[Alegas] Mes Critiques en 2025

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Mer 26 Mar 2025, 11:19

Alegas a écrit:Étrangement, je doute que tu parles de la mise en scène. :mrgreen:


Je te parle bien de forme(s) et non du fond :voleur:
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Air Force One - 6,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 27 Mar 2025, 00:09

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Air Force One de Wolfgang Petersen
(1997)


Encore un film dont le dvd a été usé au possible, à une époque où j’étais ado et à fond sur ce genre d’actioners 90’s, autant dire que la revision était fortement appréhendée, d’autant que depuis j’ai eu l’occasion de découvrir d’autres films pas très glorieux de l’ami Petersen :mrgreen: . Et pourtant, grosse surprise car j’ai vraiment retrouvé devant ce film le même plaisir que j’avais à l’époque. Alors clairement, je vais pas le vendre comme un indispensable du cinéma d’action, ça a beaucoup trop de défauts pour y prétendre, mais très franchement, dans la vague de Die Hard-like qu’on a pu se taper pendant des années, c’est probablement un de ceux qui tient le mieux la route. Déjà, le concept est plutôt cool, avec cette volonté d’avoir un film d’action entier qui se déroule dans l’avion le plus sécurisé du monde, et avec comme héros seul contre tous un Président des USA badass au possible 8) . Sur le papier, ça peut paraître complètement con, mais à l’écran ça marche plutôt bien, pour peu qu’on accepte évidemment un script qui cède parfois à la facilité (les terroristes sont un peu neuneus face à la menace d’un potentiel agent solitaire).

Alors oui, ce n’est pas Die Hard, ça manque d’un metteur en scène qui va complètement transcender le projet, mais c’est un film que je rangerais aisément à côté d’un Cliffhanger, avec son script qui assume ses gros sabots, et son lot de scènes fortes qui permet d’avoir une bobine bien rythmée et devant laquelle on ne s’emmerde pas. Formellement, c’est pas foufou, notamment dans l’action où le réalisateur montre ses limites (l'intro pose le niveau), mais il y a quand même du bon taf derrière, notamment dans l’utilisation de l’espace : on peut reprocher beaucoup de choses à Petersen, mais en l’espace de quelques plans il arrive à nous faire comprendre la disposition des lieux pour l’action à venir, ce qui n’est pas à la portée du premier tâcheron venu, bref on sent l’expérience de Das Boot et des lieux clos. Et puis il y a un chouette boulot de montage avec l'alternance Air Force One/Maison Blanche, le genre de truc qui peut être chiant quand c’est mal fait mais ici ça marche super bien, je pense par exemple à la scène où ils ont Ford au téléphone mais que ce dernier doit se battre à mains nues contre un mec, ou tout simplement l’accélération de rythme à partir du moment où l’avion commence à être pris par les terroristes (effet beaucoup aidé par le score de Goldsmith qui y va à fond les ballons).

Sans être un enchaînement de séquences de malade, le film a tout de même pas mal de scènes vraiment sympathiques : la prise de contrôle de l’avion qui ne se passe pas comme prévu, le premier missile tiré sur l’avion, la fuite des otages, le face à face Ford/Oldman, la libération de Radek, etc… Par contre, on sent bien aussi que Petersen n’est pas le mec idéal pour gérer un gros film à effets visuels, et autant je peux pardonner quelques effets pas foufous sur des films 90’s car la technologie n’était pas encore au point, autant là c’est systématique : dès qu’il y a du CG ça se voit bien tellement et ça vieillit très mal, le must étant évidemment ce crash final qui est entré dans l’histoire des CGI à ne pas reproduire :eheh: .

Côté casting, c’est plutôt cool et, chose surprenante, je trouve le surjeu de certains (Oldman en particulier) très adapté au projet qui se veut de base pas très subtil. Du coup on accepte assez rapidement les terroristes très méchants (qui n’hésitent pas à buter de l’otage de sang froid), le traître qui attend son moment, les mecs dévoués qui se sacrifient pour le Président, et évidemment Ford qui incarne l’idéal absolu du Président qu’on aimerait voir à la tête des USA, qui refuse toute forme de terrorisme, qui a un sens moral, qui se fout d’être réélu, et qui balance des punchlines (vivement que l’IA s’améliore qu’on puisse avoir le film avec différents présidents, je veux voir la version Obama ou Trump :mrgreen: ). Franchement, autant je suis le premier à concéder que le film a beaucoup de défauts, autant dans l’ensemble ça se regarde encore très bien, même si je me doute qu’il y a un côté nostalgique qui doit jouer, car à le revoir je me suis rendu compte que je le connaissais quasiment par cœur :eheh: . Il faudrait que je revois Troy pour confirmer, mais en l’état c’est peut-être le film US de Petersen que je préfère (en tout cas c’est bien meilleur que In the line of fire qui est pourtant bien plus réputé).


