l'a obtenue, sa seule crainte est de la perdre. Et quand il craint de la perdre, il devient capable de tout."

Confucius





Pays soupçonnés de développer leur armement nucléaire: Iran, Syrie, Brésil et Arabie Saoudite

Pays montrés du doigt comme des dictatures infâmes à rayer de la surface de la planète: Iran, Syrie

Pays définis comme potentiellement dangereux nucléairement parlant par l’Occident : Iran, Syrie.

Nombres de têtes nucléaires en possession de l'Iran et de la Syrie: Inconnu

Nombres d'attaques nucléaires dans le monde provenant de la Syrie et de l'Iran: 0

Pays d'origine de la bombe nucléaire : USA

Pays officiellement détenteurs de la bombe nucléaire : USA, France , Royaume-Uni, Russie , Israel , Corée du Nord, Inde, Pakistan et Chine.

Pays ayant utilisés l'arme nucléaire à des fins militaires et politiques : USA (Nagasaki et Hiroshima)

Nombres de bombes nucléaires officiellement recensées comme opérationnelles dans le monde : 4400

Nombres d'essais nucléaires commis dans le monde par les USA (polluant des écosystèmes par milliers) : 1054

Nombres de têtes nucléaires en possession des USA en 2009 : 5113

Pays construit sur la base d'un génocide (Amérindien) : USA

Pays déclencheur d'une dizaine de guerres / bombardements / interventions militaires du 20ème siècle et du début du 21 ème siècle (Guerre Froide, Viet-Nâm, Irak, Afghanistan , Haiti, Bombardements en Somalie, Philippines, Bosnie, Guerre du Golfe, Libye, Congo, Panama, Guatemala etc....) : USA

De qui faut-il vraiment avoir peur ? :-))
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar Heatmann » Mer 19 Sep 2012, 22:07

Image
Image
Avatar de l’utilisateur
Heatmann
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 33395
Inscription: Jeu 06 Aoû 2009, 14:29
Localisation: UK

Re: Citation

Messagepar Kakemono » Mer 19 Sep 2012, 23:08

:eheh: La douceur même. :eheh:
Avatar de l’utilisateur
Kakemono
Spiderman
Spiderman
 
Messages: 10232
Inscription: Mer 10 Mar 2010, 16:38
Localisation: Dans la Ville rose

Re: Citation

Messagepar Dunandan » Jeu 20 Sep 2012, 04:59

Puis c'est pas une vérité universelle faut voir le monstre, et en reprenant la blague du Pit-Bull : si Dwayne te chie dessus tu le laisses faire :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20736
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Re: Citation

Messagepar Waylander » Mer 26 Sep 2012, 20:36

" L'écart entre les très pauvres et les très riches - une innovation de XXe et XXI siècles - qui ne cesse de s'accroitre est d'autant plus inacceptable qu'aujourd'hui pauvres et riches sont en contact, ils se connaissent, ils voient la même publicité pour toutes sortes de biens, de plaisirs que les premiers ne peuvent pas s'offrir tandis que les seconds les considèrent comme parfaitement naturels.

Quand j'avais 20 ans, nous savions qu'Henry Ford -pionnier de l'industrie automobile américaine - avait établi une échelle des salaires acceptable, allant de 1 et 20. Aujourd'hui, elle va de 1 à 500 et l'écart ne cesse de s'accroître".


-


" Une vraie démocratie a besoin d'une presse indépendante. [...] Or, c'est bien ce qui est aujourd'hui en danger. "


-

" Les banques désormais privatisées se montrent d'abord soucieuses de leurs dividendes, et des très hauts salaires de leurs dirigeants, pas de l'intérêt général. L'écart entre les plus pauvres et les plus riches n'a jamais été aussi important ; et la course à l'argent, la compétition , autant encouragée."

-

" Que des Juifs puissent perpétuer eux-mêmes des crimes de guerre, c'est insupportable. Hélas, l'histoire donne peu d'exemples de peuples qui tirent les leçons de leur propre histoire".

-

" Je pense bien évidemment que le terrorisme est inacceptable, mais il faut reconnaitre que lorsque l'on est occupé avec des moyens militaires infiniment supérieurs aux vôtres, la réaction populaire ne peut pas être "que" non-violente."

-


" Aussi , appelons-nous toujours à une " véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous".



Stéphane Hessel

" Je reconnais que la violence sous quelque forme qu'elle se manifeste est un échec. mais c'est un échec inévitable parce que nous sommes dans un univers de violence et s'il est vrai que le recours à la violence contre la violence risque de la perpétuer, il est vrai aussi que c'est l'unique moyen de la faire cesser".

