Damien : Omen II (Damien : La Malédiction II) de Don Taylor
(1978)
(1978)
Le premier ayant été un succès, il était évident qu’une suite allait être mise en chantier juste après, et on peut difficilement le reprocher car quand bien même le premier film se suffit à lui-même, il laissait tout de même ouverte une porte vers une continuation potentielle, avec Damien dans une nouvelle famille d’accueil, cette fois encore plus proche du pouvoir. Globalement, sans détour, c’est un mauvais film qui n’a pour lui qu’une qualité à laquelle je ne m’attendais pas, à savoir le traitement du personnage de Damien, qui est cette fois adolescent, et qui, à la manière d’un coming of age, doit faire face à sa véritable nature, la gérer, et grandir avec. C’est plutôt bien vu, ça permet d’avoir un personnage qui doute, presque horrifié de découvrir ce qu’il est réellement, et la présence d’un frangin de substitution, qui connaîtra une fin tragique, vient renforcer cette complexité psychologique bienvenue.
Voilà, malheureusement c’est bien le seul point réellement positif que je peux signaler dans cette suite, car pour le reste c’est quand même bien loupé. C’est un film qui a pour principal défaut de vouloir émuler la formule du précédent alors qu’il y avait matière à faire évoluer la franchise. Tout le premier film se basait sur un personnage qui devait faire la lumière si oui ou non son fils était bien l’Antéchrist, et évidemment, maintenant que le spectateur connaît la vérité, c’était évident qu’il fallait passer moins de temps là-dessus. Que propose donc cette suite ? Une succession de personnages qui sont sur le point de découvrir la véritable nature de Damien, ou qui cherchent à le nuire dans son ascension, et qui vont tous se faire tuer d’une manière ou d’une autre par un malheureux concours de circonstances provoqué par les forces du Mal. Concrètement, le film ne raconte pas grand chose d’autre, c’est réellement ça répété sept ou huit fois sur toute la longueur du récit,avec en parallèle Damien qui évolue dans une école militaire, qui va apprendre la vérité en partie grâce à des protecteurs satanistes, et l’accepter. Autant dire qu’on s’emmerde facilement devant ce film qui n’a pas grand chose à raconter et qui fait durer le suspens des mises à mort qui se révèlent globalement toutes décevantes.
C’est, en plus, réalisé très platement par un Don Taylor peu inspiré (son épisode de La Planète des Singes n’était déjà pas ouf de ce côté-là), il y a vraiment un gros pas en arrière en comparaison du Donner, avec beaucoup de séquences qui sont involontairement ridicules (la meuf sur la route qui va se faire percuter par le camion, le passage avec la classe dans l’usine, etc…). Côté casting, on a William Holden qui vient remplacer Peck dans un rôle similaire, Lance Henriksen qui met à profit sa trogne inquiétante, et j’ai été très surpris de voir dans ce film Sylvia Sidney, actrice des années 30 que j’apprécie beaucoup, et qui joue ici l’une des premières victimes de Damien. Tout ça donne un film peu recommandable, lourdingue à suivre de par son manque d’inspiration et sa répétitivité.
Voilà, malheureusement c’est bien le seul point réellement positif que je peux signaler dans cette suite, car pour le reste c’est quand même bien loupé. C’est un film qui a pour principal défaut de vouloir émuler la formule du précédent alors qu’il y avait matière à faire évoluer la franchise. Tout le premier film se basait sur un personnage qui devait faire la lumière si oui ou non son fils était bien l’Antéchrist, et évidemment, maintenant que le spectateur connaît la vérité, c’était évident qu’il fallait passer moins de temps là-dessus. Que propose donc cette suite ? Une succession de personnages qui sont sur le point de découvrir la véritable nature de Damien, ou qui cherchent à le nuire dans son ascension, et qui vont tous se faire tuer d’une manière ou d’une autre par un malheureux concours de circonstances provoqué par les forces du Mal. Concrètement, le film ne raconte pas grand chose d’autre, c’est réellement ça répété sept ou huit fois sur toute la longueur du récit,avec en parallèle Damien qui évolue dans une école militaire, qui va apprendre la vérité en partie grâce à des protecteurs satanistes, et l’accepter. Autant dire qu’on s’emmerde facilement devant ce film qui n’a pas grand chose à raconter et qui fait durer le suspens des mises à mort qui se révèlent globalement toutes décevantes.
C’est, en plus, réalisé très platement par un Don Taylor peu inspiré (son épisode de La Planète des Singes n’était déjà pas ouf de ce côté-là), il y a vraiment un gros pas en arrière en comparaison du Donner, avec beaucoup de séquences qui sont involontairement ridicules (la meuf sur la route qui va se faire percuter par le camion, le passage avec la classe dans l’usine, etc…). Côté casting, on a William Holden qui vient remplacer Peck dans un rôle similaire, Lance Henriksen qui met à profit sa trogne inquiétante, et j’ai été très surpris de voir dans ce film Sylvia Sidney, actrice des années 30 que j’apprécie beaucoup, et qui joue ici l’une des premières victimes de Damien. Tout ça donne un film peu recommandable, lourdingue à suivre de par son manque d’inspiration et sa répétitivité.
2,5/10