Dread : Date de sortie 11 février 2013
Réalisé par Pete Travis
Avec: Karl Urban, Olivia Thirlby, Lena Headey
Genre : Action , Science fiction , Thriller
Nationalité : Américain , britannique , indien
Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rongée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions : flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.
Un cadre apocalyptique, un futur proche, une méga cité où sont regroupés des centaines de millions d’habitants, des très méchants contre des très gentils, voici en raccourci le décor de Dredd. Un peu léger, mais à un film d’action que l’on espère divertissant on ne lui demande pas de nous faire exploser le cerveau côté ‘’gamberge ‘’.
Seulement voilà passé les premiers amuses bouches, genre cité de 800 millions d’habitants, une technologie super pointue, des flics avec les pleins pouvoirs face à un taux de criminalité de 17000 meurtres au quotidien, on est en droit d’assister à un bon spectacle. Sans être totalement déçu je suis resté sur ma faim.
Passé les premières minutes, le film déroule ses gros clichés, style personnages ultra maquillés, caricatures des gros vilains. Le look de Ma-Ma, la big chef des méchants, hésite entre Lisbeth Salander, Jeanne Mass (année 80), Albator pour les plus anciens. Une punk gothique qui a un peu de plumage sans le ramage et à l’écran cela ce traduit par un personnage fade en retrait par rapport au statut qu’il lui est accordé.
L’accent a été mis sur les scènes d’affrontements, les combats. Le profil, la personnalité des principaux protagonistes sont traités au minima, dommage. Du mouvement, quelques effets spéciaux, des ralentis bien choisis, le côté futuriste, ne nourrissent pas suffisamment notre imaginaire. De la méga cité nous n’avons droit qu’à une vue panoramique puisque l’action se déroule dans une immense tour, dont les couloirs, sasses, et autres coursives n’ajoutent absolument rien à l’ambiance (sans doute responsable de cette mauvaise impression, les couleurs, l’éclairage traités avec légèreté, pas de mise en valeur du lieu).
Quelques fausses notes sur l’aspect des motos qui semblent sortir fraîchement d’un moule de plasturgie et l’éternelle grimace figée sur les lèvres de Karl Urban( Zorro du futur) dont on ne voit jamais le visage (est ce important ?) agacent ou font sourire.
Dredd reste un film sympathique, il ne suscite pas l’ennui, et si j’ai été un peu sévère c’est que j’attendais beaucoup mieux du sujet. Le thème est porteur alors souhaitons qu’il inspire d’autres réalisateurs.