Sartre
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar Heatmann » Mer 26 Sep 2012, 21:37

- "If there is a God he has a lot to answer for"

- "I only go to Los Angeles when I am paid for it."

Robert De niro


- "A friend is someone who many years ago offered you his last $300 when you broke your pelvis. A friend is Gene Hackman"

- "Getting together with friends and holding court over a meal is one of the great things in life , it's about people around you , people are real , none of that spirituality bullshit"

Robert duvall

8)
Image
Avatar de l’utilisateur
Heatmann
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 33395
Inscription: Jeu 06 Aoû 2009, 14:29
Localisation: UK

Re: Citation

Messagepar Waylander » Ven 28 Sep 2012, 18:33

" Personne ne connait les étoiles qui n'a dormi, selon l'heureuse expression française, à la belle étoile. Il peut bien savoir tous leurs noms et distances et leurs grandeurs et demeurer pourtant dans l'ignorance de ce qui seul importe à l’humanité, leur bénéfique et sereine influence sur les âmes".

-

Le commerçant s'intéressa beaucoup à mon voyage.
Il pensait dangereux de dormir en rase campagne.
- Il y a des loups, dit-il. Et puis, on sait que vous êtes anglais. Les Anglais ont toujours bourse bien garnie. Il pourrait fort bien venir à l'idée de quelqu'un de vous faire un mauvais parti pendant la nuit.
Je lui répondis que je n'avais point peur de tels accidents et que, en tout cas, j'estimais peu sage de s'attarder à ces craintes et d'attacher de l'importance à de menus risques dans l’organisation d'une vie. la vie en soi était au moins aussi dangereuse qu'un loup et qu'il n'y avait pas lieu de prêter attention à chaque circonstance additionnelle de l'existence. Il pourrait se produire, dis-je, une rupture dans votre organisme tous les jours de la semaine. Et c'en serai fini de vous, même si vous étiez enfermé dans votre chambre à triple tour de ciel.


-

" La véritable Babel consiste en une divergence morale".

-

Il n'est point facile de préciser qui connait le Seigneur et ce n'est point en tout ca notre affaire. Protestants et Catholiques, voire ceux qui idolâtrent des pierres, peuvent le connaitre et être connus de lui, car il est le créateur de toutes choses.


-

Je ne saurais trouver déloyal, en effet, d'avouer ne saisir aucune différence particulièrement dans ces matières transcendantes en qui nous avons tous la certitude que si d'aucuns peuvent se tromper, nous ne sommes nous-mêmes pas assurés d'avoir raison.


-

Nous ne sommes troublés dans notre sommeil, comme le voluptueux Montaigne " qu'afin de le pouvoir mieux savourer et plus à fond". Nous avons un instant pour lever les yeux vers les étoiles. Et c'est, pour certaines intelligences, une réelle jouissance de penser que nous partageons cette impulsion avec toutes les créatures qui sont dehors dans notre voisinage, que nous nous sommes évadés de l'embastillement de la civilisation et que nous sommes devenus de véritables et braves créatures et des ouailles du troupeau de la nature.

-

" Ce n'est pas toujours le croyant le plus débordant de foi qui fait l'apôtre le plus habile ! "

-


" Il y a quelque chose de meilleur que la musique dans le vaste silence insolite, et qui dispose à d'agréables pensées comme le bruit d'une mince rivière ou la chaleur du clair soleil".

-

"Mais il ya grande chance, dis-je, il y a espoir aussi, qu'en dépit de cette conversion aux yeux des hommes, il n'y ait point modification de l'épaisseur d'un cheveu au regard de Dieu".


-

"Dans ce monde imparfait, nous accueillons avec joie des sympathies même partielles. Et ne rencontrions-nous qu'un seul homme auquel ouvrir notre cœur franchement, avec qui pouvoir marcher dans l'affection et la simplicité sans feinte, nous n'avons pas lieu de nous plaindre ni du monde, ni de Dieu".



Robert Louis Stevenson



" Je ne voyage pas pour connaitre un pays mais pour l'ignorer un peu plus, non pour le posséder mais pour le perdre, et je me perds".


Izhatk de Lodz
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar erferf » Mer 17 Oct 2012, 16:35

Hey, y'a pas encore de citation d'actrice porno!

@stoya: Buying new underwear is way more fun than doing laundry. This is probably why my closet always smells like vagina.

