[Scalp] Des bons films Inch Allah 2024

[Scalp]

6,5/10

Not Another Teen Movie de Joel Gallen - 2001

Je l'avais pas revu depuis le ciné et j'avais clairement oublié à quel point c'était con. Comme son titre original (bien moins con que le titre Fr : Sex Academy) le dit, c'est un autre teen movie. Ici c'est une parodie de Teen Movie (mais pas que car on a aussi sur American Beauty ici) et là où les Teen Movie reste des films très sages (bon y a un peu de cul dans American Pie mais ça reste gentillet) ou bien chiant (coucou John Hughes aka le cinéaste le plus surcoté des 80's) ici clairement c'est pas puritain et c'est du bon gros R qui tâche où des gags de caca cotoient du cul bien graveleux (y a une scène de chanson tellement WTF).
Bon ici le film reprend la trame narrative de la petite daube "Elle est trop bien" mais tous les curseurs de la connerie sont poussés à fond (putain les soeurs siamoises quoi) et on a une galerie de personnages assez fun (le trio de puceau est magique). Alors ce film c'est aussi de revoir plusieurs acteurs/actrices au début de leurs carrières comme Chris Evans en lead (et tout le monde a en tête SA scène culte), Mia Kirshner qui suinte le sexe par tous ses pores, Jaime Pressly qui faisait déjà bien la pétasse de base, des vieilles ganaches comme Ed Lauter et Randy Quaid, du caméo WTF avec Mister et tout une galerie de têtes qu'on reverra dans pleins de trucs.
Y a un tel abattage dans le film qu'on rigole forcément, y a des passages vraiment épiques et on s'amuse à voir de quel film provient tel idée. Alors que je supporte pas un Scary Movie, je trouve qu'ici la parodie arrive à fonctionner sans que ça tombe dans le truc sans queue ni tête. Et en plus comme souvent avec les films de cette époque on a une chouette soundtrack. Alors j'irais pas jusqu'à dire belle surprise, mais j'en attendais tellement rien que si c'est une belle surprise. Et ça fait son office, c'est drôle quoi.

[pabelbaba]

[Scalp]

5/10

The Way West de Andrew V. McLaglen - 1967

Un film coincé entre 2 époques, on est après l'âge d'or et tous ses westerns mythiques et avant la déferlante crépusculaire de Peckinpah, et on sent cet entre 2, y a un vrai classicisme dans ce que ça raconte et comment mais on a une approche un assez sombre.
Le premier tort du film c'est qu'on est devant un truc vu et revu, les périples en chariots pour traverser le pays y en a eu énormément (cette vision fantasmée de la Conquête de l'Ouest a quand même donné des sacrés films), c'est un genre en soit et tous les plus grands de s'y sont collé : Ford, Hawks, Daves, Walsh ou Wellman, et ici c'est McLaglen (fils spirituel de Ford mais malheureusement il a rien prit de son mentor à part ses acteurs) un mec qui boxe pas dans la même division, un mec qui a plus de mauvais films (des trucs comme Chisum ou Bandolero c'est chaud à revoir) que de bons films et on voit bien les limites du mec. Clairement le film tient la distance uniquement grâce à son trio, un trio d'acteur en fin de carrière mais dont le charisme pouvait encore sauver n'importe quel film, et donc ici avoir Kirk Douglas, Robert Mitchum et Richard Widmark dans les 3 rôles principaux suffit largement à avoir envie de voir le film et en plus on a ce bon vieux Jack Elam en second rôle.
On est donc devant un film de convoi avec toutes les situations habituelles : les indiens très caricaturaux (dans l'ensemble le passage est nul mais sauver par la conclusion de ce passage), le terrain compliqué (une traversée de désert meurtrière), des conflits internes, rien de bien foufou. Ca peine a être captivant, le film ronronne et n'est pas réellement sauvé par son casting. Kirk Douglas a un personnage un peu trop unidimensionnel dans son rôle de chef de convoi, il est antipathique et n'aura pas grand chose d'autre à proposer, Widmark est celui qui a le plus de potentiel mais il est un peu effacé et limite je me demande même si c'est pas une volonté de Douglas pour pas se faire voler la vedette, quant à Mitchum il fait du Mitchum, il se foule pas et trimballe sa carcasse fatiguée mais ça colle avec le personnage. Les différents interactions sont pas folles non plus, c'est pas très bien dialogué (c'est même un peu niais par moment) et on a bien que le conflit Widmark/Douglas qui sauve le film par moment mais c'est pas assez exploité.
L'autre gros problème du film c'est clairement la réalisation très plan plan, c'est jamais épique, y a même un coté très statique dans la réal, par moment c'est même plutôt ridicule (les bagarres c'est chaud) et le mec est incapable de mettre en valeur les décors naturels.
Un western parmi tant d'autre, à voir si on veut faire le complétiste mais clairement c'est pas vraiment à conseiller mais bon Douglas, Widmark et Mitchum je peux pas mettre moins de 5.

