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L'ÉTÉ DE KIKUJIRO
\_-×-×- -×-×-_/
\ 9/10 /
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L'ÉTÉ DE KIKUJIRO
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\ 9/10 /
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Je devais écrire la critique de deux autres films mais je me souviens plus lesquels, alors bon bah ça sera Kikujiro...
Mais c'est sûrement pas une mauvaise chose! J'ai véritablement été happé par le film du début à la fin, entraîné par son rythme lent et les rêveries de Masao. Alors au départ on pense que le film est tourné autour de cet enfant et de sa quête pour retrouver sa mère. En effet le pauv' p'tiot se sent bien seul, avec comme unique compagnie celle de sa grand-mère, qui s'avère être souvent absente, le gamin se retrouve seul la plupart du temps. Jusqu'au jour où, pris de pitié, la femme d'un ex-yakuza va demander à ce dernier de l'accompagner dans sa quête.
Le yakuza, pas vraiment enchanté, va plus ou moins mener la vie dure à Masao. Mais un événement va le faire changer, même si les prémices pouvaient se faire sentir auparavant. Bref, au fur et à mesure du visionnage du film, on se rend compte que le film est autant centré sur le caractère de l'enfant que sur celui de l'adulte; les deux évoluent, mûrissent ou rajeunissent, s'émeuvent ou rient ensemble.
Pour moi c'est un excellent road movie, chaque plan a un sens, chaque lenteur dans le rythme est justifiée. Mais le film, malgré quelques moments assez tristes, se veut avant tout être un hymne au monde de l'enfance et à ses joies, et tous les personnages un peu fauchés du film le montrent bien: du yakuza, avec son caractère de merde, ses sorties et ses insultes aux motards, trop bons, trop cons, mais tellement attachants.
Kitano arrive en un film à retranscrire l'ensemble du monde de l'enfance, ses dangers, ses peurs, ses joies, ses tristesses. Un petit revisionnage un de ces quatres et je pourrais bien lui mettre plus.
Mais c'est sûrement pas une mauvaise chose! J'ai véritablement été happé par le film du début à la fin, entraîné par son rythme lent et les rêveries de Masao. Alors au départ on pense que le film est tourné autour de cet enfant et de sa quête pour retrouver sa mère. En effet le pauv' p'tiot se sent bien seul, avec comme unique compagnie celle de sa grand-mère, qui s'avère être souvent absente, le gamin se retrouve seul la plupart du temps. Jusqu'au jour où, pris de pitié, la femme d'un ex-yakuza va demander à ce dernier de l'accompagner dans sa quête.
Le yakuza, pas vraiment enchanté, va plus ou moins mener la vie dure à Masao. Mais un événement va le faire changer, même si les prémices pouvaient se faire sentir auparavant. Bref, au fur et à mesure du visionnage du film, on se rend compte que le film est autant centré sur le caractère de l'enfant que sur celui de l'adulte; les deux évoluent, mûrissent ou rajeunissent, s'émeuvent ou rient ensemble.
Pour moi c'est un excellent road movie, chaque plan a un sens, chaque lenteur dans le rythme est justifiée. Mais le film, malgré quelques moments assez tristes, se veut avant tout être un hymne au monde de l'enfance et à ses joies, et tous les personnages un peu fauchés du film le montrent bien: du yakuza, avec son caractère de merde, ses sorties et ses insultes aux motards, trop bons, trop cons, mais tellement attachants.
Kitano arrive en un film à retranscrire l'ensemble du monde de l'enfance, ses dangers, ses peurs, ses joies, ses tristesses. Un petit revisionnage un de ces quatres et je pourrais bien lui mettre plus.
9/10