6,5/10
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Runaway Train - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 28 Mar 2025, 01:04

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Runaway train de Andrei Konchalovsky
(1985)


Je ne savais pas trop quoi en attendre, car d’un côté c’est un film produit par le duo Golan/Globus, ce qui laisserait entendre que c’est potentiellement une production d’action un peu kitsch et pas du tout subtile :mrgreen: , mais à côté de ça c’est quand même un projet qui a un historique assez fascinant, après tout ce n’est pas tous les jours qu’un script inadapté de Kurosawa est réalisé par réal russe lauréat d’un prix cannois. Bref, c’est une bobine qui donne un peu l’impression, sur le papier, de faire un grand écart absolu (peut-être l'une des raisons qui fait qu'il n'a pas marché à l'époque), mais à l’écran ça marche super bien et du coup je comprends mieux la petite réputation que possède le métrage car c’est vraiment très singulier pour le coup. Dès le début, avec son atmosphère de prison bien crade et anxiogène, ça pose le niveau : on n’est pas devant le film d’action habituel des années 80, et tout le reste du film va le prouver, jusqu’au final qui se termine avec une citation de Shakespeare.

C’est clairement habité, on sent un vrai réalisateur à la barre dans les choix de mise en scène, de montage, de rythme, et de direction d’acteurs, et c’est d’autant plus étonnant que côté script ça aurait vraiment pu être un actioner parmi tant d’autres, la preuve étant que Tony Scott fera avec Unstoppable une variation (pas les mêmes enjeux, mais il y a ce même train fou que deux hommes tentent d’arrêter) pour un résultat nettement plus passe-partout. La première demi-heure n’est pas sans défauts, j’ai l’impression que le montage est trop rapide pour la prison, et mériterait d’être plus aéré pour mieux saisir les motivations et caractères des personnages, mais une fois qu’on est dans le train ça décolle pour de bon et ça ne redescendra pas. A la limite je pourrais chipoter sur les séquences du poste de commandement qui sont visuellement moins inspirées compte tenu du décor, mais c’est finalement quelques minutes sur le film tout entier, le reste vient clairement rattraper ce souci.

Toute l’action sur le train marche du feu de dieu, déjà grâce à une écriture qui fonctionne très bien (que ce soit sur les relation de personnages, les enchaînements d’éléments perturbateurs ou sur l’avancée progressive d’un wagon à l’autre) mais aussi et surtout grâce à une fabrication visuelle très inspirée. C’est simple, on y croit à fond à ce train inarrêtable, et c’est à se demander comment ils ont pu tourner tout ça, je n’ose imaginer l’enfer logistique que ça devait être pour tourner des scènes entières sur des tronçons dédiés :shock: . Jon Voight, dans un registre qu’on lui connaît peu, vole quasiment chaque scène où il apparaît (on a l’impression qu’il est possédé par moments :shock: ), ça se fait forcément au détriment du personnage de Eric Roberts qui est donc plus en retrait, mais c’est aussi l’écriture qui veut ça (le mec subit un peu les évènements). Sinon, on a John P. Ryan qui joue un enfoiré sans subtilité (mais ça marche :mrgreen: ) et c’est peut-être bien le premier film où je vois Rebecca De Mornay bien jouer. Un film vraiment intéressant à plus d’un titre, et qui mérite le coup d'œil.