[Scalp]

2/10

Kalifornia de Dominic Sena - 1993

J'avais complètement oublié que c'était réalisé par cet incompétent de Sena, ça explique d'ailleurs que le film soit naze. C'est une sorte de version édulcoré de Natural Born Killers (bon film de merde irregardable aujourd'hui), on y retrouve même Juliet Lewis qui jouait alors dans les trucs un peu borderline.
On se retrouve devant un film très très mal écrit, on a compris qu'on va avoir un road movie entre un couple lambda et un tueur psychopathe mais avant la rencontre faut se bouffer 20 minutes d'intro inintéressantes au possible, dès le début on voit les défauts, cette intro ne sert à rien, on aurait pu commencer direct le film avec la rencontre, le film aurait même gagné en efficacité, là du coup dès le départ ça tire en longueur et puis après ça va avancer assez lentement, bon ça encore ça me gène pas plus que ça mais le problème c'est que les interactions ne fonctionnent pas. Bon après c'est quand même un sacré coup de bol, notre héros écrivain fait le tour des lieux où les tueurs en série en sévit et il fait ce petit tour avec un tueur psychopathe (tueur écrit à la truelle, on comprend rien à sa psychologie, il agit en fonction des besoins du script).
Alors on a la différence de couple qui fait un peu illusion au début (même si le coté plouc est poussé à fond) mais après on y croit pas vraiment, et pour plusieurs raisons. Alors oui Brad Pitt sauve le film du 0, il est génial, on pourrait dire qu'il est en surjeu mais il est crédible, le look, la démarche, l'accent, il est génial, Juliet Lewis fait comme toujours, elle joue toujours pareil et toujours le même personnage débile, ça fait le taf, et j'aime beaucoup Michelle Forbes qui est une actrice qui a un truc et qui aurait mérité une meilleure carrière, bon ici elle a le rôle un peu chiant de la vraie reloue qui tire la gueule pendant tout le film. Par contre Duchovny c'est vraiment pas possible, lui à part Californication je le trouve soit quelconque soit mauvais et ici il est vraiment très très mauvais. Alors y a le coté son personnage doit être vulnérable par rapport à Pitt, mais ici il est pas juste vulnérable, il est complètement teubé et puis le look boucle d'oreilles c'est interdit, quand je vois une boucle d'oreille chez un mec j'ai juste envie de lui arracher. Et la relation entre lui et Pitt c'est un échec total, c'est le niveau 0 de l'écriture et mon dieu les réflexions philosophique ici c'est chaud.
Bon si on regarde le film c'est pour voir un thriller un peu tendu et là c'est bande mou, ça bande pas même, tout y est très prévisible, bon ça encore je peux l'accepter mais il y a aucune tension, ça met 1h30 à démarrer putain, bon le passage chez les vieux m'a fait marrer avec Brad Pitt qui balance une bonne punchline mais après on entre dans du slasher avec le méchant qui met 3 jours à crever.
Le cinéma c'était mieux avant ? pas toujours hein.

[Mark Chopper]

Même Brad Pitt je le trouve mauvais ici. Surjeu total.