Elle est classe cette Stoya *_*
erferf
 

Re: Citation

Messagepar Waylander » Sam 03 Nov 2012, 00:03

"Je suis défavorable à l’homoparentalité. D’abord parce que
, en tant que pédiatre ayant travaillé sur les pathologies, j’ai constaté que l’enfant souffre aujourd’hui d’un statut d’objet de consommation. Autoriser l’adoption à des couples dont la sexualité a tourné le dos à la procréation accentuerait ce statut."


Aldo Naouri pédiatre



"Après le pacs, le mariage n’est qu’une étape vers l’homoparentalité. J’y suis opposé. L’Etat, qui donne au symbolique sa force de contrainte et de repère pour la société – et non l’inverse – ne doit pas autoriser le mariage et la filiation entre deux personnes de même sexe. Si la sexualité humaine n’est pas simplement “naturelle”, elle n’est pas non plus tout entière culturelle, affranchie des lois de la reproduction."


Michel Schneider psychanalyste



"Il ne s’agit pas d’être pour ou contre, mais de s’opposer à une “légifération” sans débat sérieux. On nous dit que les enfants élevés par des couples homosexuels ne vont pas plus mal que les autres. Mais sur la base de quelles études, de quels chiffres ? C’est une propagande pour intimider la pensée !"

Jean-Pierre Winter psychanalyste
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar Waylander » Lun 05 Nov 2012, 12:24

" Le patriotisme dépendrait d'une dissertation plus ou moins paradoxale. on viendrait dire au patriote : " vous vous trompez; vous versiez votre sang pour telle cause ; vous croyiez être celte ; non, vous êtes germain". Puis dix ans après, on viendra vous dire que vous êtes slave. Pour ne pas fausser la science, dispensons-la de donner un avis dans ces problèmes, où sont engagés tant d'intérêts. Soyez sûrs que, si on la charge de fournir des éléments à la diplomatie, on la surprendra bien des fois en flagrant délit de complaisance. Elle a mieux à faire : demandons-lui tout simplement la vérité."


Ernest Renan


" Le moyen d'avoir raison dans l'avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé."

Ernest Renan.


" La race, comme nous l'entendons, nous autres historiens, est donc quelque chose qui se fait et se défait. l'étude de la race est capitale pour le savant qui s'occupe de l'histoire de l'Humanité. Elle n'a pas d'application en politique. La conscience instinctive qui a présidé à la confection de la carte d'Europe n'a tenu aucun compte de la race, et les premières nations de l'Europe sont des nations de sang essentiellement mélangé."

Ernest Renan


" A entendre certains théoriciens politiques, une nation est avant tout une dynastie, représentant une ancienne conquête, conquête acceptée d'abord, puis oubliée par la masse du peuple".


Ernest Renan


" Aucun citoyen français ne sait s'il est burgonde, alain, taifale, visigoth ; tout citoyen français doit avoir oublié la Saint-Barthélémy, les massacres du midi au XIIIe siècle. il n'y a pas en France dix familles qui puissent fournir la preuve d'une origine franque, et encore une telle preuve serait-elle essentiellement défectueuse, par suite de mille croisements inconnus qui peuvent déranger tous les systèmes des généalogistes. "


Ernest Renan.
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar Waylander » Mar 06 Nov 2012, 21:39

-J’aurais voulu devenir naturaliste, ajouta-t-il avec timidité, comme s’il avouait une faiblesse. J’adore les animaux. Au lieu de cela, je suis entré en usine. Une fois promu contremaître, je me mariai, puis la famille est venue, et… je n’étais plus mon maître.

– Mais vous, du moins, interrompis-je, vous êtes un homme libre.

– Pas entièrement, répliqua-t-il. Je ne suis pas attaché par les liens du coeur. Je rends grâce au ciel de n’avoir pas d’enfants, bien que je les aime à la folie. Si pourtant je me mariais, je n’oserais pas en avoir.

– C’est certainement là une mauvaise doctrine, m’écriai-je.

-Je le sais bien, dit-il tristement. Mais c’est une doctrine d’opportunisme. Je suis révolutionnaire, et c’est une vocation périlleuse.


