Beatles '64
David Tedeschi - 2024
David Tedeschi - 2024
Après la bouillie de pixels de Naqoyqatsi, ça fait quand même du bien de se retrouver face à une restauration 4K de bobines argentiques retraçant le périple américain des Beatles en 1964. Produit par Scorsese, réalisé par David Tedeschi (le même qui avait fait le docu sur Harrison, Living in the Material World), le documentaire n’apprendra sûrement rien de neuf au fan des Fab Four. Il se dégage une impression de vu, revu et archi revu, même si, indéniablement, on se trouve devant des situations inédites (dont certaines vraiment drôles). Mais voilà, concentré sur leur odyssée américaine durant une heure quarante, le docu permet de mieux faire sentir la frénésie ainsi que ce qu’avait d’important les Beatles pour les Américains à ce moment de leur histoire, c’est-à-dire peu après l’assassinat de Kennedy.
Après, pour ce qui est de mieux connaître les Beatles, on préférera certainement le Get Back de Jackson, parfaite antithèse de ce Beatles ’64. À la jeunesse insolente répond la maturité languissante. Et aux joyeux drilles conscients d’être filmés s’opposent les artistes faits qui se moquent pas mal de jouer de l’artifice. Dans tous les cas, à une époque où l’on nous bassine sur la « mania » qu’il peut y avoir autour d’une chanteuse aussi insignifiante que Taylor Swift, ça ne fait pas de mal d’utiliser un peu de son temps pour voir Beatles ’64. Et pis, cerise sur le gâteau, papy David y fait une apparition !
Après, pour ce qui est de mieux connaître les Beatles, on préférera certainement le Get Back de Jackson, parfaite antithèse de ce Beatles ’64. À la jeunesse insolente répond la maturité languissante. Et aux joyeux drilles conscients d’être filmés s’opposent les artistes faits qui se moquent pas mal de jouer de l’artifice. Dans tous les cas, à une époque où l’on nous bassine sur la « mania » qu’il peut y avoir autour d’une chanteuse aussi insignifiante que Taylor Swift, ça ne fait pas de mal d’utiliser un peu de son temps pour voir Beatles ’64. Et pis, cerise sur le gâteau, papy David y fait une apparition !