
La captive de Chantal Akerman
(2000)
(2000)
Critique rapide pour celui-ci avant qu’il ne disparaisse de ma mémoire, ce qui ne saurait tarder vu à quel point le film m’a passionné. Pour le coup, on ne pourra pas dire que j’ai manqué de bonne volonté avec le cinéma de Chantal Akerman : la vision de Jeanne Dielman a beau ne pas m’avoir convaincu, j’ai quand même eu conscience d’avoir eu affaire à un film avec une note d’intention forte, ce qui est déjà pas mal, et du coup je me suis dit que ça serait probablement dommage d’en rester là, et qu’il faudrait que je donne ma chance à un autre de ses films, ne serait-ce que pour voir si c’est du même tonneau. Mon choix se porte donc sur La Captive, à priori toujours un de ses films les plus réputés. Début de film plutôt encourageant avec l’obsession d’un homme pour une femme, retranscrite à travers une longue séquence de filature qui rappelle forcément un peu Vertigo. A partir de là, je me dis qu’on va avoir le droit à un film qui questionne le voyeurisme façon Hitchcock/De Palma, mais à travers les yeux d’une réalisatrice, idée qui m’enchante pas mal. Malheureusement, passées ces quinze premières minutes, le métrage révèle son vrai visage, à savoir une longue, très longue déambulation avec un personnage masculin dont on ne saura jamais grand chose, si ce n’est qu’il est pris de passion par la jeune femme qui s’avère être sa colocatrice et amante.
Son délire, c’est de l’espionner la journée pour constater les rencontres qu’elle peut avoir, et la questionner le soir sur ses activités pour se rendre compte qu’elle lui ment, sans réelles raisons. C’est vraiment juste ça pendant plus d’une heure et demie, peu à peu le mec n’en peut plus de ses mensonges, et va chercher à ce qu’elle quitte sa vie. C’est tiré d’un roman de Proust, auteur dont je n’ai jamais lu un ouvrage en entier, mais qui m’a toujours donné l’impression, pour le peu d’extraits que j’ai eu sous les yeux, d’être la chiantitude incarnée. Du coup, peut-être que le film d’Akerman est réussi en ce sens : au bout de 20 minutes, j’en avais marre, au bout de 45 je me demandais quand est-ce que ça allait enfin se lancer, et passée la première heure j’avais envie de mourir sur place. Et pour le coup, contrairement à Jeanne Dielman, je ne peux pas dire qu’il y ait des intentions narratives ou formelles qui viennent donner de l’intérêt à l’ensemble : c’est juste de longs plans sur des acteurs jamais convaincants, tout est mou au possible, les dialogues sont récités, tout ce qui pourrait être sensuel devient anecdotique, non franchement il n’y a rien à retenir. Du coup, je pense que je vais arrêter les frais et en rester là avec cette réalisatrice, dont le cinéma ne me parle absolument pas.
Son délire, c’est de l’espionner la journée pour constater les rencontres qu’elle peut avoir, et la questionner le soir sur ses activités pour se rendre compte qu’elle lui ment, sans réelles raisons. C’est vraiment juste ça pendant plus d’une heure et demie, peu à peu le mec n’en peut plus de ses mensonges, et va chercher à ce qu’elle quitte sa vie. C’est tiré d’un roman de Proust, auteur dont je n’ai jamais lu un ouvrage en entier, mais qui m’a toujours donné l’impression, pour le peu d’extraits que j’ai eu sous les yeux, d’être la chiantitude incarnée. Du coup, peut-être que le film d’Akerman est réussi en ce sens : au bout de 20 minutes, j’en avais marre, au bout de 45 je me demandais quand est-ce que ça allait enfin se lancer, et passée la première heure j’avais envie de mourir sur place. Et pour le coup, contrairement à Jeanne Dielman, je ne peux pas dire qu’il y ait des intentions narratives ou formelles qui viennent donner de l’intérêt à l’ensemble : c’est juste de longs plans sur des acteurs jamais convaincants, tout est mou au possible, les dialogues sont récités, tout ce qui pourrait être sensuel devient anecdotique, non franchement il n’y a rien à retenir. Du coup, je pense que je vais arrêter les frais et en rester là avec cette réalisatrice, dont le cinéma ne me parle absolument pas.
1/10