-----------------------------------------------------------------

« Le point faible de leur position consiste en ce qu’ils sont simplement des hommes d’affaires. Ils ne sont pas des philosophes : Ils ne sont ni biologistes ni sociologues. S’ils l’étaient, tout irait mieux, naturellement. Un homme d’affaires qui serait en même temps versé dans ces deux sciences saurait approximativement ce qu’il faut à l’humanité. Mais, en dehors du domaine commercial, ces gens-là sont stupides. Ils ne connaissent que les affaires. Ils ne comprennent ni le genre humain ni le monde, et néanmoins ils se posent en arbitres du sort de millions d’affamés et de toutes les multitudes en bloc. L’histoire, un jour, se paiera à leurs dépens un rire homérique. »

Le Talon de Fer, Jack London.
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar Dunandan » Mer 07 Nov 2012, 02:47

« Concevoir le diable comme un partisan du Mal et l'ange comme un combattant du Bien, c'est accepter la démagogie des anges (...). Les anges sont partisans non pas du Bien mais de la création divine. Le diable est au contraire celui qui refuse au monde divin un sens rationnel (...). S'il y a dans le monde trop de sens incontestable (le pouvoir des anges), l'homme succombe sous son poids. Si le monde perd tout son sens (le règne des diables), on ne peut pas vivre non plus. Les choses soudain privées de leur sens supposé, de la place qui leur est assignée dans l'ordre prétendu des choses (...), provoquent chez nous le rire. A l'origine, le rire est donc du domaine du diable. Il a quelque chose de méchant (les choses se révèlent soudain différentes de ce pour quoi elle se faisaient passer) mais il y a aussi en lui une part de bienfaisant soulagement (les choses sont plus légères qu'il n'y paraissait, elles nous laissent vivre plus librement, elles cessent de nous oppresser sous leur austère sérieux) ».

Milan Kundera, Le Livre du rire et de l’oubli (p.100-101, "A propos des deux rires")


Comme ça tue !
Avatar de l’utilisateur
Dunandan
King Kong
King Kong
 
Messages: 20736
Inscription: Jeu 08 Sep 2011, 00:36

Re: Citation

Messagepar Waylander » Sam 10 Nov 2012, 23:28

« L'homme devient athée lorsqu'il se sent meilleur que son Dieu. »

de Pierre Joseph Proudhon
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar Waylander » Lun 12 Nov 2012, 14:59

"La république démocratique est la meilleure présentation possible du capitalisme.La toute puissance de la RICHESSE est plus sure en république démocratique car elle ne dépend pas de défauts marginaux de la mécanique politique.." la richesse exerce son pouvoir d'une façon indirecte , mais d’autant plus sure".. a savoir: par la corruption directe des fonctionnaires et deuxièmement par L'alliance entre le GOUVERNEMENT ET LA BOURSE".

(je sais plus)



« On ne choisit pas plus sa patrie - la terre de ses pères - que l'on ne choisit son père et sa mère. »

de Charles Maurras Extrait du Mes idées politiques



"Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots."

Citation de Louis-Ferdinand Céline ; Voyage au bout de la nuit - 1932.


« Ne pas épouser une artiste, pour trois raisons : 1/ parce qu'elle est au public ; 2/ parce que, si elle a du talent, elle s'attribuera la supériorité ; 3/ parce qu'elle gagnera la vie commune et qu'elle ne devra rien à son mari. »

de Pierre Joseph Proudhon



POUR LES COURAGEUX (extrait du Talon de Fer de Jack London) :

- Nous avons parmi nous un membre de la classe ouvrière. Je suis certain qu’il pourrait nous présenter les faits à un point de vue nouveau, intéressant et rafraîchissant. Je veux parler de M. Everhard.

Les autres manifestèrent un intérêt poli et pressèrent Ernest d’exposer ses idées. Leur attitude envers lui était si large, si tolérante et bénigne qu’elle équivalait à de la condescendance pure et simple. Je vis qu’Ernest le remarquait et s’en amusait.

Il promena lentement les yeux autour de la table, et j’y surpris une étincelle de malice.

- Je ne suis pas versé dans la courtoisie des controverses ecclésiastiques, commença-t-il d’un air modeste ; puis il sembla hésiter.

Des encouragements se firent entendre : Continuez ! Continuez ! Et le Dr Hammerfield ajouta :

- Nous ne craignons pas la vérité qu’il y a chez n’importe quel homme… pourvu qu’elle soit sincère.

- Vous séparez donc la sincérité de la vérité ? demanda vivement Ernest, en riant.


Le Dr Hammerfield resta un moment bouche bée et finit par balbutier :

- Le meilleur d’entre nous peut se tromper, jeune homme, le meilleur d’entre nous.

Un changement prodigieux s’opéra chez Ernest. En un instant il devint un autre homme.

