[Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar pabelbaba » Mar 12 Fév 2013, 11:15

Surtout, et c'est souvent le cas avec Misumi, ce n'est pas beau parce qu'il présente de belles choses genre paysages magnifiques avec traveling/grue, c'est beau parce qu'il arrive à trouver pour chaque prise de vue un cadre qui rendra une scène belle quelle qu'elle soit. Et en faisant preuve de surcroît d'une originalité souvent renouvelée. Là, sur 1h15, il a la possibilité de le faire ne permanence. Du coup on en prend plein les mirettes non-stop. Ce ne sera plus vraiment le cas dans ces films plus tardifs comme Les Derniers Samouraïs, plus long et au fond plus développé.

Mais je kiffe vraiment cette science qu'avaient certains auteurs jap' de l'époque, notamment Oshima, de proposer du beau quelque soit le sujet et le décor. Le revers de la médaille étant que souvent l'histoire est laissée de côté.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 12 Fév 2013, 11:19

Sans oublier Suzuki.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar pabelbaba » Mar 12 Fév 2013, 11:34

Enfin Suzuki est allé plus loin sur la forme je trouve. Certains de ses délires pop sont plus expérimentaux que plastiquement beaux.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Mar 12 Fév 2013, 13:00

J'arrive après la bataille, mais contre-approved :mrgreen:. Pas une bonne idée d'aborder certains cinéastes (comme Suzuki, Misumi, Shindô, ...) japonais sous l'angle du scénario.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Mar 12 Fév 2013, 14:24

Ah Suzuki c'est clair qu'il faut pas l'aborder sous l'angle du scénario! :lol:
Mais je n'irais pas mettre Misumi dans le même sac par contre, sur les films que j'ai vu, ce n'est pas un cinéaste qui délaisse complètement la narration au profit de la forme, au contraire même. Suffit de voir les Baby Cart, c'est du pur cinéma d'exploitation où l'histoire et les péripéties prennent une place primordiale. Et dans le cas de Kiru, je ne pense pas que le travail sur la forme soit suffisamment important que pour permettre de négliger le fond, on n'est pas devant un film d'auteur contemplatif, ça reste du chambara tout ce qu'il y a de plus classique.
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Mystery Street - 7,5/10

Messagepar Count Dooku » Sam 16 Fév 2013, 15:14

Mystery Street, John Sturges, 1950


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Excellente surprise que ce film pour le moins méconnu dans la filmographie du réalisateur des Sept Mercenaires. Quatrième long-métrage de John Sturges, la réalisateur aborde ici un genre qu'il délaissera par la suite (pour se tourner vers son genre fétiche : le western) : le film noir. Mystery Street s'inscrit dans la plus pure tradition de ce genre cinématographique d'après-guerre, et Sturges témoigne déjà d'un véritable talent de metteur en scène. Le début du film est un modèle de réalisation : le travail sur l'atmosphère et la photographie est admirable, et l'on n'est pas surpris de retrouver le nom de John Alton au poste de directeur photo! Les silhouettes se découpent à peine dans la pénombre, le travail sur la lumière est impressionnant, comme on le constate lors de la scène du meurtre où le visage du tueur est masqué par l'obscurité.

Passé ce début d'une grande noirceur, le film insiste moins sur cette esthétique film noir pour lorgner davantage vers le polar traditionnel, avec la découverte du corps. C'est d'ailleurs un aspect assez rare dans les films de cette époque : le cadavre retrouvé n'est plus qu'un squelette, ce qui va amener une méthode d'investigation résolument nouvelle, avec le concours des scientifiques de Harvard. On assiste là aux débuts de la méthode d'investigation scientifique, et, sans le savoir, le film préfigure ainsi les séries TV d'aujourd'hui. Malheureusement, Sturges et son équipe avaient sans doute conscience de tenir là quelque chose de novateur, en résulte un ton didactique assez désuet, où on nous explique des choses qui paraissent évidentes pour un spectateur du XXIe siècle. On peut également reprocher certaines facilités dans les déductions de l'inspecteur et du scientifique, sans doute pour ne pas ralentir le bon déroulement de l'intrigue.

Une fois passé cet intermède documentaire, l'intrigue reprend ses droits et on retrouve les ingrédients habituels du film noir (l'innocent que tout accuse, le policier qui persiste sur une fausse piste, le meurtrier qui a tout planifié sauf un détail qui va le perdre...), avec un sens évident du suspense, jusqu'à la dernière minute on se demande comment le meurtrier va se faire coincer. Orchestrée sans temps mort, l'enquête se révèle réellement captivante, grâce à un très bon scénario et des personnages très réussis (Ricardo Montalban campe un flic borné mais sincère, tandis qu'Elsa Lanchester est particulièrement pathétique en femme vénale qui essaye de se faire de l'argent sur la mort d'une de ses locataires). Un très bon film noir, rudement efficace et à la réalisation soignée. :)

7.5/10
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Décision à Sundown - 6,5/10

Messagepar Count Dooku » Mer 27 Fév 2013, 17:08

Décision à Sundown (Decision at Sundown), Budd Boetticher, 1957


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Étant donné que je me suis fait récemment l'ensemble des films du coffret Scott/Boetticher de Sidonis, à l'exception de L'Homme de l'Arizona que j'avais déjà vu il y a quelques mois, voici mes critiques de ces films, dans l'ordre chronologique.
Decision at Sundown est une histoire de vengeance de facture assez classique, dans lequel Randolph Scott campe un rôle qu'il interprétera souvent dans les films de Boetticher, celui d'un personnage vengeur d'âge mûr. Il est ici flanqué d'un acolyte qui est l'archétype du sidekick sympa et fidèle, mais qui s'avèrera essentiel à l'intrigue par les révélations qu'il apportera. Face à eux, John Carroll campe un notable qui tient la ville sous sa coupe et, bien qu'il soit la cible de la vengeance de Randy Scott, il se révèle un méchant plus ambigu qu'il n'y parait de prime abord.

Ce côté anti-manichéen est sans doute l'aspect le plus intéressant du film, puisque ce qui nous apparait de prime abord comme une banale histoire de vengeance bien légitime se révèle en fin de compte beaucoup plus nuancé qu'il n'y parait. Et si au fur et à mesure du film, les motivations de Scott se feront moins évidentes (ou du moins le spectateur se rend compte que sa vengeance n'est plus justifiée, au point de percevoir l'acharnement de Scott comme un déni de justice), dans le même temps le personnage de Carroll se verra humanisé par l'intervention d'un personnage féminin envers qui il fait preuve de sentiments visiblement authentiques. Ça reste un salaud opportuniste et avide de pouvoir, mais dans un genre où les méchants sont souvent des archétypes ambulants, c'est plutôt agréable de voir un personnage un tant soi peu nuancé.

A part ça, le film est globalement très conventionnel. Western urbain, l'action est généralement confinée en intérieurs, qu'il s'agisse de la grange où se retranchent pendant une partie du film Scott et son acolyte, ou le saloon dans lequel la population observe l'évolution de la situation. La mise en scène est donc assez sobre, Boetticher opte d'ailleurs pour un 1.85, preuve de la volonté de traiter son sujet de façon plus intimiste, plutôt que de faire la part belle aux paysages et aux plans esthétisés. Je regrette tout de même que le film ne fasse pas preuve de plus de tension, vu le sujet (un homme retranché dans une grange, seul contre tous), je trouve que Boetticher traite ça de façon un peu pépère (on n'a pas le sentiment que Scott est réellement en danger). A mon avis, il s'agit là du film le moins bon du corpus Scott/Boetticher, même s'il reste très plaisant à suivre. :)

6.5/10
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 27 Fév 2013, 17:27

Ah bein moi c'est clairement mon préféré derrière 7 hommes à abattre.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Count Dooku » Mer 27 Fév 2013, 19:40

Non des films comme L'Homme de l'Arizona ou La Chevauchée de la Vengeance me paraissent quand même nettement supérieurs (ne serait-ce que visuellement, avec le scope qui fait bien pour Ride Lonesome).
Du reste, Tavernier est encore plus dur que moi puisque dans les bonus c'est tout juste s'il considère pas Décision à Sundown comme un film juste moyen, j'ai trouvé qu'il était particulièrement dur en visionnant son commentaire après le film (mais après quelques jours de recul et surtout après avoir vu les films suivants, je comprends mieux ses réserves).
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Aventurier du Texas (L') - 7,5/10

Messagepar Count Dooku » Jeu 28 Fév 2013, 16:13

L'Aventurier du Texas (Buchanan Rides Alone), Budd Boetticher, 1958


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L'Aventurier du Texas est un western un peu atypique dans le corpus Scott/Boetticher, une sorte de récréation plus légère où Randy Scott délaisse le personnage du vengeur taciturne pour incarner un héros décontracté et un peu gouailleur (il faut voir son attitude nonchalante devant le tribunal, alors qu'il est à deux doigts d'être condamné à mort). Arrivant comme un cheveu dans la soupe dans une ville sous la coupe des trois frères Agry (l'un est juge, l'autre shérif et le troisième tient l’hôtel de la ville), l'étranger va se retrouver un peu malgré lui impliqué dans le meurtre du fils du juge Agry. S'ensuit une série de péripéties où les frères vont sans cesse se tirer dans les pattes afin de prendre la tête de la ville et d'empocher une copieuse rançon, et évidemment Randy Scott va être le grain de sable qui va complètement faire capoter les plans des frangins.

Comme je l'ai dit, L'Aventurier du Texas se veut plus léger que les autres films du duo, et tant le ton du film que le comportement des personnages s'inscrivent dans cette volonté de légèreté. Les frères sont des personnages plus pathétiques que réellement menaçants, leurs luttes fratricides apparaissent plus navrantes que tragiques, et le troisième frère est même un personnage plutôt comique, traînant sa silhouette pataude tout au long du film. Le rythme est enlevé, ce qui est le cas de l'ensemble des films du corpus (qui sont des films courts, condensés), mais se révèle particulièrement flagrant dans celui-ci, le scénario n'étant pas avare en rebondissements et en retournements de situation. A l’instar de Décision à Sundown, Boetticher filme en 1.85, mais contrairement au film précédent, l’action n’est cette fois pas concentrée dans des décors urbains mais se permet quelques scènes en extérieur, même si l’essentiel du film se déroule en ville. C’est davantage un western qui se concentre sur ses personnages et ses dialogues, offrant quelques personnages secondaires très réussis (comme le jeune Texan qui se lie d’amitié à Scott juste en raison de leur origine commune), mais tout en délivrant quelques scènes d’action intéressante, telle la fusillade finale sur le pont, qui fait preuve d’une intensité remarquable. Une belle réussite que ce Buchanan Rides Alone!

7.5/10
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Film: Aventurier du Texas (L')
Note: 5/10
Auteur: Scalp

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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Ven 01 Mar 2013, 10:16

Le seul film du duo que j'ai pas encore vu.
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Killbush » Ven 01 Mar 2013, 13:06

Ça me fait penser qu'il faut que je commence mon coffret :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Territoire des Loups (Le) - 6,5/10

Messagepar Count Dooku » Mar 23 Avr 2013, 10:22

Le Territoire des loups (The Grey), Joe Carnahan, 2012


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Petite déception pour ce film dont j'attendais beaucoup, mais qui, en dépit de solides qualités de mise en scène, présente trop de défauts que pour s'imposer en véritable référence du genre.
Ça démarrait pourtant bien, le début est particulièrement intense, qu'il s'agisse de la mise en place du personnage de Neeson et son trauma, ou du crash vraiment éprouvant (je ne me souviens pas avoir vu souvent des crashs aériens aussi crédibles au ciné, on s'y croirait), les 20 premières minutes sont pour moi une véritable réussite, et annoncent un survival de haute volée. Malheureusement, dès l'introduction des loups, mon enthousiasme est retombé, la faute à des CGI qui laissent trop apparaitre le caractère artificiel des vilaines bébêtes. Pour moi c'est rédhibitoire : ces loups font faux, j'ai l'impression de voir des monstres sortis d'un film fantastique (sans parler de leur comportement), du coup je ne parviens plus à garder le contact avec le caractère survival réaliste du film. Surtout que pratiquement tout est axé sur eux, certes le froid polaire et le relief du terrain (la scène du ravin) viennent également mettre des bâtons dans les roues de la petite troupe, mais à la limite on ne ressent pas tellement ces dangers tant le film fait tout pour nous souligner que les loups sont la menace N°1. C'est le sujet du film vous me direz mais j'aurais aimé que tout ne tourne pas autour de ça non plus, dans The Descent par exemple les monstres n'interviennent qu'à la moitié du film, auparavant les personnages en chient déjà bien à cause de leur environnement.

Autre problème, si le scénario ne casse pas des briques mais reste efficace compte tenu du genre, il y a en revanche de gros soucis d'écriture au niveau des personnages. C'est bien simple, on se croirait presque dans Prometheus tant les personnages sont développés à la truelle, bien stéréotypés et dont les réactions sont tout sauf crédibles compte tenu des circonstances. Passons sur le blaireau de service qui se fait finalement zigouiller assez rapidement, en revanche j'ai halluciné devant le personnage campé par Frank Grillo, dans le genre gros con aux réactions vaaaachement crédibles il fait fort (la scène autour du feu, j'ai halluciné tellement j'ai trouvé ça pathétique). Il n'y a guère que Liam Neeson qui tire son épingle du jeu, normal son personnage est le seul qui ait bénéficié d'un certain soin (le traitement de son trauma est particulièrement réussi, ça reste évasif -à aucun moment il n'en fait part aux autres- mais on perçoit vraiment à quel point le personnage est profondément marqué par ce drame). Les autres, ce sont des pions à sacrifier, on ne s'attache tout simplement pas à eux (ce qui est pour moi un GROS défaut dans un survival).

Alors, restent évidemment un certain nombre de qualités. Outre le début très intense et réussi, je retiens une réalisation très soignée, avec une photo vraiment magnifique (c'est l'un des premiers films que j'ai visionné sur mon nouveau Panasonic ST60, et franchement j'en ai pris plein les yeux, d'autant que le BR est magnifique :shock: ). Neeson, comme je l'ai dit, est vraiment bon dans ce film, et j'irais même jusqu'à dire qu'il le porte littéralement sur ses épaules, à la fois par son charisme et sa présence physique (c'était vraiment l'acteur parfait pour ce rôle, d'autant que vu qu'il a lui-même perdu sa femme il y a quelques années, on le sent vraiment proche de son personnage).
Bref, un film plaisant, mais décevant compte tenu du potentiel.

6.5/10
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Detective Dee : Le Mystère de la Flamme Fantôme - 6/10

Messagepar Count Dooku » Mar 30 Avr 2013, 09:19

Détective Dee : Le Mystère de la flamme fantôme, Tsui Hark, 2010


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Bien qu'il s'agisse sans doute du cinéaste hong-kongais le plus adulé (avec John Woo, et dans une moindre mesure Johnnie To), je n'ai jamais été particulièrement fan du cinéma de Tsui Hark. J'étais passé complètement à côté de Time and Tide (brouillon et scénar décousu), son épisode du Syndicat du Crime est ennuyeux, Zu est un sommet de kitscherie, Il était une fois en Chine m'a laissé plutôt froid (mais à revoir, vu qu'entre temps les suites m'ont davantage enthousiasmé) et The Lovers ne m'avait pas convaincu à cause de son humour lourdingue dans sa première partie. Il n'y a guère que The Blade que je porte en très haute-estime, le considérant même comme un chef d’œuvre.
Malheureusement il n'en est pas de même pour ce Detective Yee, qui me laisse la même impression que la majorité des films du cinéaste : sympa mais sans plus.

D'emblée, ce qui frappe avec ce film, c'est son ambition : CGI à foisons, plans spectaculaires, on est clairement dans le haut du panier de la production HK. Je dois dire que le film m'a semblé un peu trop numérique à mon goût, d'autant qu'il n'y a rien à faire, même un gros budget hong-kongais est loin de rivaliser avec le savoir-faire américain dans ce domaine, et ça se voit à l'écran. Reste que le film est loin d'être désagréable visuellement, Hark a toujours été un remarquable formaliste et il le prouve une fois encore avec ce Detective Dee.
Côté scénario, par sa dimension fantastique et son côté un peu foutraque (les situations et les personnages se succèdent à un rythme serialesque) le film m'a rappelé les œuvres de Chu Yuan, en particulier le dytique Le Complot des Clans/L’Île de la Bête, ce qui n'est pas forcément un bon point pour moi vu l'ennui que j'avais éprouvé à la vision de ces films. L'enquête proprement dite est ainsi diluée dans une série de péripéties pas toujours très intéressantes (le passage dans le Marché Fantôme, perso ça m'a un peu saoulé), avec en toile de fond des intrigues politiques (comme chez Chu Yuan, toujours), mélangés à une grosse dose de fantastique pas toujours bienvenue (le coup de la transfiguration, c'est aussi con que moche visuellement). Naturellement, Wu-xia-pian oblige, on a droit à un certain nombre de combats mais de ce côté-là aussi, le film est plutôt décevant, tant les joutes m'ont semblées fades point de vue chorégraphie (faut dire les acteurs sont pas vraiment des artistes martiaux) et visuellement alourdies par un abus d'effets numériques, et ce malgré la caution Sammo Hung.

Un film somme toute plaisant mais qui ne me fera toujours pas dire que Tsui Hark est un génie.

6/10
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Re: [Count Dooku] Mes Critiques en 2013

Messagepar Logan » Mar 30 Avr 2013, 09:23

Scalp entre celle la et Harakiri il va pas savoir ou donner de la tête quand il va arriver :eheh:
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