[Pabelbaba] mes critiques en 2025

[pabelbaba]

Du coup je suis allé voir ce qu'elle avait fait d'autre. Elle était dans tous les bons coups! Dessous de Palm Beach, Los Angeles Heat, Caraïbes Offshore et même un truc aussi flingué que Black Scorpion!

[Mark Chopper]

Je ne connais pas Black Scorpion. J'ai manqué un truc

[pabelbaba]

C'est plus tardif, mais tout aussi nanard.

[Dunandan]

The White Storm - Narcotic de Benny Chan - 2013

J'ai mis le temps à mater celui-là. Pourtant une répute pas dégueue, tonton Benny aux manettes, un casting sympa, mais... DEUX HEURES VINGT PUTAIN!!!!!!!!

Il y a pas mal de chose à dire du coup. Déjà, Benny Chan livre la marchandise côté réalisation. Il nous sort des jolis cadres (la fin de la scène de révélation de l'identité de la taupe avec ce carré... ), une photo dans l'air du temps, des effets de tout poil, ça transpire le savoir-faire techniquement. Sur les scènes d'action, sans être déglingo, ça reste assez sympa. Benny aime faire péter les bagnoles et quand ça canarde bien. Un petit regret tout de même, la grosse scène en Thaïlande aurait pu être un brin plus épique.

En plus l'histoire des trois potes d'enfance devenus flics ensemble est bien utilisée, enfin, dans le côté tragédie made in HK. Un truc pareil chez nous, on hurle au nanard. Ca rappelle un peu les différents volets du Syndicat du Crime, avec un partage en couille assez violent à la fin. Il ne faut pas trop chercher à piger les motivations de chacun avant le final. Mais les trois zozos ont de la bouteille ont sont capables de nous faire passer la pilule avec le smile.

Finalement, ce qui plombe la bobine c'est cette durée démesurée. C'est sympa d'avoir des scènes intimistes, mais il y en a trop, en particulier après le retour de Thaïlande. En ramassant un peu le bousin, enfin pas qu'un peu d'ailleurs, une demi heure en moins, ce serait le minimum. Il y aurait eu moyen d'avoir un drama d'action assez cool et convainquant. Mais là on perd trop souvent le fil dans des digressions qui n'apportent pas grand choseaux persos. On ressasse trop de choses.

Si on fait le bilan, on a un film sympatoche qui mériterait une petite cure de "comme j'aime" en salle de montage.

5,5/10

[Jed_Trigado]

Encore quelqu'un qui n'a pas été choqué par la scène des crocos. On a beau être a HK, ça se pose dans les hautes sphères du nawak.

[pabelbaba]

T'as juste perdu ton âme d'enfant.

Bien sûr que c'est nawak. Comme la tête hors de la bagnole et le gars encore en vie ou en tout cas en capacité de parler, comme la scène misérable de hacking du mot de passe, comme la main tranchée volontairement, comme les héros en mode ball trap sans faute dans le final etc...

[Jed_Trigado]

Nan mais là mon esprit a décroché complètement a ce moment-là. Surtout quand c'était défendu par des gens qui démontaient des films pour des incohérences moins stupides que ça.

[pabelbaba]

Le lieu est cool en plus. Ca a l'air d'une falaise artificielle.

[Mark Chopper]

Nan mais là mon esprit a décroché complètement a ce moment-là. Surtout quand c'était défendu par des gens qui démontaient des films pour des incohérences moins stupides que ça.

Je pardonne au ciné HK son écriture souvent aux fraises, parce que c'est compensé par autre chose (absent, en général, du reste du monde). La générosité, la folie, le rythme, l'absence de cynisme...

Et v'là le millésime. Le heroic bloodshed était déjà mort normalement.

[pabelbaba]

Voilà, on est dans une réalité ultra-alternative.

[Mark Chopper]

On a eu tellement pire. Je viens quand même de mater un film où Shu Qi, championne d'athlétisme, a été clonée par des japonais (forcément méchants) à plusieurs reprises - donc une version full retard. Heureusement, Ekin Cheng (veste ouverte sans chemise) et Louis Koo (période Orange Man) viennent à la rescousse.

A partir de là, va pour des crocodiles

[pabelbaba]

[Jed_Trigado]

On est tombés bien bas.

[angel.heart]

Nan mais là mon esprit a décroché complètement a ce moment-là. Surtout quand c'était défendu par des gens qui démontaient des films pour des incohérences moins stupides que ça.

Je pardonne au ciné HK son écriture souvent aux fraises, parce que c'est compensé par autre chose (absent, en général, du reste du monde). La générosité, la folie, le rythme, l'absence de cynisme...

Et v'là le millésime. Le heroic bloodshed était déjà mort normalement.

+ 1.

C'est également pourquoi on pardonne plus facilement au cinoche HK les doublures flagrantes pour certaines acrobaties ou les pistes son/voix enregistrées après coup.