– Et bien, alors, laissez-moi commencer par vous dire que vous vous trompez tous. Vous ne savez rien, et moins que rien, de la classe ouvrière. Votre sociologie est aussi erronée et dénuée de valeur que votre méthode de raisonnement.

Ce n’est pas tant ce qu’il disait que le ton dont il le disait, et je fus secouée au premier son de sa voix. C’était un appel de clairon qui me fit vibrer toute entière. Et toute la tablée en fut remuée, éveillée de son ronronnement monotone et engourdissant.

- Qu’y a-t-il donc de si terriblement erroné et dénué de valeur dans notre méthode de raisonnement, jeune homme ? demanda le Dr Hammerfiel ; et déjà son intonation trahissait un timbre déplaisant. Vous êtes des métaphysiciens. Vous pouvez prouver n’importe quoi par la métaphysique, et, cela fait, n’importe quel autre métaphysicien peut prouver, à sa propre satisfaction, que vous avez tort. Vous êtes des anarchistes dans le domaine de la pensée. Et vous avez la folle passion des constructions cosmiques. Chacun de vous habite un univers à sa façon, créé avec ses propres fantaisies et ses propres désirs. Vous ne connaissez rien du vrai monde dans lequel vous vivez, et votre pensée n’a aucune place dans la réalité, sauf comme phénomène d’aberration mentale.
« Savez-vous à quoi je pensais tout à l’heure en vous écoutant parler à tort et à travers ? Vous me rappeliez ces scolastiques du moyen âge qui discutaient gravement et savamment combien d’anges pourraient danser sur une pointe d’aiguille. Messieurs, vous êtes aussi loin de la vie intellectuelle du XXe siècle que pouvait l’être, voilà une dizaine de mille ans, quelque sorcier peau-rouge faisant des incantations dans une forêt vierge. »


En lançant cette apostrophe, Ernest paraissait vraiment en colère. Sa figure empourprée, ses sourcils froncés, les éclairs de ses yeux, les mouvements du menton et de la mâchoire, tout dénonçait une humeur agressive. Pourtant c’était là simplement une de ses manières de faire. Elle excitait toujours les gens : son attaque foudroyante les mettait hors d’eux-mêmes. Déjà nos convives s’oubliaient dans leur maintien. L’évêque Morehouse, penché en avant, écoutait attentivement. Le visage du Dr Hammerfield était rouge d’indignation et de dépit. Les autres aussi étaient exaspérés, et certains souriaient d’un air de supériorité amusée. Quant à moi, je trouvais la scène très réjouissante. Je regardai père et crus qu’il allait éclater de rire en constatant l’effet de cette bombe humaine qu’il avait eu l’audace d’introduire dans notre milieu.

- Vos termes sont un peu vagues, interrompit le Dr Hammerfield. Que voulez-vous dire au juste en nous appelant métaphysiciens ?

- Je vous appelle métaphysiciens, reprit Ernest, parce que vous raisonnez métaphysiquement. Votre méthode est l’opposé
de celle de la science, et vos conclusions n’ont aucune validité. Vous prouvez tout et vous ne prouvez rien, et il n’y a pas deux d’entre vous qui puissent se mettre d’accord sur un point quelconque. Chacun de vous rentre dans sa propre conscience pour s’expliquer l’univers et lui-même. Entreprendre d’expliquer la conscience par elle-même, c’est comme si vous vouliez vous soulever en tirant sur vos propres tiges de bottes.


- Je ne comprends pas, intervint l’évêque Morehouse. Il me semble que toutes les choses de l’esprit sont métaphysiques. Les mathématiques, les plus exactes et les plus profondes de toutes les sciences, sont purement métaphysiques. Le moindre processus mental du savant qui raisonne est une opération métaphysique. Sûrement, vous m’accorderez ce point ?


– Comme vous le dites vous-mêmes, vous ne comprenez pas, répliqua Ernest. Le métaphysicien raisonne par déduction en prenant pour point de départ sa propre subjectivité ; le savant raisonne par induction en se basant sur les faits fournis par l’expérience. Le métaphysicien procède de la théorie aux faits, le savant va des faits à la théorie. Le métaphysicien explique l’univers d’après lui-même, le savant s’explique lui-même d’après l’univers.

-Dieu soit loué de ce que nous ne sommes pas des savants, murmura le Dr Hammerfield avec un air de satisfaction béate.

- Qu’êtes-vous donc alors ?

Nous sommes des philosophes.

- Vous voilà partis, dit Ernest en riant. Vous avez quitté le terrain réel et solide, et vous vous lancez en l’air avec un mot en guise de machine volante. De grâce, redescendez ici-bas et veuillez me dire à votre tour ce que vous entendez exactement par philosophie.