[Scalp]

Il m'a sauvé le film. Fallait bien que je me raccroche à un truc.

[Scalp]

6.5/10

Harley Davidson and the Malboro Man de Simon Wincer - 1991

" It's better to be dead and cool, than alive and uncool."

Du pur buddy movie des 90's, on trouve même difficilement plus cool que celui là, il est encore plus cool que Last Boy Scout. Mais c'est un film qui a été détruit à sa sortie et alors qu'on peut trouver des dizaines de films qui ont été des fours critiques et publics mais on su avoir une seconde vie en devenant même culte, ce Harley Davidson reste un petit film un peu oublié qui a même un petit statut de nanar, et c'est un peu le film qui a marqué la fin de carrière de 2 stars des 80's.
Alors que clairement on est loin d'être devant un nanar, alors oui ça vole pas haut, mais c'est une vraie petite série B à la cool sans aucune prétention et on voit ce qu'on a envie de voir. Le film doit évidemment beaucoup à son duo de losers burinés, et à l'époque on pouvait difficilement mieux que ce duo, Mickey Rourke dans un de ses tous derniers rôles avant sa longue traversée du désert et Don Johnson dont la carrière restera un mystère pour tant il pouvait prétendre à plus prestigieux. Ce duo de personnage est le sel du film, déjà on est sur des blazes légendaires : Harley Davidson et Malboro Man, peut on trouver plus cool. Ode à l'amitié viril, aux punchlines à la cool, à la philosophie balek, le film n'a pas vocation a faire dans crédibilité, tout y est très rocambolesque avec notre duo qui veut braquer une banque pour sauver le vieux bar d'un pote. Entre Rourke complètement nul avec un flingue et Johnson cynique en toutes circonstances, on se régale des dialogues entre ce duo.

"He's gonna take my girl, I'm gonna take his bike."

Simon Wincer est un bon faiseur, vraiment (Quigley ça tue, faut le répéter), et là il fait vraiment le taf, alors y a rien d'exceptionnel, mais c'est carré, efficace et puis c'est marrant car le film a un petit coté Matrix avant l'heure (et je l'ai jamais vu cité quand on parle des références des frères Wacho, ouais c'est des frères et pas des soeurs). Par contre le film ne peut pas dépasser le statut de sympa car le double climax final est peu inventif, malheureusement, et c'est le capital sympathie pour le duo qui fait que c'est cool. Après la photo est pas ouf, on sent que c'est un film low cost, et on peut pas dire que ce soit beau (alors Wincer est un gars qui a le sens du cadre) mais osef, Mickey et Don sont beaux comme des camions.

Outre le duo forcément parfait on a plein de têtes connues (ou pour certaines c'est d'autres parties de leurs corps qui sont connus) : Tom Sizemore slim, Daniel Baldwin déjà nul (ici en porte flingue impassible), Giancarlo Esposito, Tia Carrere peu habillée, Vanessa Williams et même Kelly Hu.
Par contre le score de Basil Poledouris est vraiment pas terrible et c'est rare que ce si grand compositeur signe une BO aussi quelconque, bon à coté on a une petit BO rock FM qui fait le taf (Bon Jovi ça garde toujours un petit coté sympa dans les films de cette époque).
Un petit buddy movie qui se revoit le sourire aux lèvres et qui nous rappelle qu'on est passé de ce genre de film à des John Wick de 6h, monde de merde.

"Squeeze the trigger, don't yank it, it's not your dick."

[Mark Chopper]

on trouve même difficilement plus cool que celui là

Pour moi ça se joue avec Road House.

Je l'avais découvert tardivement en tout cas, croyant à un nanar, et j'avais eu une bonne surprise.

[Scalp]

J'y ai pensé justement en me disant, le Sam Elliott de Road House serait tellement à sa place ici.

[Jed_Trigado]

"Tu raterais un pet dans un trou de balle."

Un des films gamin dont je ratais aucune diffusion sur RTL9.

[angel.heart]

Il est cool celui-là.

L'intro dans le motel.

[Dunandan]

7.5/10

Road House de Rowdy Herrington - 1989

"I want you to be nice until it's time to not be nice."

