Mark Chopper a écrit:S'évader de la vraie vie pendant 2 heures.
Touché.
Même si, personnellement, si je voudrais m'évader, je ne choisirai pas un Batman ultra-réaliste avec des gratte-ciels moches et de la technologie partout.
Waylander a écrit:Le justice personnelle ? Là on parle de justiciers qui font bien leur travail et aident les forces de police. On parle pas de Pierre Paul Jacques.
Il n'y en a pas dans ce Batman, mais il y a plein d'exemples de justice personnelle dans le vigilante. Et ce qui me pose problème ici, c'est qu'il fait à la fois juge, juré et bourreau. Si ça, c'est pas de la justice expéditive, je sais pas ce qu'il te faut.
Après, je donne mon avis sur le genre en général, mais dans les cas particulier, c'est évidemment bien plus compliqué. Il y a plein de films que j'adore et où j'arrive à faire abstraction de côté plus ou moins "je fais ma propre justice". Sur TDK, ce n'est pas mon cas, pour plein de raisons.
Waylander a écrit:tu ne sais pas aimer un film ou un genre sans le juger , sans le prendre forcément au 1er degré et sans trop prêter d'attention au message "douteux" pour toi ? Faut aussi s'ouvrir à ce que pensent les autres. Qu'on aime pas un film pour son message, juste pour ça, c'est dommage non ?
Je me doutais qu'un message du genre allait apparaître à un moment ou à un autre, alors profitons pour préciser : je ne donne que MON avis. Si tu kiffes The Dark Knight, tant mieux pour toi, personnellement je n'aime pas ce film et je m'en explique.
Ensuite, il n'y a pas que ça que je reproche au film : comme je disais plus haut, plus encore que le côté vigilante, c'est le premier degré bien lourdaud qui me saoule.
Et même si je n'aimais pas ce film uniquement à cause de son message, why not ? On bloque tous sur certains trucs. C'est pas comme si la dimension sécuritaire était super bien camouflée, en plus. Là, comme tu présente la chose, on dirait que j'analyse le sous-texte de chaque film avant de décider si j'aime ou non. Alors que ce n'est absolument pas le cas : je reçois le film tel qu'il vient et je vois si j'aime, ce n'est qu'après que j'analyse (ou pas, d'ailleurs).