- La philosophie est… (le Dr Hammerfield s’éclaircit la gorge), quelque chose qu’on ne peut définir d’une façon compréhensive que pour les esprits et les tempéraments philosophiques. Le savant qui se borne à fourrer le nez dans ses éprouvettes ne saurait comprendre la philosophie.

Ernest parut insensible à ce coup de pointe. Mais il avait l’habitude de retourner l’attaque contre l’adversaire, et c’est ce qu’il fit tout de suite, le visage et la voix débordants de fraternité bénigne.

- En ce cas vous comprendrez certainement la définition que je vais vous proposer de la philosophie. Toutefois, avant de commencer, je vous somme, ou d’en relever les erreurs, ou bien d’observer un silence métaphysique. La philosophie est simplement la plus vaste de toutes les sciences. Sa méthode de raisonnement est la même que celle d’une science particulière quelconque ou de toutes. Et c’est par cette même méthode de raisonnement, la méthode inductive, que la philosophie fusionne toutes les sciences particulières en une seule et grande science. Comme dit Spencer, les données de toute science particulière ne sont que des connaissances partiellement unifiées ; tandis que la philosophie synthétise les connaissances fournies par toutes les sciences. La philosophie est la science des sciences, la science maîtresse, si vous voulez. Que pensez-vous de cette définition ?

– Très honorable…, très digne de crédit, murmura gauchement le Dr Hammerfield.
Mais Ernest était sans pitié.


– Prenez-y bien garde, dit-il. Ma définition est fatale à la métaphysique. Si dès maintenant vous ne pouvez pas indiquer une fêlure dans ma définition, tout à l’heure vous serez disqualifié pour avancer des arguments métaphysiques. Vous devrez passer votre vie à chercher cette paille et rester muet jusqu’à ce que vous l’ayez trouvée.

Ernest attendit. Le silence se prolongeait et devenait pénible. Le Dr Hammerfield était aussi mortifié qu’embarrassé. Cette attaque à coups de marteau de forgeron le démontait complètement. Son regard implorant fit le tour de la table, mais personne ne répondait pour lui. Je surpris père en train de pouffer derrière sa serviette.

- Il y a une autre manière de disqualifier les métaphysiciens, reprit Ernest quand la déconfiture du docteur fut bien avérée, c’est de les juger d’après leurs œuvres. Qu’ont-ils fait pour l’humanité, sinon tisser des fantaisies aériennes et prendre pour dieux leurs propres ombres ? J’accorde qu’ils ont ajouté quelque chose aux gaîtés du genre humain, mais quel bien tangible ont-ils forgé pour lui ? Ils ont philosophé – pardonnez-moi ce mot de mauvais aloi – sur le coeur comme siège des émotions, et pendant ce temps-là des savants formulaient la circulation du sang. Ils ont déclamé sur la famine et la peste comme fléaux de Dieu, tandis que des savants construisaient des dépôts d’approvisionnement et assainissaient les agglomérations urbaines. Ils décrivaient la terre comme centre de l’univers, cependant que des savants découvraient l’Amérique et sondaient l’espace pour y trouver les étoiles et les lois des astres. En résumé, les métaphysiciens n’ont rien fait, absolument rien fait pour l’humanité. Ils ont dû reculer pas à pas devant les conquêtes de la science. Et à peine les faits scientifiquement constatés avaient-ils renversé leurs explications subjectives qu’ils en fabriquaient de nouvelles sur une échelle plus vaste, pour y faire rentrer l’explication des derniers faits constatés. Voilà, je n’en doute pas, tout ce qu’ils continueront à faire jusqu’à la consommation des siècles. Messieurs, les métaphysiciens sont des sorciers. Entre vous et l’Esquimau qui imaginait un dieu mangeur de graisse et vêtu de fourrure, il n’y a d’autre distance que quelques milliers d’années de constatations de faits.

– Cependant la pensée d’Aristote a gouverné l’Europe pendant douze siècles, énonça pompeusement le Dr Ballingford, et Aristote était un métaphysicien.


Le Dr Ballingford fit des yeux le tour de la table et fut récompensé par des signes et des sourires d’approbation.

– Votre exemple n’est pas heureux, répondit Ernest. Vous évoquez précisément une des périodes les plus sombres de l’histoire humaine, ce que nous appelons les siècles d’obscurantisme : une époque où la science était captive de la métaphysique, où la physique était réduite à la recherche de la pierre philosophale, où la chimie était remplacée par l’alchimie, et l’astronomie par l’astrologie. Triste domination que celle de la pensée d’Aristote !

