[Sylclo] Mes critiques en 2013

[sylclo]

Bonjour à tous,

Me revoilà pour mes critiques 2013

[sylclo]

Blade Runner de Ridley Scott, date de sortie 1982

Rôles principaux :Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, M. Emmet Walsh, Edward James Olmos, Daryl Hannah :musique Vangélis : durée 117mn

[i]L'histoire se déroule en novembre 2019, à Los Angeles où il pleut sans arrêt et où la quasi-totalité de la faune a disparu. La population est très fortement encouragée à l'exil vers les « mondes extérieurs » (en sous-entendu, d'autres planètes) qui sont en cours de colonisation. Les animaux sont artificiels, et ce sont des androïdes, appelés « réplicants » et plus ou moins considérés comme des esclaves modernes, qui sont utilisés pour les travaux pénibles ou dangereux, dans les forces armées ou comme objets de plaisirs.l est agréable de s’offrir un petit voyage dans le passé du 7 ème art sans nostalgie.

Encore un film culte qu'il fallait absolument voir pour ne pas mourir idiot, mais au final c'est la douche froide on aurait pu s'en passer! J'aime bien pourtant l'univers SF, mais là rien à faire c'est mou, lent, scénario qui se veut complexe pour au final donner du vide, personnages avec zéro charisme et pas attachant pour un sou. Seule la musique d'ambiance avec vue sur la ville avec le brouillard bleu vaut le coup, je rêve c'est une blague!! En tout cas au niveau SF ce film est à des années lumières de ce que peuvent produire les japonais. A éviter, et ce n'est pas l'édition bluray qui le sauvera... De la merde.

[zack_]

Le voilà le voici je te l'offre:

Et sinon Logan qui fait ses leçons de moral lui colle un 2/10, une casserole en or là! Powa

[Jack Spret]

Dommage que dans l'adaptation, on est perdu cet amour que Deckard vouait à son "animal de compagnie".

[Heatmann]

Logan lui colle un 2/10

ah ouai , j'avais pas vue celle la ............................. mmmm ca va loin le trip du top quand meme , a la fin ca va plus vouloir dire

[Dunandan]

Une nuit en enfer : Date de sortie 26 Juin 1996 (1h 47min) Réalisé par Robert Rodriguez scénario Quentin Tarantino
Avec George Clooney, Quentin Tarantino, Harvey Keite etc.

Deux criminels prennent une famille en otage près de la frontière mexicaine, après une cavale particulièrement sanglante durant laquelle ils ont tué un policier et kidnappé une cliente. Ils se rendent tous ensemble dans un bar pour routier au-delà de la frontière mexicaine, appelé le "Titty Twister", établissement qui leur réserve pas mal de surprises une fois la nuit tombée...

On entre rapidement dans le vif du sujet, tout va crescendo dans le gore et la violence .Heureusement le binôme Clooney Tarentino fonctionne à merveille est fait passer la mixture sans trop de difficulté. Le brin de folie de l’un est compensé par le cynisme et l’humour noir (de circonstance) de l’autre. Cette chevauchée moderne ahurissante nous entraine dans un tourbillon de coups de feu, de poings, de machettes (oui il est là), de morsures, etc. En veux tu en voilà de l’hémoglobine de la bonne, de la fraîche et bien on t’en donne. La progression de la violence dans les affrontements et le retournement de certaines situations nous tiennent en alerte, en haleine. Pas du tout morale, mais avec Tarantino à l’écriture et devant la caméra, on aurait du s’en douter. Ce polar/ fantastique/ comédie accroche les amateurs. Les amoureuses du beau Georges seront surprises. Bien sur il y pire dans l’horreur mais l’objectif que semble s’être fixé les deux responsables de ces 107 mn de délire est atteint, encore un bon moment.

[Eikichi Onizuka]

WANTED :
Date de sortie16 juillet 2008 (1h 50min) Réalisé par Timur Bekmambetov
Avec James Mc Avoy, Angelina Jolie, Morgan Freeman

Chicago. Wesley Gibson 24 ans, est un employé de bureau terne et sans envergure, se percevant lui-même comme un "loser", il accepte sans se rebiffer les infidélités de sa petite amie et les humiliations de sa patronne. Lorsque son père meurt, il apprend que c'était un redoutable assassin au service de « La Confrérie », une organisation criminelle. Il est recruté par Fox, un joli membre de l'organisation, pour marcher sur les traces de son père et prendre sa place au sein de la Confrérie.


Une entame de film qui ne laisse rien présager de bon pour un film d’action. L’intrigue se met lentement en place. Le futur héros est franchement énervant. Effectivement c’est un loser mais il faut attendre 45 mn avant de le voir sortir de sa léthargie. Le rythme s’accélère un peu. L’apprentissage, l’initiation du jeune élu est intensif, on est pratiquement au ¾ du film. Le choix de l’anti héros qui surmonte ses peurs puis devient une machine de guerre était intéressant, mais à force d’attendre le dénouement, l’affrontement on perd patience. Le machiavélisme du grand manipulateur apparait un peu tard et nous laisse avec des regrets, l 'hésitation entre film d'action et science fiction brise le charme du film . Sans doute pour gommer certaines faiblesses dans l’équilibre du scénario on a le sentiment que les acteurs sur jouent, forcent le trait de leur personnage( la superbe plastique D'Angélina ne suffit pas ). Quelques effets spéciaux, quelques ralentis bien placés rattrapent ce mauvais choix. Si la morale est sauve, le final laisse perplexe toujours pour cette même raison. C’est dommage car l’idée à la base est excellente. Un bon divertissement sans plus…

[Jack Spret]

Moi je lui ai collé un 2 pour le plan des fesses d'Angelina
Sinon c'est à la ramasse, que ce soit au niveau du jeu des acteurs, du scénario, de la musique, des effets spéciaux.
Du Bekmambetov tout craché quoi

[padri18]

Moi je le trouve correct ce Wanted, bien fun et ça me fait passer un bon moment.

Petite remarque : le Wanted référencé n'est pas le même que celui de Scalp et John. (edit: corrigé)

[sylclo]

Date de sortie 13 mars 2013 (2h 44min)
Réalisé par Andy Wachowski, Lana Wachowski, Tom Tykwer
Avec Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent
Genre Drame , Science fiction , Thriller


Ce film est étonnant car il traite des thèmes classiques ; l’amour, le prix de la liberté, le libre arbitre, l’espoir, etc. et malgré ce classicisme, ces passages répétés entre passé, présent et futur on ne décroche à aucun moment, 2h30 plus tard on n’est pas rassasié.

[elpingos]

Le véritable héros est sans nul doute le film

(et puis bien vu la métaphore du rubix cube)

[Alegas]

Ça fait plaisir ce genre de critiques, et puis ça montre bien à quel point le film peut autant rebuter que fasciner.

[Alegas]

We Need to Talk about Kevin

Date de sortie : 28 septembre 2011 (1h 50min)
Réalisé par Lynne Ramsay
Avec :Tilda Swinton, John C. Reilly, Ezra Miller
Genre rame , Thriller
Nationalité :Américain , britannique

Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s’avère d’emblée très compliquée. A l’aube de ses 16 ans, il commet l’irréparable. Eva s’interroge alors sur sa responsabilité. En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu’elle aurait pu ou peut-être dû faire.



Certains films dérangent, énervent, agacent ou laissent indiffèrent. Celui-ci met mal à l’aise, déstabilise. Histoire terrible que celle de Kévin et de sa mère Eva. Cette relation tourmentée, c’est un euphémisme, va les entrainer dans l’horreur. La frontière entre l’amour et la haine apparait ici dans toute sa fragilité. L’interprétation de ces différents protagonistes est magistrale. La grandiloquence n’est pas nécessaire pour faire ressentir toute la complexité de ces deux êtres totalement à la dérive. Le jeu des acteurs, leur sobriété renforcent la singularité des deux principaux personnages. La mise en scène contribue énormément au sentiment d’oppression qui nous envahit. Avec un tel sujet il aurait été facile de tomber dans la caricature mais Lynne Ramsay l’aborde de manière subtile et redoutable d’efficacité(un peu lent mais prenant). Les flashs back sont subjectifs, (la première scène est édifiant) ils permettent d’approcher la personnalité d’Eva qui devient le personnage centrale. C’est à travers Eva que l’on découvre Kévin. Jusqu’ au bout du drame, ce film nous plonge dans les profondeurs de l’être de façon singulière et pertinente.

[Alegas]

Sin City : Réalisateurs : Frank Miller ; Robert Rodriguez ; Quentin Tarantino. Scénario : Frank Miller ; Robert Rodriguez Acteurs : Bruce Willis-Benicio Del Toro, Alexis Bledel, Clive Owen

Ce film retrace l'itinéraire de trois personnages dans une ville rongée par le crime: Marv, un colosse tout juste sorti de prison ;
Dwight, un homme à femmes au passé trouble, et Hartigan, l'un des seuls policiers intègres de la ville.
Marv cherche à venger la mort de celle qui lui a offert la plus belle nuit de sa vie : une prostituée de luxe nommée Goldie.
Dwight veut protéger une jeune serveuse avec qui il flirte, de son ancien petit ami, un dangereux chef de bande.
Hartigan, un flic proche de la retraite, sauve une petite fille des griffes d'un violeur. Il l'abat de plusieurs balles, le réduisant à l'état de légume. Mais son geste lui vaudra de gros problèmes,
Certains ont soif de vengeance, d'autres cherchent leur salut.
Le film se déroule en plusieurs parties, le chemin des différents protagonistes se croise au fil des événements.

Autant le dire tout de suite, je suis fan de ce film. J’ai visionné les deux versions. La version DVD avec quatre chapitres distincts et la version cinéma plus courte de15 mn. La version DVD ‘‘Sin City Director's recut ‘ est plus linéaire, se parcourt comme un livre.

Le premier volet très court, à peine trois minutes (le générique est plus long) commun aux deux, nous place immédiatement dans l’ambiance. Le graphisme est superbe, totalement en harmonie avec l’esprit de la B.D. Une mise en valeur qui ne peut que réjouir le spectateur. La maîtrise de cette technique permet une plongée totale dans un monde violent, sordide. Un vrai polar digne des romans noirs.

Les personnages hors du commun, sont d’une esthétique brute de décoffrage mais terriblement efficace. La violence, les dialogues, les rapports entre les personnages (tendresse, amour, haine etc.), tout est exagéré mais savamment dosé pour ne pas tomber dans le ridicule. Quelques regrets malgré tout. Les impacts de balles, notamment sur Hartigan font penser à de fientes de pigeons. La B.O. est correcte mais il y a quelque chose à creuser pour être encore plus dans le rythme, dans l’ambiance.

Hartigan, Marv, Mc Carthy, trois individus, trois destins, que l’on suit avec délice dans cette cité sombre, peuplée de femmes lumineuses, envoûtantes, dangereuses. Mention spéciale à Mickey Rourke (tous les acteurs sont excellents).

Un film atypique qui sort des sentiers battus. Frank Miller a refusé pendant de nombreuses années l’adaptation de sa B.D. En collaborant avec Rodriguez on peut ce féliciter de la confiance accordée à ce dernier. Bien évidement Sin City ne plaira pas à tout le monde, les goûts et les couleurs toujours et encore, mais quel film.

[zack_]

Bravo! Très belle critique (je me suis juste permis d'aéré ton texte), la mienne va arriver aussi. Quand au gout et couleur tu fait bien de le citer, car tout se jouer sur cette dernière: la couleur.
J'ai déjà hâte de voir le second film qui devrait arriver l'année prochaine (annoncé pourtant en 2013 mais j'y crois pas). Et pourquoi pas suivre jusqu'au tome 7.