♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦INEXORABLEFilm de Fabrice Du Welz · 1 h 38 min · 2022 (France)
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦J'ai pas envie d'être méchant, j'aime bien Fabrice Du Welz, je suis un gros fan de Calvaire, et de manière général, même si j'ai un peu moins aimé ce qu'il a fait par la suite, je trouve toujours dans ses films un savoir-faire, une force de proposition qui sait me sustenter même si je sors des séances avec une impression d'acte manqué à chaque fois.
Cet
Inexorable s'inscrit dans la même logique, à la différence que pour le coup, le résultat est proportionnel à l'ambition de départ, à savoir inexistante. On sent clairement que le script à l'origine du film est purement fonctionnel, comme s'il n'était là que pour permettre à Fabrice Du Welz de filmer dans une baraque de malade qui permet de se faire plaisir, objectifs au poing.
Petit bonus, le cinéaste s'offre un acteur de luxe avec la présence de Benoît Poelvoorde qui pour le coup se donne à 3000%, ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu aussi investi, et juste qui plus est, dans un rôle qui lui va bien. Il va même jusqu'à faire pendouiller son petit oiseau, à l'occasion d'une scène olé olé, sinon torride, teintée d'un bon petit soupçon d'érotisme et c'est d'ailleurs ce côté du film qui m'a le plus amusé, une espèce d'ambiance à la Hollywood Night de la bonne époque.
Alors du coup, ça fait le job en soirée après le taff si on attend pas grand chose du film, mais de la part de Fabrice Du Welz qui, j'en suis certain, en a encore pas mal sous le pied, je ne peux m'empêcher de penser qu'on est bien à nouveau devant un acte manqué, maîtrisé certes, mais trop prévisible et d'une linéarité triste.