par Mr Jack » Dim 24 Nov 2024, 21:07
La Vie de ma mère : 6/10
Ca partait mal avant de comprendre vraiment où allait le film et le coeur de son sujet. Lebghil est vraiment convaincant et rend le propos assez universel. Le film parle de la difficulté d'être aidant quel que soit l'âge et le trouble de la personne aidée. Assez touchant sur la longueur, sans révolutionner quoi que ce soit.
La Zone d'intérêt : 8/10
En voilà une proposition originale qui va jusqu'au bout de son dispositif, et même au-delà. Techniquement, la science du découpage de Glazer est folle. Emotionnellement, c'est fort ce qu'il arrive à créer avec juste des gens qui marchent d'une pièce à l'autre. L'art de la suggestion à son paroxysme.
Saturday Night : 4/10
Je comprends pas l'intérêt de ce film. Les personnages ne sont pas écrits, ce ne sont que des costumes qui seraient animés par nos propres connaissances sur tous ces gens qui jouent les célébrités qu'il seront 5-10 ans après. J'ai vraiment pas compris le point de vue de ce film. Il ne montre ni comment Lorne Michaels en est arrivé là, ni ce qui fait de lui un visionnaire quelconque (son génie c'est donc d'entrer dans un bar, et d'engager le premier gars à la dèche qu'il croise), ni ne dévoile ce qui fait la complexité de ce dispositif bien particulier qu'est le SNL. Y'avait mille trucs à dire, je sais pas, le NY des 70's et l'essoufflement de la TV, la transition du nouvel Hollywood aux nouvelles formes TV, justement ; la parenté de l'absurde avec les Monty Python qui faisaient quasiment la même chose en 69, j'en sais rien...le film se la joue Birdman sans le trip métaphysique, ou Fabelmans sans storytelling, je sais toujours pas si le film a un propos ou si c'était juste pour filer des coups de coudes dans les côtes en mode t'as vu lui tu le connais hein ! Inutile...
You have to believe.