7,5/10
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Renfield - 3,5/10

Messagepar Alegas » Sam 29 Mar 2025, 00:42

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Renfield de Chris McKay
(2023)


Ce serait mentir que de dire que j’avais beaucoup d’espoir en lançant le film, mais très honnêtement, vu les premières minutes, je pensais réellement que j’allais avoir une bonne surprise. Connaissant l’amour de Nicolas Cage pour le cinéma d’antan, il y a un vrai plaisir de le voir ainsi numériquement ajouté sur des extraits du Dracula de Tod Browning. Ça marche, on sent que Cage y va à fond, et puis le concept de voir ce vampire à travers les yeux de son serviteur, condamné à l’aider au mépris de son bien-être, a un petit côté original qui fonctionne sur les premières scènes. Malheureusement, l’introduction, ou plutôt les 15-20 premières minutes, sont clairement ce que le métrage a de mieux, et une fois l’exposition faite on part dans un divertissement tout ce qu’il y a de plus convenu.

C’est vraiment dommage car le concept même invitait à quelque chose de rafraîchissant, mais une fois les enjeux posés le récit devient particulièrement prévisible et finalement très sage dans ce qu’il raconte, alors que le film semble se donner régulièrement une image de bad boy, à grands coups de violences numériques et d’innocents tués. Que cette violence soit traitée en très grande partie avec du second degré, pourquoi pas, ça donnerait un spectacle un peu bête et méchant qui ne serait pas forcément désagréable, le truc c’est que l’abus de sang numérique rend ces séquences d’une mocheté sans nom. On en a vu de l’hémoglobine numérique ces dernières années, mais là c’est à se demander s’il y avait bien un budget prévu pour ça :shock: , et encore une fois j’en viens à me demander ce qui passe par la tête des réals lorsqu’ils décident très sérieusement d’utiliser du sang CG en pensant que le rendu sera meilleur qu’avec du practical effect, à un moment le confort de tournage ne justifie pas tout :evil: .

Cerise sur le gâteau : Cage est finalement très absent du film, ce qui est fort dommage vu qu’il est l’un de ses rares points forts. Alors ok, Hoult ne démérite pas, d’autant qu’il gère bien la comédie, mais son personnage s’avère trop creux pour réellement intéresser sur la longueur. Idem d’ailleurs pour Awkwafina, même si pour le coup son problème est qu’elle joue un peu toujours la même chose de film en film, ici on a vraiment l’impression de voir son personnage Marvel transposé dans un autre univers :? . Enfin, c’est formellement pas terrible, très plat, peu inspiré, mais bon vu le CV du réal ce n’est pas une grosse surprise. Pas un film complètement détestable, on sent que ça avait un certain potentiel avec son concept de départ, mais malheureusement ça s’avère bien trop sage pour décoller complètement.


3,5/10
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Shrek 2 - 7/10

Messagepar Alegas » Sam 29 Mar 2025, 15:02

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Shrek 2 de Andrew Adamson, Conrad Vernon & Kelly Asbury
(2004)


Une suite que je revois un peu à la baisse : dans mes souvenirs ça atomisait dans les grandes largeurs le premier opus, et en fait, à revoir les deux à quelques jours d’intervalle, c’est finalement deux films qui se valent bien entre eux. Shrek avait été une bouffée d’air frais dans l’animation du début du 21ème siècle : d’un côté ça venait donner une sérieuse concurrence face au studio Pixar, mais de l’autre il y avait une chouette note d’intention, avec cette volonté de parodier, un peu à la manière des ZAZ, tout un pan du cinéma fantastique et du conte de fées, le tout avec une certaine irrévérence. Après le carton absolu du film (près d’un demi-milliard de recettes et le premier lauréat de l’Oscar du film d’animation), une suite est mise en route, devenant ainsi la première réelle licence du studio Dreamworks, et évidemment on part sur l’habituelle recette du bigger & louder.

Concrètement, ce n’est pas une suite qui prend beaucoup de risques : on reprend là où s’arrêtait le premier film, on ajoute des personnages (le Chat Potté est tout de même un élément ajouté bienvenue), on approfondit le background de Fiona, et on a un récit qui reprend globalement la structure du premier film, avec Shrek qui doit reconquérir Fiona, étant cette fois lui-même transformé en humain. Ça peut paraître un peu trop simple pour une suite, mais le fait est que ça fonctionne super bien, déjà parce que l’écriture est efficace, mais aussi et surtout parce qu’il y a un rythme effréné, bien plus que dans le précédent film. Je parlais plus haut des ZAZ, et pour le coup ce Shrek 2 est clairement un descendant de cette philosophie comique : quasiment chaque plan ou réplique comporte un gag (l’arrivée à Far Far Away et les références à Starbucks, Versace et Burger King), ça joue sur plusieurs niveaux de profondeurs de champ, et ça ne s’arrête jamais, sans pour autant créer un effet de trop-plein. C’est clairement la grande force du film, qui lui permet de transcender son scénario assez prévisible, et de livrer un pur divertissement familial qui s’avère particulièrement amusant, même pour les plus grands (la séquence avec la violence policière, le moulin à poivre, l’herbe à chat et le Chat Potté qui traite les flics de chiens capitalistes :eheh: :eheh: ).