Faire un remake de ce film avec Gylenhaal et Connor Macgregor (qui vu la gueule de sa carrière MMA s'est dit qu'une reconversion dans le cinéma était pas une mauvaise idée et au vue du trailer je crois que ça va être assez foireux) est quand même une sacrée idée de merde (je suis sur qu'on va se bouffer des traumas à la con pour justifier des trucs qui ont pas besoin d'être justifier) Et jamais ça atteindra la coolitude de l'original, déjà personne peut être plus cool que Sam Elliott dans ce film (même son blaze est cool : Wade Garrett), c'était la première fois que je voyais cet acteur et c'est devenu à jamais un gage de qualité dans un film, ce film c'est aussi le film de mes premiers émois (ah le strip tease de cette blonde bien vulgaire ça marque un gamin de 10 ans) et c'est aussi évidemment le run de bonhomme de Patrick Swayze quand il a enchainé Road House, Next of Kin et Point Break (dommage que Ghost vienne gâcher un peu tout ça) et le mec se donnait vraiment à fond dans ces rôles ultra physique (par contre quand on regarde sa carrière c'est un peu triste on se dit qu'il aurait quand même clairement pu avoir une meilleure filmo car il a pas tourné avec beaucoup de grands réalisateurs, enfin il a pas tant tourné que ça aussi finalement par rapport à son statut d'acteur star). Mais on a aussi Keith David dans un tout petit rôle, Ben Gazzara en enculé comme il sait si bien le faire (à t'il déjà joué autre chose), Kelly Lynch qui vient pour finir à poil, Jeff Healey qui nous balance des bons petits sons bluessy qui collent parfaitement à l'ambiance et Healey est lui aussi ultra cool, des monsters truck qui défoncent tout, des nibards et la fin ça finit en bourrinade absolue où ça vide des chargeurs avec des explosions typiquement over the top de l'époque et où le mec cool bute tout le monde avec classe et en balancant des punchlines.

"You wanna fight, dickless?
Well, I sure ain't gonna show you my dick"

Mais voilà c'est un film où j'arrive pas à savoir si c'est l'effet nostalgique qui me le rend toujours aussi bon car clairement c'est pas très bien réalisé, enfin les combats sont clairement pas fou (après ça va ça passe) et on peut pas dire que le mec ait des idées de mise en scène, le script ça se foule pas (c'est ultra prévisible et tout ce qui doit arriver, arrive et faut pas trop réfléchir), mais on y prend quand même son pied car putain que c'est fun et cool surtout. Swayze a jamais été aussi cool et pourtant il a fait Point Break, Sam Elliott est l'icone ultime, c'est badass, y a des punchlines, un kéké ultime en bad guy car autant Elliott est classe autant l'autre avec son collier on dirait plus un gitan pote de Kenji Girac qu'un mec là pour péter des tronches mais y a une vraie jouissance de le voir se faire rétamer la gueule à la fin (non mais sérieux son finish him ça reste un des meilleurs ever pour un film qui ne soit pas un truc gonzo). Ce qui fonctionne finalement c'est clairement les scènes de bar, l'ambiance qui s'en dégage, avec ce coté toujours à la cool en toutes circonstances et clairement personne aurait pu faire mieux que Swayze.
Bon ben pas vivement le remake, c'est trop un film ancré dans son époque pour être adapté aujourd'hui avec les normes (de merde) qu'on se tape dans ce genre de péloche depuis 15 ans. Road House restera toujours le film où Patrick Swayze pète des tronches en restant cool et où Sam Elliott en 3 scènes vole le film.
Ca vieillit bien mieux qu'un Tango et Cash ou qu'un Demolition Man.

[Jed_Trigado]

C'est clairement le pitch le plus con de l'univers surtout pour un film a "gros" budget, a ce degré là on est delà de la beaufitude, mais bon dieu ce que c'est bonnard.

