Modérateur: padri18
Deux mois de prison requis contre un retraité accusé de sévices sexuels sur un poney
JUSTICE - Les faits ont été filmés par le propriétaire de l’animal...
Drôle de procès vendredi au tribunal de Dieppe (Seine-Maritime) où deux mois de prison avec sursis et une obligation de soins psychologiques ont été requis contre un retraité de 69 ans, accusé de sévices sexuels sur une ponette, rapporte ce lundi Le Courrier Picard.
Les faits ont été découverts lorsque le propriétaire du ranch de l’animal a décidé de placer des caméras de vidéosurveillance dans ses enclos, après diverses dégradations. Sur les images, le retraité est apparu à de multiples reprises, cet été, franchissant les clôtures pour s’enfermer avec la ponette pendant une dizaine de minutes dans un box, avant de filer.
«Je n'ai pas de problème sexuel»
Le propriétaire a donc installé une caméra dans ledit box, et c’est ainsi que la scène a pu être racontée devant le tribunal. L’homme montrait son sexe à la ponette, puis la contournait. Ensuite, il «se lavait à l’abreuvoir et s’en allait», rapporte le quotidien local, sans plus de détails.
«Je ne comprends pas ce qui m'a pris, je n'ai pas de problème sexuel», s’est défendu l’homme de 69 ans. Le procureur a estimé que «pour en être réduit à cet acte, il faut souffrir d'une grande solitude et être en manque de liens affectifs». Pour autant, l’avocat du retraité a plaidé la relaxe. «Je plaide la relaxe car le délit de sévices sexuels nécessite qu'il y ait une atteinte à l'intégrité physique ou à la vie. Cet homme est honteux et toute sa famille souffre de la situation, ne l'accablez pas davantage», a-t-il insisté. Le jugement sera rendu le 7 décembre.
cinephage a écrit:La sécurité des clients s'effrite chez Quick...
Sept policiers condamnés à de la prison ferme pour dénonciation calomnieuse
Sept policiers jugés à Bobigny pour avoir porté de fausses accusations contre un homme ont été reconnus coupables, vendredi 10 décembre, de "dénonciation calomnieuse" et "faux en écritures" et condamnés à des peines allant de six mois à un an de prison ferme.
Trois d'entre eux étaient également poursuivis pour "violences aggravées", l'homme accusé à tort ayant reçu des coups après son interpellation. Ce jugement a suscité la fureur de leurs collègues.
Les faits remontent au 9 septembre, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Un policier avait été blessé à la jambe, percuté par une voiture après une course-poursuite. Lui et ses collègues ont alors menti et accusé, dans leur procès-verbal, le conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient. Ce dernier, placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur fonctionnaire de police, un crime passible de la perpétuité, a nié les faits.
Au fil des heures, les témoignages des policiers se sont effondrés. En réalité, des collègues à bord d'une seconde voiture étaient à l'origine de l'accident. A la barre, trois policiers ont reconnu avoir menti et affirmé qu'ils s'étaient concertés pour établir un faux procès-verbal. Un policier a accusé un collègue à la barre de lui avoir demandé de rédiger un faux. Ce que les autres n'ont pas reconnu.
MANIFESTATION DE POLICIERS DEVANT LE TRIBUNAL
Vendredi, trois des prévenus ont été condamnés à douze mois de prison ferme, un à neuf mois, un autre à sept et deux à six. Des peines qui vont bien au-delà des réquisitions du substitut du procureur qui, malgré un réquisitoire très virulent, avait réclamé des peines assorties de sursis : trois mois contre trois policiers et six mois contre les quatre autres.
Dans son jugement, le tribunal a mis en avant "la gravité des faits". Il a expliqué qu'il avait distingué ceux qui étaient poursuivis pour violences aggravées des autres policiers. La victime avait reçu des coups après son interpellation et cinq jours d'incapacité totale de travail lui avaient été prescrits. Le tribunal a expliqué qu'il avait également jugé "selon le degré de participation aux faux en écritures publiques" et selon "l'attitude devant l'IGS [Inspection générale des services, la police des polices] et devant le tribunal".
Entourés de nombreux collègues, les policiers, âgés de 23 à 32 ans, ont accueilli la décision dans l'abattement, certains ne cachant pas leurs yeux rouges. Cette condamnation marque une fin de carrière dans la police pour au moins cinq d'entre eux : les fonctionnaires ont l'obligation d'avoir un casier judiciaire vierge, or le tribunal a demandé l'inscription de la peine au casier pour ces policiers. Juste après le jugement, plus de deux cents policiers en civil et en uniforme se sont rassemblés au pied du palais de justice de Bobigny et ont fait retentir les sirènes d'une quinzaine de voitures de police.
Manifestation de policiers en uniforme et en civil devant le tribunal de Bobigny contre la condamnation de sept des leurs pour "dénonciation calomnieuse".AFP/PIERRE VERDY
LE PRÉFET "ÉTONNÉ"
"Ce jugement, dans la mesure où il condamne chacun des sept fonctionnaires à une peine de prison ferme, peut légitimement apparaître, aux yeux des forces de sécurité, comme disproportionné", a jugé dans la soirée le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux. "Notre société ne doit pas se tromper de cible : ce sont les délinquants et les criminels qu'il faut mettre hors d'état de nuire", ajoute Brice Hortefeux.
Le préfet de la Seine-Saint-Denis a reconnu que "la faute commise est indéniable", mais s'est pour autant déclaré "très étonné de la décision du tribunal". Il a toutefois demandé aux policiers d'arrêter leur manifestation. "On leur a dit qu'on comprenait leur émoi, mais que la police devait rester digne dans son comportement et son image, et qu'il fallait savoir raison garder", a-t-il rapporté.
Au contraire, la députée et ancienne garde des sceaux Marylise Lebranchu, s'exprimant au nom du Parti socialiste, a condamné "avec fermeté" la manifestation.
"Le ministre de l'intérieur doit prendre des sanctions immédiates
contre ceux qui viennent de mettre en cause publiquement la justice alors qu'ils sont dépositaires de l'autorité publique", estime Mme Lebranchu dans un communiqué.
"On a appelé les collègues du département à venir devant le tribunal. L'objectif est de montrer au président du tribunal qu'on n'est pas d'accord", a expliqué Sébastien Bailly, secrétaire départemental adjoint du syndicat Alliance. "On est scandalisés par le jugement. Pour nous c'est une atteinte au métier de policier", a fustigé M. Bailly. Son syndicat s'est déclaré "en colère, atterré et écœuré" par ce jugement, affirmant relayer la "colère de la base".
APPEL DU PARQUET
"Ces condamnations sont totalement disproportionnées", a déclaré Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité police SGP-FO (premier syndicat), qui s'est dit "stupéfait". Pour Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie (deuxième syndicat d'officiers de police), "c'est scandaleux", surtout "venant d'une juridiction exonérant souvent de toute peine de prison des trafiquants de drogue, braqueurs ou des multirécidivistes". "C'est un acte politique", a-t-il assuré.
Le parquet de Bobigny a fait appel de la condamnation des sept policiers, tout comme deux d'entre eux. "Il apparaît nécessaire au procureur de la République qu'un second jugement du dossier soit assuré au niveau de la cour d'appel", écrit dans un communiqué la procureure de Bobigny, Sylvie Moisson. Cet appel est "nécessaire (...) tant au regard des faits que de la personnalité des policiers, qui n'avaient naturellement jamais été condamnés, qu'en considération de la jurisprudence habituelle du tribunal".
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 32 invités