Le Dr Ballingford eut l’air vexé, mais bientôt son visage s’éclaira et il reprit :

- Même si nous admettons le noir tableau que vous venez de peindre, vous n’en êtes pas moins obligé de reconnaître à la métaphysique une valeur intrinsèque, puisqu’elle a pu faire sortir l’humanité de cette sombre phase et la faire entrer dans la clarté des siècles postérieurs.

- La métaphysique n’eut rien à voir là-dedans, répliqua Ernest.

- Quoi ! s’écria le Dr Hammerfield, ce n’est pas la pensée spéculative qui a conduit aux voyages de découverte ?


- Ah ! cher Monsieur, dit Ernest en souriant, je vous croyais disqualifié. Vous n’avez pas encore trouvé la moindre paille dans ma définition de la philosophie, et vous demeurez en suspens dans le vide. Toutefois c’est une habitude chez les métaphysiciens, et je vous pardonne. Non, je le répète, la métaphysique n’a rien eu à faire là-dedans. Des questions de pain et de beurre, de soie et de bijoux, de monnaie d’or et de billon et, incidemment, la fermeture des voies de terre commerciales vers l’Hindoustan, voilà ce qui a provoqué les voyages de découverte. À la chute de Constantinople, en 1453, les Turcs ont bloqué le chemin des caravanes de l’Indus, et les trafiquants de l’Europe ont dû en chercher un autre. Telle fut la cause originelle de ces explorations. Christophe Colomb naviguait pour trouver une nouvelle route des Indes ; tous les manuels d’histoire vous le diront. On découvrit incidemment de nouveaux faits sur la nature, la grandeur et la forme de la terre, et le système de Ptolémée jeta ses dernières lueurs.

Le Dr Hammerfield émit une sorte de grognement. – Vous n’êtes pas d’accord avec moi ? demanda Ernest. Alors dites-moi en quoi je fais erreur.


-Je ne puis que maintenir mon point de vue, répliqua aigrement le Dr Hammerfield. C’est une trop longue histoire pour que nous l’entreprenions ici.

- Ici n’y a pas d’histoire trop longue pour le savant, dit Ernest avec douceur. C’est pourquoi le savant arrive quelque part ; c’est pourquoi il est arrivé en Amérique.Je n’ai pas l’intention de décrire la soirée toute entière, bien que ce me soit une joie de me rappeler chaque détail de cette première rencontre, de ces premières heures passées avec Ernest Everhard.
La mêlée était ardente et les ministres devenaient cramoisis, surtout quand Ernest leur lançait les épithètes de
philosophes romantiques, projecteurs de lanterne magique et autres du même genre. À tout instant il les arrêtait pour les ramener aux faits. – C’est un fait, camarade, un fait irréfragable, proclamait-il en triomphe chaque fois qu’il venait d’assener un coup décisif. Il était hérissé de faits. Il leur lançait des faits dans les jambes pour les faire trébucher, il leur dressait des faits en embuscades, il les bombardait de faits à la volée.


- Toute votre dévotion se réserve à l’autel du fait, lança le Dr Hammerfield.

- Le fait seul est dieu, et M. Everhard est son prophète, paraphrasa le Dr Ballingford.


Ernest, souriant, fit un signe d’acquiescement.

– Je suis comme l’habitant du Texas, dit-il. Et comme on le pressait de s’expliquer, il ajouta : – Oui, l’homme du Missouri dit toujours « Il faut me montrer ça » ; mais l’homme du Texas dit « Il faut me le mettre dans la main ». D’où il appert qu’il n’est pas métaphysicien.
À un autre moment, comme Ernest venait d’affirmer que les philosophes métaphysiciens ne pourraient jamais supporter l’épreuve de la vérité, le Dr Hammerfield tonna soudain :


- Quelle est l’épreuve de la vérité, jeune homme ? Voulez-vous avoir la bonté de nous expliquer ce qui a si longtemps embarrassé des têtes plus sages que la vôtre ?

- Certainement, répondit Ernest avec cette assurance qui les mettait en colère. – Les têtes sages ont été longtemps et pitoyablement embarrassées pour trouver la vérité parce qu’elles allaient la chercher en l’air, là-haut. Si elles étaient restées en terre ferme, elles l’auraient facilement trouvée. Oui, ces sages auraient découvert qu’eux-mêmes éprouvaient précisément la vérité dans chacune des actions et pensées pratiques de leur vie.