C’est aussi une suite avec une ambition qui monte d’un cran, d’une part graphiquement avec une technologie qui s’améliore forcément, mais aussi avec une mise en scène nettement plus inspirée que le film précédent. Cela se voit dès l’introduction avec le montage de la lune de miel qui accumule les références cinématographiques, mais c’est quelque chose qui se ressent surtout dans les effets comiques liés à la réalisation (le montage qui s’accélère pour signifier le malaise puis la dispute entre Shrek et ses beaux-parents) et les séquences d’action (le climax final sur une reprise de Holding out for a hero est mortel :love: ). Côté casting, y’a des supers noms, mais pour le coup je l’avoue sans problème : Shrek pour moi c’est forcément en VF, je préfère nettement le duo Alain Chabat/Med Hondo à Mike Myers/Eddie Murphy, d’autant que la traduction se permet souvent, comme à l’époque des ZAZ, plusieurs libertés qui font mouche. Tout ça donne une suite qui atteint sans problème le niveau de l’original, et qui sera malheureusement le dernier bon film de la saga.


7/10
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À bout de souffle, made in USA - 5,5/10

Messagepar Alegas » Sam 29 Mar 2025, 22:29

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Breathless (À bout de souffle, made in USA) de Jim McBride
(1983)


Un projet pour le moins curieux : un remake américain du A bout de souffle de Godard, produit dans les années 80, avec un nobody à la réal (jamais entendu parler du moindre de ses films) et un Richard Gere qui sortait alors du succès d’American Gigolo, c’est pas forcément le genre de film qu’on croise tous les jours. Alors bon, j’ai pas particulièrement d’attache par rapport au film original, c’est une œuvre où je concède un intérêt historique et formel, mais comme souvent (toujours ?) chez Godard ça me laisse complètement froid, c’est plus fait avec la tête qu’avec le cœur, et du coup je partais du principe qu’un remake était capable de faire mieux.

Et à vrai dire, même si je serais l’un des rares à le penser, c’est le cas : cette version américaine a beau ne pas être parfaite, c’est quand même un film que je trouve un peu plus intéressant à regarder que le Godard, avec des personnages qui me paraissent plus réels que ceux qu’incarnaient Belmondo et Jean Seberg, et donc avec lesquels je peux créer plus d’empathie, et en plus on a une fin moins démonstrative et plus touchante (j'aime bien l'idée de terminer le film juste avant la mort du personnage principal, et donc de conclure sur son dernier pied-de-nez à la société). Ceci dit, les qualités par rapport à l’original vont s’arrêter là, car pour le reste ce remake reprend un peu trop les défauts du Godard : une fuite en avant pas assez exploitée, pas de vrai sentiments de suivre un personnage traqué, et une relation amoureuse pas bien passionnante.

Globalement, ça se suit quand même, mais c’est jamais captivant, et seulement quelques jours après la vision il y a finalement peu de séquences qui me restent en tête. C’est pas aidé par une mise en scène assez fonctionnelle en général, et pas très réussie dès qu’elle tente de faire autre chose, et surtout par un casting pas convaincant pour un sou : déjà avec Richard Gere tout est dit, mais on a en plus une Valérie Krapisky qui sonne toujours fausse. Pour les deux acteurs en fait c’est surtout l’argument du physique qui marche, le reste ne fonctionne guère. En l’état, c’est un film qui se regarde, et qui a le mérite d’être un peu plus intéressant que son modèle sur le plan narratif, mais c’est assez vite oublié tout de même et ça n’a guère d’intérêt, là où le film de Godard est une bobine importante pour les raisons que l’on connaît.


5,5/10
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