[Scalp]

0/10

Nightkill de Ted Post - 1980

J'avais pas des attentes de fou mais bon Ted Post il a quand même fait 2 Clint sympa, bon après y avait des gros indices sur la qualité du film : Robert Mitchum. Robert Mitchum en fin de carrière c'est chaud, on est sur filmo de merde assez impressionnante, et déjà quand il était jeune il jouait en mode bats les couilles, mais alors en vieillissant il a repoussé les limites du balek pour devenir une caricature de lui même.
Le film est vendu comme un thriller horrifique avec une femme qui a tué son mari (riche et vieux, que c'est original) et il va forcément avoir un vieux flic (Mitchum en mode quadruple menton) qui va venir enquêter, enfin ça met 3 plombes à démarrer, faut se taper un casting low cost où tout le monde joue mal et c'est encore plus nul qu'un Hollywood Night (ben ouais y a même pas la scène de cul qui fait passer le temps). Il se passe rien, enfin si on aime des singes y a des trucs. Du thriller tellement mou qu'on dirait que c'est un thriller tout pété des 90's avec Michael Douglas. Après si je dois être honnête, le mec essaye de foutre une ambiance, bon c'est foireux et ridicule mais il essaye, du coup ça reste plus sympa qu'un Villeneuve.
L'archéologie c'est vraiment un truc où on bouffe 95% de merde car si un film est oublié il y a quand même des bonnes raisons.

[Scalp]

1/10

Lions for Lambs de Robert Redford - 2007

Produit par Tom Cruise (qui essayait à l'époque de sortir dans la sauce dans laquelle il s'était mit après son passage chez Oprah) qui avait alors racheté United Artists et ce sera le premier film qu'il produit, réalisé par Redford et avec un gros trio de star, sur le papier c'est plutôt tentant.
Mais voilà Redford est clairement pas le meilleur choix pour un tel projet, alors que Redford soit un bon gars, y a pas trop de doute là dessus, mais c'est aussi le gentil démocrate type, donc bien pensant et qui nous livre un film donc sans aucune finesse, dont le message serait c'est pas bien d'aller en Afghanistan et surtout la guerre c'est mal tu vois (on dirait un épisode de South Parl).
Et le film essaye de parler des répercussions de tout ça mais bon ça se foire dans les grandes largeurs. Ca théorise pendant 1h30 sur la géopolitique (entre autre) et le film essaye de débattre avec des questions sociales, économiques ou bien encore philosophiques mais on sent bien qu'il y a un seul prisme et que le discours est biaisé dès les premières minutes. C'est toujours gênant d'aborder de tels sujets et d'être aussi manichéen, alors c'est bien de mettre en avant ses opinions politiques mais on regarde un film et pas un tract démocrate, surtout que c'est même pas accrocheur, drôle ou mordant, c'est même un peu niais. On avait déjà eu dans la Vallée D'ellah qui était bien pété, bon on a aussi eu The Kingdom mais c'était par Berg (qui joue ici d'ailleurs) et c'était fun.
On va suivre 3 récits en parallèle, une journaliste (Meryl Streep qui se foule pas des masses) de France Inter (enfin je crois) qui interview une sénateur va-t-en guerre (parfait Tom Cruise qui se la pète bien comme il faut) sur l'utilité de l'intervention ricain, 2 soldats US perdu en terrain ennemi (et c'est bien le moment de se poser des questions quand t'es en train de te faire tirer dessus) et Redford (caricature de lui même ici en prof soixante-huitard) qui donne leçon de vie à un étudiant (plutôt bon Andrew Garfield).
Alors le film a la bonne idée de durer 1h25, c'est bavard mais ça se laisse suivre mais alors la finesse est vraiment aux abonnés absents, c'est une critique bien balourde de l'administration Bush comme on en a bouffé des dizaines à cette période, Bush est un gros méchant, whaou quel message intelligent, on était vraiment en droit d'attendre mieux d'un mec comme Redford.
Surtout que sur la forme c'est très faiblard, y a 0 ampleur, ça fait dans le pathos et il en fait des tonnes par moment.
Un film qui avait surement des bonnes volontés mais qui se foire lamentablement pour signer une pub pour Barack Obama (et ça a marché).