Val a écrit:Pas grand chose à voir avec Fincher mis à part la bande son de Trent Reznor et Atticus Ross.
Le film travaille la forme du triangle de manière très froide et clinique en y insufflant beaucoup de pop dans sa forme. C'est ce mariage là et la caractérisation du perso de Zendaya, perso féminin obsessionnel qui m'a aussi fait penser. Mais de manière plus globale Guadagnino est un des meilleurs réal récent pour filmer le désir dans toute sa beauté charnelle, au sens littéral du terme. Y'a une esthétique de la sueur, dans ce film. Et puis on a quand même un drôle de triangle, amoureux, pour le coup, avec chaque fois une force qui s'annule. Une sorte de cul de sac. L'un est amoureux de l'autre amoureux de l'autre amoureuse du jeu. Et il sait très bien s'amuser de ces histoires sans issue et en faire ressortir une animosité et une alchimie franchement palpable à l'écran.