Modérateur: Alegas
Scalp a écrit:Enfin comme pour PTA tout le monde va se toucher la nouille en disant que c'est de l'art
The Grandmaster remains first and foremost a Wong Kar Wai film, employing a very slow, deliberate pace throughout and dedicates long periods of time to watching its characters ponder the great mysteries of life, or more often, wallow in their own regrets and missed opportunities.
Très vite, mise en scène évidemment sublime, avec des séquences qui mettent à l'amende tous les films d'arts martiaux. De belles choses dans les personnages, mais une narration foireuse avec un perso qui sert à rien et une fin expédiée. Le perso de Zhang Ziyi déchire et les 50 premières minutes sont à tomber.
Rumeur d'un montage non définitif en salle de presse - la version chinoise fait 15 minutes de plus et l'on parle d'un premier cut de 4 heures.
ça se sent...
En l'état, c'est 4-5/6 mais à revoir
Même avis que toi ...
Visuellement c'est à tomber raide, certaines séquences (entendons-nous bien: bastons) sont inoubliables (l'escalier), Zhang Ziyi et Tony Leung crèvent l'écran, mais voilà, c'est pas hyper passionnant, c'est bizarrement construit et écrit, et on ressent le cut de la version internationale (1h55) sur la version sortie en chine (2h10).
Un peu comme tout le monde, je trouve que Wong Kar-Waï porte à son point d'incandescence son esthétique et que le film ne fait vraiment des étincelles que lorsque Zhang Yiyi est à l'image, surréelle d'impassibilité, le feu sous la glace. C'est intéressant aussi de constater qu'à l'heure du HFR, WKW multiplie les séquences à 6 images/secondes qui donnent parfois l'impression de regarder un divx bluray sur un vieux PC qui rame. Autrement, je ne sais pas si c'est moi qui ne suis pas très sensible au genre, mais j'ai l'impression que l'aspect combat est presque secondaire pour le cinéaste, qui nous sert plutôt une sorte de chorégraphie opératique sous une météo déchaînée (soit il neige, soit surtout il pleut des trombes avec de grosses gouttes éclaboussées de sang derrière une grande grille qui s'ouvre et se referme, séquence qu'on retrouve au moins trois fois), en masquant les corps réduits à des paumes de main sous des toques en fourrure, des gilets de fortune rembourrés au coton ou de grands imper noirs bouffants. Dès qu'on essaie d'amorcer un combat, c'est soit sous l'angle du pari (dans deux secondes tu vas rendre ton déjeuner, dans deux secondes je vais te coller le cul sur cette chaise) soit sous l'angle mélancolique du souvenir de papa quand on était jeune. The Grandmaster donne plutôt dans l'hagiographie-genesis du genre kung fu complètement branque (ça se termine par une citation de Bruce Lee), et même si avec quinze heures de plus on le suivrait toujours avec des yeux subjugués, il faut reconnaître qu'on a tôt fait de décrocher de l'histoire pour se raccrocher à toute apparition de Zhang Yiyi.
4/6
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