READY PLAYER ONE de Steven Spielberg

[lvri]

Je pense que c'est la meilleure solution. En général, je regarde le premier teaser, et c'est tout. Le problème maintenant, c'est qu'on a teaser, bande annonce 1, bande annonce 2, bande annonce 3, bande annonce finale..... Bref, tous les meilleurs moments du films. Ils vont même jusqu'à spoiler ! (La blague Terminator Genisys qui dévoile le truc sur John Connor, ça reste ultime quand même.... Bon pour un film de merde, mais quand même...).

[Mr Jack]

Perso, je ne regarde plus les bandes annonces.... Suspense jusqu'à la sortie !

Moi ça fait des années que je ne regarde plus les BA et ne lis même pas les synopsis pour la très grande majorité des films que je vais voir. Même pour Ghostland, je n'avais aucune idée du sujet...

J'aime que la surprise soit totale.

C'est clair, c'est le mieux. Les BA je les subis juste au ciné, en fait

[Alegas]

[Alegas]

Une liste (sûrement incomplète) des easter-eggs du film.
J'ai capté le coup des yeux de Blade Runner à la revision, c'est fort et plutôt bien vu étant donné le contexte de la scène.

[Dunandan]

Ready Player One : 8,5/10

Moins un film geek que la preuve que le cinéma de Spielberg est toujours dans l'air du temps, même si parfois le recours aux références est sur-appuyé dans ses dialogues et que le climax a tendance a un poil trop s'étendre, on est avant tout dans une pure production Amblin dans ce qu'elle propose de mieux : un récit aux ficelles old school mais filmé avec les meilleures technolgies du moment (j'ai hâte de voir le making of pour comprendre certaines scènes, surtout celle chez le conservateur qui mélange filmage live et CGI de manière complètement naturelle a l'image). De loin, mon film de l'année pour le moment.

Ben voilà, finalement les esprits se rencontrent (même si ma référence aux Goonies est peut être un peu poussive...mais j'ai quand même trouvé un blog qui y fait référence, même si ça parle plutôt du bouquin).

[angel.heart]

Sinon, concernant Ready Player One, c'est moi ou

la fin est un poil moralisatrice?

Genre l'Oasis sera fermé les mardi et jeudi (ou un truc du genre) because la vraie vie c'est quand-même le monde réel (donc plus important) et les geeks/nolife pourraient être trop cons pour le comprendre/être capable de savoir faire la part des choses...

J'avoue y avoir vu un petit coté brideur de rêves, surtout venant d'un mec qui a grandement contribué a élargir l'imaginaire collectif...

[Dunandan]

Ben en même temps quand tu vois les conséquences du jeu dans le film, ça fait un peu peur . Mais oui en effet, ça l'est peut être un petit peu, disons que c'est en phase avec le côté un peu surligné du film car c'est quand même au coeur du film cette question de la responsabilisation/conscientisation des joueurs...

[Alegas]

C'est marrant c'est un reproche que je lis souvent et j'ai jamais pris la fin comme ça.

La seule chose que Spielberg dit, c'est que malgré l'encouragement à l'imaginaire, il faut néanmoins rester lucide : ça ne sert à rien de s'enfermer dans l'OASIS, qui est un monde fantasmé certes, mais virtuel, si c'est pour laisser dépérir le monde réel.
C'est d'ailleurs tout l'arc du perso de Sheridan : au début il est le mec qui ne trouve aucune qualité à sa vie réelle et qui préfère l'OASIS. Au cours du film, il se rend compte de la qualité du combat d'Art3mis, et de tout son mode de pensée : se battre pour rendre le monde réel meilleur, quand bien même cela passe par l'OASIS.

Ce qu'il cherche à éviter, c'est le syndrome du no-life, pas du geek.

[Dunandan]

Oui pour le coup ce n'est même pas un reproche pour moi. Ça fait même un peu

MGS2 dans l'âme

en poussant l'interprétation un petit peu... Bon j'arrête les rapprochements foireux, promis .

[Jed_Trigado]

Ouais, carrément faut être tombé du nid pour prendre cette fin comme moralisatrice ou donneuse de leçons, d'ailleurs ce final ressemble pas mal a celui de Hook dans le fond : Spielberg ne veut pas renier la part d'imaginaire de ses personnages loin de là, mais il est suffisamment "responsable" pour apporter de la nuance, en disant qu'il faut un juste milieu dans sa vie pour pleinement s'épanouir. D'ailleurs, Spielberg se dévoile énormément a travers les persos d'Halliday et Sorrento qui sont représentent AMHA chacun les deux faces de la personnalités du cinéaste, le créateur doux rêveur d'un côté et le redoutable businessman de l'autre.

[angel.heart]

Mouais, je suis toujours pas convaincu...

Je conçois que ce soit une "morale" dure à amener, mais y avait quand-même moyen de faire mieux.

M'enfin bon, le mec m'avait déjà perdu en ne montrant pas les boobs dans la scène Shining (ouais je sais, ça n'a rien à voir, mais quand-même, j'ai mes principes... )

@ Jed : Bah faut croire que je suis tombé du nid...

[osorojo]

La fin est juste moisie de toute façon.

Le mec qui a refusé de signer un contrat pour s'approprier l'OASIS en comprenant que c'était un test du créateur, en signe un autre 10 minutes plus tard sans y réfléchir à deux fois.

Et puis comme il a enfin trouvé un nana à honorer, il décide de fermer l'oasis 2j/7. Comme la réalité est toujours aussi naze, tous ses potes qui sont toujours seuls s'emmerderont pendant deux jours, sympa le poto. Mais bon, ces connards de nolifers ont qu'à avoir une vie, on est bien d'accord (m'enfin quand tu vois leur environnement merdique, l'alternative au jv est quand même bien limitée).

Et pus bon, un film qui se veut être le faire valoir du jeu vidéo et qui se base sur une structure pay2win comme création d'un esprit libre et anti consumériste, c'est quand même bien marrant.

[Jed_Trigado]

Une liste (sûrement incomplète) des easter-eggs du film.
J'ai capté le coup des yeux de Blade Runner à la revision, c'est fort et plutôt bien vu étant donné le contexte de la scène.

Si je me trompe pas, on voit également le fusil BFG de Doom pendant la grosse bataille finale.

[Alegas]

Oso le mec à peine rageux.

[osorojo]

Si c'est être rageux de trouver le double discours de Spielberg sur le jeu vidéo un brin rétrograde, alors ouais, j'suis un rageux.

On sent bien la caution jeune public en tout cas dans cette récréation encadrée par 10 surveillants, en dépit des références qu'ils ne sauront saisir au vol, on prend bien soin de sensibiliser les gamins sur les dangers du JV et la nécessité d'être sociable.