Modérateur: padri18
Cette histoire de protection de la part du milieu littéraire me semble grotesque et nourrir un fantasme complotiste : précisemment, il n'y aucune protection puisque les écrits ont été publiés. Il y aurait eu protection si les textes avaient été censurés pour lui éviter d'éventuelles poursuites.
Val a écrit:En tout cas, ça confirme qu'on ne lit pas mes messages sur ce forum, cela fait des années que je fait des blagues sur Matzneff et vous ne le découvrez que maintenant.
Waylander a écrit:Je n'aime pas Tesson (pourtant je devrais) mais pensées de "vieux con" ?
«C'est une adresse de rêve pour un appartement HLM, niché dans un joli petit immeuble ancien d'une ruelle tranquille du quartier Latin (Ve), au cœur de Paris. Depuis 26 ans, Gabriel Matzneff, l’écrivain poursuivi pour « viol sur la personne d'un mineur de 15 ans » à la suite de la publication la semaine dernière du livre de Vanessa Springora, « Le consentement », habite un logement HLM de la ville de Paris.
Le logement, d'une superficie de 34 m2, géré par le bailleur social Elogie Siemp, est loué 348 euros par mois – un loyer que la ville de Paris confirme du bout des lèvres : « 34 m2 dans la catégorie PLI (logement dit intermédiaire), c'est du 10€ le m2 sans les charges ». Situé rue Maître-Albert, entre les quais, la rue de Bièvre (où habitait François Mitterrand) et le boulevard Saint-Germain, le studio, au premier étage, donne sur rue et sur une petite cour silencieuse et pavée. (...)
L'arrivée de l'écrivain dans cette HLM date de 1994. Rien d'illégal dans l'obtention de son logement si ce n'est que les conditions de son attribution posent question. Matzneff n'a pas attendu des années pour avoir un logement comme les autres Parisiens.
Il y a eu des interventions en haut lieu, sous la mandature Chirac », détaille une source proche du dossier. Tout comme l'auteur avait fait des pieds et des mains pour faire intervenir des élus et un ministre dans l' attribution d'une bourse du Conseil national du livre (CNL) à laquelle il n'avait plus droit.
« C'est Jean Tiberi, alors maire du Ve arrondissement, bras droit de Chirac, pilier du RPR, qui s'en est lui-même occupé », poursuit cette source.
« Il ne lui a pas trouvé pas un appartement dans une barre de la porte de la Chapelle avec vue sur le périph», ironise Jean-Baptiste Eyraud du DAL (Droit au logement) qui rappelle en passant qu'à Paris «il y a 130 000 demandeurs de logement en souffrance».
En tout cas, tu ne me le vends pas très bien en mettant l'avis d'un tocard comme Tesson en avant (j'ai lu un de ses essais en fin d'année 2019, c'est tout de même affligeant... des pensées de vieux con).
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