Rambo 2, George Pan Cosmatos (1985)
Beaucoup moins bourin que dans mes souvenirs, Rambo 2 est surtout le film à partir duquel toute sa "philosophie" se développe, définie par une série de punchlines bien jouissives, à la manière de Commando, prononcées la plupart par son ancien chef avec qui il semble avoir une amitié bien virile ... : Ce que vous appelez l'enfer, il appelle cela chez lui.
Co-écrit par James Cameron, on retrouve sa touche avec l'homme versus la machine et aussi son amour pour les machines/armes de guerre de toutes sortes (dont le fameux arc à flèches explosives, et même un hélico russe), sans oublier la patte de Stallone qui décidément s'évertue à donner un visage humain à son "fou de guerre" entre deux affrontements bien musclés.
La réalisation est assez carrée dans l'ensemble mais soignée et plaisante à suivre avec des effluves bien "burnées", soutenue par une BO entraînante. Il faut souligner la présence du directeur photo John Cardiff, vraie plus-value en nous offrant des panoramas qui nous plongent dans l'ambiance suintante de la jungle. Bridée par une contrainte de script favorisant l'infiltration silencieuse, l'action démarre vraiment après que la brève idylle de Rambo meurt comme une merde, offrant ainsi une belle démonstration de force en dégommant tout ce qui bouge avec ce qui lui tombe sous la main, alternant stratégies vicieuses (ah, je ne me lasse pas de la façon dont il dérouille les russes, capable de se cacher n'importe où pour les débusquer, ou encore de la ruse dans l'hélico) et éliminations plus bourrines les unes que les autres.
Co-écrit par James Cameron, on retrouve sa touche avec l'homme versus la machine et aussi son amour pour les machines/armes de guerre de toutes sortes (dont le fameux arc à flèches explosives, et même un hélico russe), sans oublier la patte de Stallone qui décidément s'évertue à donner un visage humain à son "fou de guerre" entre deux affrontements bien musclés.
La réalisation est assez carrée dans l'ensemble mais soignée et plaisante à suivre avec des effluves bien "burnées", soutenue par une BO entraînante. Il faut souligner la présence du directeur photo John Cardiff, vraie plus-value en nous offrant des panoramas qui nous plongent dans l'ambiance suintante de la jungle. Bridée par une contrainte de script favorisant l'infiltration silencieuse, l'action démarre vraiment après que la brève idylle de Rambo meurt comme une merde, offrant ainsi une belle démonstration de force en dégommant tout ce qui bouge avec ce qui lui tombe sous la main, alternant stratégies vicieuses (ah, je ne me lasse pas de la façon dont il dérouille les russes, capable de se cacher n'importe où pour les débusquer, ou encore de la ruse dans l'hélico) et éliminations plus bourrines les unes que les autres.
Rambo 2 est un action-movie bien "burné" des années 80 qu'on prend plaisir à revoir si on apprécie le genre.