– L’épreuve ! Le critérium ! répéta impatiemment le Dr Hammerfield. Laissez de côté les préambules. Donnez-le-nous et nous deviendrons comme des dieux.

Il y avait dans ces paroles et dans la manière dont elles étaient dites un scepticisme agressif et ironique que goûtaient en secret la plupart des convives, bien que l’évêque Morehouse en parût peiné.

Le Dr Jordan11 l’a établi très clairement, répondit Ernest. Voici son moyen de contrôler une vérité : « Fonctionne-t-elle ? Y confierez-vous votre vie ? »

– Bah ! ricana le Dr Hammerfield. Vous oubliez dans vos calculs l’évêque Berkeley12. En somme, on ne lui a jamais répondu.
Le plus noble métaphysicien de la confrérie, dit Ernest en riant, mais assez mal choisi comme exemple. On peut prendre Berkeley lui-même à témoin que sa métaphysique ne fonctionnait pas. Du coup le Dr Hammerfield se mit tout à fait en colère, comme s’il eût surpris Ernest en train de voler ou de mentir. fonctionnait pas.


- Jeune homme, s’écria-t-il d’une voix claironnante, cette déclaration va de pair avec tout ce que vous avez dit ce soir. C’est une assertion indigne et dénuée de tout fondement.

[i]- Me voilà aplati, murmura Ernest avec componction. Malheureusement j’ignore ce qui m’a frappé. Il faut me le mettre dans la main, Docteur.


- Parfaitement, parfaitement, balbutia le Dr Hammerfield. Vous ne pouvez pas dire que l’évêque Berkeley a témoigné que sa métaphysique n’était pas pratique. Vous n’en avez pas de preuves, jeune homme, vous n’en savez rien. Elle a toujours fonctionné.[/i]

La meilleure preuve, à mes yeux, que la métaphysique de Berkeley ne fonctionnait pas, c’est que Berkeley lui-même – Ernest repris tranquillement haleine – avait l’habitude invétérée de passer par les portes et non par les murs : c’est qu’il confiait sa vie à du pain et du beurre et du rôti solides : c’est qu’il se faisait la barbe avec un rasoir qui fonctionnait bien.

- Mais ce sont là des choses d’actualité, cria le Docteur, et la métaphysique est une chose de l’esprit.


– Et c’est en esprit qu’elle fonctionne, demanda doucement Ernest.

L’autre fit un signe d’assentiment.

- Et, en esprit, une multitude d’anges peuvent danser sur la pointe d’une aiguille, continua Ernest d’un air pensif. Et il peut exister un dieu poilu et buveur d’huile, en esprit ; car il n’y a pas de preuves du contraire, en esprit. Et je suppose, Docteur, que vous vivez en esprit ?

- Oui, mon esprit, c’est mon royaume, répondit l’interpellé.


– Ce qui est une autre façon d’avouer que vous vivez dans le vide. Mais vous revenez sur terre, j’en suis sûr, à l’heure des repas, ou quand il survient un tremblement de terre. Me direz-vous que vous n’auriez aucune appréhension pendant un cataclysme de ce genre, convaincu que votre corps insubstantiel ne peut être atteint par une brique immatérielle ?

Instantanément et d’une façon tout à fait inconsciente, le Dr Hammerfield porta la main à sa tête, où une cicatrice était cachée sous ses cheveux. Ernest était tombé par hasard sur un exemple de circonstance. Pendant le grand tremblement de terre13 le Docteur avait failli être tué par la chute d’une cheminée. Tout le monde éclata de rire.

- Eh bien ! demanda Ernest quand la gaieté se fut calmée, j’attends toujours les preuves du contraire. – Et dans le silence universel, il ajouta : – Pas mal, ce dernier de vos arguments, mais ce n’est pas encore cela.

Le Dr Hammerfield était temporairement hors de combat, mais la bataille continua dans d’autres directions. De point en point, Ernest défiait les ministres. Lorsqu’ils prétendaient connaître la classe ouvrière, il leur exposait à son sujet des vérités fondamentales qu’ils ne connaissaient pas et les mettait au défi de le contredire. Il leur servait des faits, toujours des faits, réprimait leurs élans vers la lune et les ramenait en terrain solide.
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

Re: Citation

Messagepar Waylander » Mar 13 Nov 2012, 21:26

"Toute fortune procède d'un crime." (Balzac)
Waylander
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 26991
Inscription: Lun 03 Aoû 2009, 09:22

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 60 invités

cron


Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO