[Alegas] Mes Critiques en 2024

Vos critiques de longs-métrages

Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum

Predators - 2/10

Messagepar Alegas » Dim 07 Avr 2024, 12:03

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Predators de Nimród Antal
(2010)


Premier vrai film Predator depuis le 2 (il aura fallu vingt ans mine de rien) et ça se foire dans les grandes largeurs avec un résultat pas loin d’être aussi catastrophique que le AvP Requiem. C’est d’autant plus con que le concept est quand même assez cool il faut l’avouer : exit le Predator qui arrive sur Terre, ici ce sont des soldats humains de tous horizons capturés qui sont lâchés sur une planète avec des Predators, et qui vont servir de proies pour une grande chasse. C’est juste dommage que ce soit écrit n’importe comment et ce, dès le départ : les premières interactions entre les différents protagonistes qui se découvrent au fur et à mesure sont complètement ridicules, impossible d’y croire. Ça ne s’arrange malheureusement pas avec la suite : ce sont sensés être des personnages choisis pour leurs capacités guerrières, mais la plupart donnent le sentiment d’avoir été inventés sur un coin de nappe en cours de déjeuner tellement ce sont des clichés ambulants (Danny Trejo, le yakuza, etc…) et tout ce que ça veut développer en guise de twists est complètement raté (le perso de Fishburne, et la révélation autour de Topher Grace, sérieux qui peut écrire un truc pareil et se dire que ça va fonctionner dans un tel contexte ?).

Bref, ça n’est pas convaincant une seule seconde, et ce n’est pas l’enrobage qui améliore les choses : un réal choisi directement par Robert Rodriguez ne peut pas être un bon choix, et ça se vérifie ici avec un film assez moche, sombre pour rien, et jamais inspiré que ce soit dans l’action ou dans les moments plus posés, même le plan qui révèle qu’ils ne sont pas sur Terre est naze. Et puis bon, avec un concept pareil, on pourrait se dire que ça va être la fête sur l’iconisation du Predator, mais même pas, ça devient juste un adversaire parmi tant d’autres, même le 2 dont je ne suis pas fan arrivait à faire quelque chose de nettement mieux sur ce point. Idem pour tout ce qui touche au retour à l’état sauvage, c’est complètement loupé avec le personnage de Brody qui ne dégage rien, impossible de s’attacher à ce personnage constamment détestable. Un mauvais film, rien de plus, rien de moins.


2/10
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Cri dans l'océan (Un) - 6,5/10

Messagepar Alegas » Dim 07 Avr 2024, 15:52

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Deep Rising (Un cri dans l'océan) de Stephen Sommers
(1998)


Agréablement surpris par ce divertissement qui ne paye pas de mine au premier abord, d’ailleurs pendant des années j’ai pensé que c’était une merde à éviter, mais j’ai l’impression que, à l’instar d’autres métrages de Sommers, c’est un film qui arrive à jouir d’une plutôt bonne réputation avec le passage des années. Concrètement, c’est assez intéressant à découvrir après avoir vu The Mummy, car c’est vraiment la même formule mise à l’épreuve, et du coup ce Deep rising peut souvent donner l’impression d’être un brouillon du film suivant de Sommers. Sinon, pour faire une comparaison avec un film de la même époque, on dirait un peu le concept de Deep blue sea, mais en réussi : des gens coincés dans un environnement marin, des monstres, un mélange d’action, d’horreur et de comédie. D’ailleurs, Sommers a la bonne idée d’annoncer très vite la couleur avec des personnages et des dialogues over the top, on sait rapidement qu’il ne faut pas prendre le film au premier degré, et je trouve que ça permet vraiment d’apprécier le plaisir simple et régressif que cherche à délivrer le métrage.

Après, il faut être honnête : c’est un cran en-dessous de The Mummy qualitativement, l’écriture est fonctionnelle mais pas exceptionnelle, il y a quelques personnages qui semblent sacrifiés trop rapidement, et on ne peut pas dire que les CG ont bien vieillis, mais malgré tout ces défauts il y a tout de même une efficacité générale qui reste, ainsi qu’un capital sympathie évident qui font qu’on pardonne aisément les écarts. Le film est aussi l’occasion de découvrir Treat Williams en action guy (dans un rôle qui devait initialement être tenu par Harrison Ford, ça se ressent), chose qui marche plutôt bien alors que ce n’était pas évident sur le papier, et ça permet de revoir Famke Janssen à l’époque où elle ressemblait à quelque chose. En l’état, c’est pas un film dénué de défauts, et ce n’est pas ce que Sommers fera de mieux, mais je pense sincèrement que c’est un film auquel la qualité de The Mummy doit beaucoup, et ça reste un divertissement simple dont le principal objectif est de divertir avec efficacité, chose malheureusement trop rare aujourd’hui.


6,5/10
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Joe Kidd - 5/10

Messagepar Alegas » Mer 10 Avr 2024, 11:06

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Joe Kidd de John Sturges
(1972)


La perspective de voir Sturges tourner un western avec Eastwood en lead, alors que ce dernier est alors au sommet de sa gloire d’acteur, avait de quoi créer beaucoup d’excitation, mais malheureusement on ne peut pas dire que le résultat soit particulièrement convaincant. On est très très loin de la qualité formelle et narrative d’un Last train from Gun Hill, et on sent que c’est plutôt du film de fin de carrière, avec un réal qui se contente de quelque chose de fonctionnel là où il y avait auparavant quelque chose de flamboyant. Ce qui choque avec ce Joe Kidd, c’est que ce n’est même pas spécifiquement un mauvais film : ça a une histoire qui tient la route, un casting correct, Sturges signe parfois quelque jolis plans, et le récit est assez court pour qu’on ne s’emmerde pas trop.

Le problème, c’est que l’addition de tout ça donne un film duquel rien ne se dégage, on ressort du film sans avoir une séquence, une réplique, une action particulièrement en tête, c’est vraiment un western qui se regarde en mode automatique et qui donne l’impression d’avoir été réalisé de la même façon. C’est d’autant plus dommage que le film possède pourtant des scènes qui auraient pu faire la différence : la prise d’otages du début, puis celle dans l’église avec l’évasion qui suit, et enfin le climax en ville avec la locomotive qui détruit un bâtiment, mais ces trois passages restent désespérément plats. Au final, le seul élément qui ressort réellement positif de ce métrage, ce sont les antagonistes qui n’en sont pas complètement car ils ont une raison valable de faire ce qu’ils font, mais c’est bien peu. Pas un mauvais film donc, mais clairement une bobine anecdotique en comparaison des noms qui y sont associés.


5/10
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Cars 2 - 4,5/10

Messagepar Alegas » Mer 10 Avr 2024, 13:11

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Cars 2 de John Lasseter
(2011)


Je ne m’attendais clairement pas à un bon film : autant à l’époque de sa sortie ça avait fait illusion (la preuve avec les notes dispos dans la Base), autant aujourd’hui c’est quasi unanimement reconnu comme un des pires films Pixar. Alors c’est pas non plus le pire à regarder, car pour le coup je trouve que, par exemple, Finding Dory est encore plus naze, mais le problème reste le même : c’est un film particulièrement indigne de la qualité habituelle de Pixar (entre ce Cars 2 et Brave, on sentait que le vent commençait à tourner). Déjà, le premier film n’appelait pas à une suite, et pour contourner ce problème Lasseter décide de changer complètement l’orientation de sa licence : du film de course sur les valeurs d’une tradition américaine, on passe à du pseudo film d’espionnage parodique, c’est dire le grand écart. A la limite, dans l’absolu, pourquoi pas, mais le fait est que ça ne marche pas du tout : les péripéties ne sont pas terribles, les enjeux sont chiants, l’action pas vraiment remarquable, et le côté tour du monde n’apporte finalement pas grand chose.

Le pire étant de constater que les courses passent au second plan, de même que le héros : McQueen n’est même plus l’enjeu principal, Lasseter ayant eu la très mauvaise idée de tout miser sur le personnage de Mater. Il était passablement supportable dans le premier, ici il est épuisant, d’autant que ce choix est finalement fait pour un pseudo message sur l’importance de l’amitié en toutes circonstances, autant dire que c’est trop light pour être pleinement justifié et qu’on est loin des meilleurs scripts du studio. Il y a bien la BO de Giacchino qui vient donner du rythme à tout ça, et globalement on ne peut pas enlever au film que tout va très rapidement, mais ça n’empêche pas qu’on s’emmerde un peu. Je vais pas non plus complètement cracher dessus car techniquement ça tient bien la route (hihi) mais honnêtement si je devais faire le Top 3 des moins bons Pixar, il serait forcément dedans. Reste plus qu’à découvrir le 3 pour confirmer.


4,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar angel.heart » Mer 10 Avr 2024, 14:04

C'est pourtant bien meilleur que Joe Kidd. :chut:
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Quatre de l'espionnage - 6/10

Messagepar Alegas » Jeu 11 Avr 2024, 19:39

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Secret agent (Quatre de l'espionnage) de Alfred Hitchcock
(1936)


Petit Hitchcock que voilà, ce n’est pas le plus indigne de sa période anglaise, loin de là, mais il ne fait pas partie non plus des plus réussis. Le film vaut surtout pour son pitch intriguant, avec trois espions, deux anglais et un sud-américain, qui doivent assassiner discrètement un quatrième espion, allemand cette fois, lors d’un voyage en Suisse, le tout pour permettre une potentielle victoire de l’Angleterre lors de la Première Guerre Mondiale. Problème : personne ne sait qui est l’espion allemand, ni à quoi il ressemble, et donc ça va donner lieu à tout un jeu de faux-semblants assez ludique. Si le métrage pêche globalement par son rythme inégal et un manque de péripéties (la faute, il semblerait, au fait que le script est un mélange un peu improvisé de deux histoires différentes), on ne peut pas lui enlever un script assez malin qui culmine lors d’un assassinat en plein milieu du récit, où Hitchcock monte une énorme tension autour de la future mort de l’espion germanique, pour finalement révéler que les héros ont tué sans le savoir, et sur une erreur de jugement, un mec en tout point innocent. De cette scène découle un paquet de bonnes idées, entre la révélation du véritable espion, et toute une culpabilité qui s’abat sur les héros conscients qu’ils ont fait une erreur et qu’ils pourraient recommencer sans s’en rendre compte.

C’est vraiment dommage que tout le film ne soit pas aussi réussi que ces passages (par exemple, on ne peut pas dire que les nombreuses scènes de dialogue dans l’hôtel, ou la poursuite dans l’usine, sont particulièrement trépidantes), car il y avait vraiment de quoi avoir un des meilleurs films d’espionnage de l’époque. Heureusement, le film se termine sur une bonne note, avec un climax dans un train plutôt savoureux (on doit tuer l’espion dans des wagons remplis de soldats allemands), qui témoigne déjà de l’amour que portait Hitchcock pour ce moyen de locomotion en guise de décor, et une mort plutôt inattendue. Côté mise en scène, c’est plutôt bien mené même si la maîtrise saute surtout aux yeux lors des deux grosses scènes déjà évoquées, mais il y a tout de même quelques passages qui arrivent à faire la différence, entre la découverte d’un cadavre dans une église où les héros sont obligés de se cacher dans un clocher à l’heure où l’on sonne les cloches, ou tout un jeu de piste autour d’un bouton perdu. Enfin, sur le casting, c’est malheureusement un des points faibles du film, on retient surtout Peter Lorre (dont c’est la seconde et dernière collaboration avec Hitchcock), et même ce dernier est un miscast dans le sens où il joue l’espion sud-américain, ce qui n’est pas crédible, même si on l’oublie sur la longueur. Bref, tout ça donne un petit film qui se regarde assez agréablement, mais dans le même genre je préfère tout de même Sabotage que Hitchcock réalisa la même année.


6/10
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Tombstone - 6,5/10

Messagepar Alegas » Sam 13 Avr 2024, 11:52

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Tombstone de George Pan Cosmatos
(1993)


Relativement déçu vu la grosse réputation du film dans son pays d’origine (que je ne m’explique pas vraiment d’ailleurs, que le film soit apprécié ok mais de là à devenir un film culte j’ai un peu plus de mal à piger), et pour le coup, même si j’ai quand même aimé le métrage, je me retrouve plus dans ce qui a déjà été écrit en ces lieux sur ce film. De toute évidence, on ressent dans cette bobine la production chaotique qui a été la sienne : projet à la base par Kevin Jarre et Kevin Costner, ce dernier va quitter le bateau pour faire son propre film avec Kasdan, qui sera un concurrent direct à quelques mois d’intervalle, Jarre voudra en faire son premier long en tant que réalisateur mais sera viré au bout de quelques semaines, remplacé par Cosmatos, et à partir de là c’est le flou car pendant que certains acteurs disent qu’ils ont bien été dirigés par Cosmatos, d’autres disent que c’est en réalité Kurt Russell qui a géré le reste du film :eheh: .

Bref, un joyeux bordel auquel on peut rajouter un script initialement très long qui a été changé maintes fois en cours de production, il y avait vraiment de quoi avoir un désastre à l’arrivée. En sachant cela, le résultat est plutôt surprenant : à défaut d’être le grand western sur le sujet qu’il souhaiterait être, ça reste un spectacle sympathique à suivre, et qui doit sa force en très grande partie au gros casting qui l’accompagne. Plus de trente ans après la sortie du film, maintenant que certains ont connu entre temps la célébrité, la distribution est assez impressionnante : Russell, Kilmer, Elliot, Paxton, Heston, Boothe, Biehn, Thornton, Rooker, Lang, Haden Church, bref c’est vraiment du casting qui fait plaisir à voir, avec plein de gueules qu’on apprécie de revoir au sein d’un western. Pour le coup, difficile de critiquer Tombstone sur ce point : chaque acteur est à sa place et s’efforce de livrer le meilleur de lui-même, au point que ça en est même surprenant de la part de certains, notamment Kilmer et Biehn qui sont on fire et charismatiques à souhait.

Du coup, avec de tels acteurs, c’est quand même dommage de constater à quel point le script et son traitement relèvent de l’inégalité la plus totale, et c’est précisément sur ce point qu’on sent que l’écriture et le tournage n’ont pas été de tout repos. Le film entier est très frustrant dans la mesure où c’est sans cesse un enchaînement de séquences super cools, suivies immédiatement de séquences très moyennes, et ainsi de suite. Pour le coup, j’ai rarement vu un métrage qui me donnait autant cette impression, et même si ça ne transforme pas le tout en mauvais film, il y a clairement des passages entiers qui semblent rushés, à l’image de ce montage illustrant la vengeance de Earp, et qui n’est pas du tout satisfaisant. A cela s’ajoute la mise en scène, et là aussi c’est particulièrement inégal car autant il y a quelques scènes réussies, à l’image de la fin de Doc Holliday, autant tout ce qui touche à l’action est complètement foiré, avec des gunfights illisibles et d’autres qui semblent avoir été filmés en quelques minutes (la mort de Boothe, sérieux, c’est de l’anti-climax à son sommet :shock: ). Un film frustrant donc, car il y avait vraiment moyen, à mon sens, d’avoir un western assez ultime, mais qui est plombé par de réels problèmes. Ceci dit, et même si j’ignore si je reverrais le film à la baisse dans le futur, je ne peux ignorer qu’il y a eu de mon côté un vrai plaisir de spectateur, à défaut d’être complètement satisfait, et je préfère donc voir le verre à moitié plein. En tout cas, ça donne très envie de voir désormais le Wyatt Earp de Kasdan pour comparer.


6,5/10
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Wild Bill - 4/10

Messagepar Alegas » Sam 13 Avr 2024, 16:39

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Wild Bill de Walter Hill
(1995)


Décidément le western classique sur grand écran ne réussit pas vraiment à Walter Hill. Geronimo était déjà un film qui avait beaucoup de défauts, très plat, avec pas grand chose à retenir, mais ça avait le mérite de se regarder sans ennui, alors qu’ici ça a beau être un film à la durée raisonnable, on s’emmerde sévère alors que le sujet avait tout pour intéresser. Bon déjà je suis pas fan du traitement que prend Hill pour son récit, car autant sa vision du personnage, loin d’être manichéenne, est pertinente, autant les choix narratifs pour la mettre en images sont clairement moins convaincants. Le montage est un gros bordel, ça se voudrait narrativement maîtrisé avec des retours en arrière dans le temps, comme si Hickok revenait sur la totalité de sa vie alors que cette dernière s’apprête à se terminer brutalement, mais en l’état ça paraît davantage être un enchaînement aléatoire de séquences qui ne donnent pas plus de sens à l’histoire, c’est vraiment loupé sur ce point.

L’autre souci du film, c’est que c’est moche : le film a beau avoir un budget quasiment similaire à Geronimo, ça ne se voit jamais à l’écran. Que la reconstitution crade soit voulue, soit, mais Hill s’est sûrement dit qu’avoir une image dégueulasse au passage allait renforcer sa mise en scène, mais il n’en est rien. Mentions spéciales aux flashbacks en noir et blanc à la photo complètement cramée, c’est d’une laideur abominable :evil: et ça donne plus l’impression de regarder un DTV qu’autre chose. Quand on se dit que Costner faisait Dance with wolves avec les deux tiers du budget de ce film, on se dit qu’il y a une imposture quelque part. Wild Bill se rattrape sur le casting, et pas forcément sur le rôle titre car pour le coup je trouve que Bridges est un peu en mode automatique, les seconds rôles sont plus convaincants, à l’exception de Barkin en Calamity Jane qui fait peine à voir. Un autre point qui fait du mal au film, c’est que c’est tout ce qu’on pouvait voir dans la première saison de Deadwood, mais en moins bien, c’est à se demander si Walter Hill n’avait pas une revanche à prendre avec cette histoire, peut-être conscient que son métrage était bien loupé. Clairement le moins bon film de Hill que j’ai vu jusqu’ici.


4/10
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Chérie, j'ai rétréci les gosses - 7/10

Messagepar Alegas » Dim 14 Avr 2024, 12:06

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Honey, I shrunk the kids (Chérie, j'ai rétréci les gosses) de Joe Johnston
(1989)


Le premier truc que je me suis dit une fois le film terminé, c’est pourquoi on ne me l'a jamais montré quand j’étais gosse, tant il y avait tout pour me contenter en tant que jeune spectateur. Dès le générique de début, avec un James Horner en grande forme, je savais que j’allais apprécier, et effectivement je ne suis pas étonné du succès du film tant c’est un chouette condensé de comédie, d’aventure fantastique, avec un soupçon de coming of age, il y a vraiment de quoi faire plaisir à toute la famille. Alors bon, on va pas se mentir : le film a un peu vieilli côté trucages, notamment toute la partie dans le jardin, et j’aurais même tendance à penser que Innerspace tient un peu mieux la route sur ce point, mais ça n’empêche pas le métrage d’être efficace comme il se doit.

Là où le film est aussi un peu frustrant, c’est sur son concept fantastique qu’on voudrait voir un peu plus exploité, mais que l’aspect familial a tendance à lisser. Par exemple, on aurait envie de voir plus de scènes comme celle avec la fourmi et le scorpion, un gros délire Harryhausen/Jack Arnold auquel le film fait régulièrement référence, mais ça reste finalement quelque chose d’assez mineur au sein du récit, et je doute que les suites améliorent ce point (pas certain, de toute manière, de les tenter vu leur réputation). Le film est donc la toute première réalisation de Joe Johnston, et pour un premier pied à l’étrier ça tient super bien la route, on sent qu’il est l’homme de la situation vu les nombreuses séquences truquées où son expérience dans les effets visuels a sûrement été déterminante. Nul doute que les prods de chez Disney ont aussi été convaincus à l’époque, puisqu’il enchaînera juste après sur l’ambitieux et réussi Rocketeer. En conclusion, ça a beau être un film qui a ses limites de par la cible visée et de par sa technique qui sont bon la fin des années 80, ça reste un divertissement plutôt cool et qui garde un charme indéniable.


7/10
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Paris béguin - 2,5/10

Messagepar Alegas » Dim 14 Avr 2024, 18:45

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Paris-béguin de Augusto Genina
(1931)


Petit film qui serait complètement tombé dans l’oubli sans la présence au casting d’un certain Jean Gabin, et on pourrait dire que ça l’aurait mérité. Bon déjà je ne peux pas dire que les conditions de visionnage étaient optimales : c’est un film qui n’a pas eu de restauration, et donc je l’ai vu dans une copie très fatiguée, limite qualité VHS, et si on ajoute à ça la prise de son caractéristique du cinéma français de l’époque, on peut globalement dire que ce n’est pas terrible :mrgreen: . Sur la question du film lui-même, ça n’a pas grand chose à raconter, et on a l’impression de voir un script qui a été monté sur deux idées mixées l’une à l’autre n’importe comment : une histoire de faux-coupable pour un meurtre, et un behind the scenes autour d’une pièce théâtrale, avec une vedette pour le moins désagréable. Le second aspect fait un peu penser à du 42ndt Street avant l’heure, mais en nettement moins bon tant ça ne raconte que dalle, et surtout parce qu’il n’y a aucune volonté d’exploiter le milieu traité, alors qu’il y avait de quoi faire.

Pendant une demi-heure, c’est vraiment pénible à suivre, avant que Jean Gabin ne rentre en scène. A partir de là, on espère que le film va repartir sur de bons rails, mais que nenni, et pour deux raisons. Premièrement, malgré l’importance du rôle, Gabin n’apparaît qu’une dizaine/quinzaine de minutes à tout casser. Deuxièmement son personnage est particulièrement problématique, puisqu’il viole une nana dont il essaye de cambrioler l’appartement, mais le lendemain matin elle est tellement heureuse de sa nuit qu’elle est tombée amoureuse du bougre :shock: , et qu’elle va le sauver peu après en prouvant qu’il ne peut pas être coupable d’un meurtre parce qu’ils étaient ensemble. Bon, que le film ne soit pas MeToo friendly, je m’en tape, mais là ça va quand même loin et c’est vraiment traité comme si de rien n’était, bonjour la mentalité de l’époque sur la question. Enfin, niveau mise en scène, c’est particulièrement anecdotique, ça ne donne pas envie de tenter d’autres films du bonhomme (qui finira par réaliser des films de propagande fascistes pour Mussolini quelques années plus tard, tout un programme). Bref, entre celui-ci et Chacun sa chance, on ne peut pas vraiment dire que Gabin a démarré sur les chapeaux de roues niveau qualité des films.


2,5/10
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Mon cousin Vinny - 7/10

Messagepar Alegas » Jeu 18 Avr 2024, 20:13

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My cousin Vinny (Mon cousin Vinny) de Jonathan Lynn
(1992)


Agréablement surpris par ce film dont je n’attendais absolument rien, et pour cause : autant j’adore les films de procès, autant je trouve que c’est un genre qui se plie difficilement à l’exercice de la comédie sur un film entier, et donc là je marchais un peu à reculons. En plus, le début du film n’est pas sa meilleure partie, et je dois avouer que sur la première demi-heure je n’étais pas certain de mettre plus que la moyenne, mais heureusement, une fois que les bases sont posées et que le travail autour du procès commence, le film révèle ses forces. Le pitch est plutôt surprenant, voire carrément WTF :mrgreen: : deux jeunes hommes se font arrêter par les flics peu après un passage dans un magasin sans savoir que le gérant s’est fait tuer juste après leur passage. Persuadés d’être chopés pour le vol d’une boîte de thon, ils font indirectement des aveux, et se retrouvent donc contraints d'appeler le cousin de l’un d’entre eux pour assurer leur défense. Manque de bol, le cousin en question vient tout juste d’être avocat, a dû passer plusieurs fois l’examen, et n’a aucune idée de comment se déroule réellement un procès.

Bref, un script qui peut sérieusement faire peur au premier abord, mais qui s’avère finalement bien écrit, d’une part pour tout l’aspect comédie qui marche franchement bien (Pesci qui ment sur son passif d’avocat et qui doit changer sa version tout le long du film avec le juge :mrgreen: , les séances qui se finissent tout le temps avec un outrage à magistrat :eheh: , les nuits dans la bourgade), mais aussi et surtout parce qu’on sent un côté authentique dans la façon d’écrire les passages au tribunal, un aspect qui a d’ailleurs fait en partie la réputation du film puisqu’il est carrément considéré par la profession juridique américaine comme un des films qui retranscrit le mieux le milieu. Ça ne manque pas de rebondissements, ça n’en fait pas trop alors que ça aurait pu tomber aisément dans le piège du too much (surtout avec les révélations finales), c’est globalement un film qui arrive à conserver un bel équilibre. Un autre aspect du film qui fonctionne bien, c’est toute l’alchimie entre les personnages de Joe Pesci et Marisa Tomei, les deux livrent d’ailleurs des prestation tout à fait honorables (bon l’Oscar pour Tomei c’est un peu abusé, mais pourquoi pas après tout, elle ne démérite pas) et c’était pourtant pas gagné car Pesci dans les comédies généralement ça me gonfle un peu (dans les Home Alone notamment) alors qu’ici ça marche très bien. Le métrage n’a pas vraiment l’enrobage d’un grand film, loin de là, c’est efficace mais très fonctionnel côté mise en scène, et heureusement que le film ne mise pas sa force là-dessus. Une chouette comédie, ni plus ni moins.


7/10
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Speed 2 : Cap sur le danger - 2/10

Messagepar Alegas » Sam 20 Avr 2024, 18:34

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Speed 2 : Cruise control (Speed 2 : Cap sur le danger) de Jan de Bont
(1997)


Le comparatif fait très très mal avec le premier Speed que j’ai revu quelques semaines plus tôt, mais j’avoue que je m’attendais à pire avec cette suite : je crois que j’en ai tellement entendu parler comme l’une des pires suites de tous les temps que je me suis préparé à la purge ultime, alors que c’est juste un truc complètement foiré et anecdotique. Déjà, faut quand même avouer que faire une suite à Speed, qui avait tout du one-shot, était une grosse idée à la con, et ça l’est encore plus quand les principales personnes impliqués ne sont pas chauds pour la faire : Keanu Reeves quittera le navire (huhu) en sentant le gros bousin approcher, et préfèrera faire Devil’s advocate (bien lui en prit), Bullock a accepté de le faire uniquement pour des raisons financières parce que son film précédent avait été un flop, et Jan de Bont fera le film sous la contrainte de son contrat. Bref ça sentait déjà très bon :eheh: .

Du coup, en laissant de côté le perso de Reeves, Speed 2 donne l’impression qu’il y a l’envie de créer une licence autour du personnage de Sandra Bullock, qui enchaînerait les conquêtes et sortirait avec un nouvel action guy à chaque film, c’est complètement débile, et ça ne marche absolument pas, d’autant que Jason Patric, acteur que j’apprécie au demeurant, est ici transparent au possible. L’autre souci, c’est le choix du bateau en guise de nouveau moyen de locomotion à arrêter. Manque de bol, s’il y a bien un véhicule de transport qui ne donne pas l’impression d’aller vite, c’est bien un paquebot :mrgreen: , et du coup c’est tout le concept même du métrage qui s’effondre, et à cela s’additionne le fait que ce même paquebot est rapidement évacué de ses passagers, donc grosso modo c’est comme si on avait Speed mais avec le bus vide à 30 à l’heure, tout un programme :eheh: . Globalement, c’est un film à la fois très mal écrit, mal branlé, et qui n’arrive jamais à trouver ne serait-ce que le centième de divertissement qu’arrivait à donner Speed. Ça enchaîne les péripéties molles en essayant de calquer maladroitement sur le modèle de base (dans Speed on passait sous le bus pour tenter de désamorcer la bombe, ici on passe sous le bateau pour tenter de bloquer les hélices, idem pour la chambre piégée du terroriste), les relations entre les personnages ne marchent pas (celle entre Bullock et Patric est nulle à chier), et il y a d’énormes raccourcis scénaristiques bien honteux au point qu’ils en deviennent involontairement drôles, mon préféré étant celui où Jason Patric devine que le terroriste est Willem Dafoe (les bombes sont petites, comme des balles, c’est donc le mec que j’ai croisé qui a évoqué qu’il jouait au golf, c’est forcément lui et pas les centaines d’autres passagers dont je ne sais absolument rien :lol: :lol: :lol: ).

Et puis formellement, autant Jan de Bont avait livré avec Speed un fleuron du divertissement d’action US, autant ici il n’en a rien à foutre et ça se voit, la seule scène qui peut être sauvée est celle du crash du paquebot sur la bourgade côtière, mais ça tient plus aux moyens mis en place (le quart du budget est passé dedans, et les images de tournage sont plutôt impressionnantes :shock: ) qu’à la mise en scène elle-même. Tout le casting est aux fraises, je parlais plus haut de la transparence de Jason Patric, mais c’est peut-être lui qui s’en sort le mieux au final :eheh: , avec à côté de lui Bullock qui livre une version agaçante du perso de Speed, et Dafoe qui ne sait pas où se trouve le curseur du surjeu. Cerise sur le gâteau, Mark Mancina arrive à rater son score alors que celui du film original était très réussi dans son genre. En l’état, c’est pas le film le plus détestable du monde, mais c’est clairement un gros ratage à tous les niveaux, et qui résume à lui tout seul qu’un succès ne mérite pas forcément une suite.


2/10
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Dernier jour de la colère (Le) - 7/10

Messagepar Alegas » Dim 21 Avr 2024, 15:49

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I giorni dell'ira (Le dernier jour de la colère) de Tonino Valerii
(1967)


Sympathique western rital que voici, dont la qualité me surprend d’autant plus que j’ai l’impression que ce n’est pas un film tant connu que ça (en tout cas j’ai l’impression que ça n’a pas l’aura de Mon nom est personne ou de certains Corbucci). Contrairement à d’autres films du genre, qui misent souvent beaucoup sur leur mise en scène au détriment d’un script faiblard, ici c’est plutôt le contraire qui se passe : autant la mise en scène de Valerii est globalement sage (ce qui ne l’empêche pas d’être efficace), autant l’histoire qu’elle sert est très réussie. Dans ce script, on questionne pas mal la notion de bien et de mal, la figure du fin tireur, mais aussi ce qui se cache sous les apparences : le souffre-douleur peut devenir un tireur hors-pair, le cow-boy ultime peut devenir une pourriture, et la petite ville qui paraît sans reproches au début du film est en réalité un repaire de sacrés salopards.

C’est vraiment cet aspect qui donne une certaine richesse au métrage, doublé de la quête initiative du héros qui est un temps jubilatoire, mais qui va peu à peu dévoiler elle aussi une sombre face, notamment tout le rapport au mentor, et le fait de devoir tuer le maître pour s’en affranchir. Bref c’est un western qui joue des codes du genre pour mieux dévoiler la réalité des choses, et donc un film plus dark qu’il ne le laisse penser au premier abord. Si le film a beaucoup de qualités, entre ce script, l’alchimie entre Gemma et Lee Van Cleef (charismatique à souhait), un chouette thème musical, et quelques séquences marquantes (le duel à cheval notamment, ou toute la première partie avec le héros qui suit avec acharnement son idole), je trouve en revanche que le métrage possède un vrai problème de rythme qui l’empêche de briller comme il aurait pu le faire, en ce qui me concerne je n’aurais pas craché sur une seconde moitié qui va plus à l’essentiel. Pas un western indispensable à mes yeux donc, mais tout de même très recommandable, ne serait-ce que pour l’originalité qu’il apporte au genre. Sinon, gros bémol sur le dvd qui ne propose pas de version anglaise, et dont la version française passe d’une séquence à l’autre à de l’italien. J’imagine que le blu-ray récent corrige ce défaut.


7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Scalp » Dim 21 Avr 2024, 16:41

Dans quel monde il est pas connu ? C'est reconnu comme ce qu'il y a de mieux derrière les 3 Sergio.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2024

Messagepar Alegas » Dim 21 Avr 2024, 17:11

Ça se saurait si les meilleurs films étaient constamment les plus connus.

Hors Sergio Leone, autant j'avais entendu parler du Grand Silence, de Mon nom est personne, de Colorado ou de Django, autant celui-ci était au bataillon des inconnus avant que je ne trouve le dvd dans un Noz il y a quelques années.
C'est un simple constat personnel : je l'ai rarement vu cité dans des tops du genre, alors qu'il en a les qualités.
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