Le parrain II / 8.5/10
J'ai continué ma découverte du Parrain ce week-end en matant le second opus, que j'ai trouvé très cool sans le considérer pour ma part comme un réel chef d'oeuvre. Il est certain qu'il m'a davantage causé que le premier film, et j'avais bon espoir d'en prendre plein la tronche après la première séquence bien énervée qui se déroule en Italie et qui initie la fuite de Vito vers l'Amérique (sa mère qui vole, c'est bien violent ^^) mais j'ai vraiment du mal avec les fresques qui s'étirent sans réelle raison. Le parallèle entre les vies du père et du fils (génial De Niro) est passionnante, rien à dire la dessus, mais les petits guéguerres dans les rangs mafieux de Don Corleone, qui se fait balader par son petit vieux mourant d'adversaire, au bout d'un moment, ça m'a un peu saoulé.
C'est un super film (j'lui plaque 8.5/10), mais pour moi il aurait gagné à être un peu plus concis et, comme je l'avais ressenti devant le premier, plus radical encore. Vito Corleone est encore dépeint avec le même romantisme que le premier film (le mec n'est une ordure que lorsqu'il se venge d'un gros gras du bide mafieux, le reste du temps c'est un ange qui se fait du blé comme il peut), Michael lui par contre perd de sa superbe, c'est la force du film, le mec qui ne vit que pour sa famille mais n'est jamais prêt à baisser sa garde, son honneur passe encore avant tout, sa réputation de Don inflexible également.
Bref, une sacrée pièce du film mafieux, à n'en pas douter, que j'ai beaucoup aimée mais qui me semble un peu trop calibrée grand spectacle dans son ensemble pour me convaincre pleinement.
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@Mark : je vais rester loin de ce film en mode concert Jrap pendant deux plombes, faut pas déconner