[Pathfinder] Mes critiques en 2013

[Heatmann]

bonne idee pour le connard de mois ! en plus j ai mater du gosling

[Pathfinder]

Vais prendre soin à bâtir un vrai all star game d' ici la fin d'année!

[zack_]

Me suis sacrifié pour le peuple! Tu vas pas craquer pour le voir quand meme?!

Why not pour Burton avant tout
Enfin c'est pas ma priorité

[Pathfinder]

Dernier des mohicans, boucle a l'instant. 20 ans après, la classe reste intacte.

[osorojo]

L'un des films que je préférais dans mon adolescence. J'aimais beaucoup la soeur blondie

Et puis sérieux, ce Chingachgook, quelle grande classe. Sa scène finale est juste ultime, avec cette bande son d'une puissance folle. Brro, frissons !

[Pathfinder]

Quelle puissance ce dernier quart d'heure!
Pas un dialogues, des images de toutes beauté, des ralentis travailles et un DDL incandescent! Comme tu dis frissons!!!!

Puis Magua quoi! Putain de bad guy sans pitié!

[Pathfinder]

Soyez sympas, rembobinez 9/10

Avec Be kind rewind, Michel Gondry balance son vibrant hommage à tous ceux qui ont grandi dans les vidéoclubs. Ce film parlera évidemment aux rats de linéaires passant leur samedi après-midi à la recherche d’un bon plaisir coupable. C’était l’époque béni ou ce bon vieux loueur vous tenait le crachoir pendant des heures vantant les mérites de la nouveauté du moment ou du evil dead culte que tout le monde s’arrache. Forcément, le film m’a touché, m’a rappelé cette vie de quartier tournant autour de ce type de commerce, plateforme de tous les échanges. Avec peu de moyens et beaucoup, beaucoup d’inventivité, il narre les péripéties de deux « clerks » devant refaire les plus grands hits de notre enfance. Forcément on commencera avec Ghostbusters, le block de 1984 qui a bercé le début de notre adolescence. Et là tout y passe ! Les séquences les plus cultes sont « suédées » avec finesse et respect. Le film aurait pu être dévoré tout cru par ces courts métrages originaux mais Gondry choisi d’instaurer, en parallèle, une émotion palpable par le biais d’un quartier aussi attachant que sympathique. Et plutôt que de tourner en rond avec un concept original, il l’utilise à bon escient pour livrer un final poignant narrant la vie de la légende locale. Déclaration d’amour au cinéma, cette conclusion prend aux tripes et c’est avec une larmichette et un sourire en coin que j’ai quitté ces personnages hautement sympathiques.

Feel good movie doublé d’une comédie émouvante, Soyez sympas fait partie de ces films de potes à l’empathie et à l’identification immédiate. A ranger entre Smoke et Mallrats, Be Kind rewind se mange un 9 direct. Ce sera trop pour certains mais la note n’est certainement pas usurpée pour un produit me rappelant la belle époque.

[Dunandan]

Je l'aime bien ce film et je me retrouve dans ce que tu dis, mais je trouve que ça manque quand même un poil de folie pour être vraiment marquant.

[Dunandan]

Wolfman 2010 6/10

Wolfman a traversé moults écueils avant d’arriver sur les écrans en 2010. Cette génèse houleuse aura permis de remettre sur le devant de la scène le sympathique Joe Johnston. Habitué à jongler avec les effets spéciaux pointus et les gros budgets, ce solide artisan livre une copie somptueuse et plastiquement inattaquable (les décors, les habits, les séquences de nuit, la bâtisse des Talbot, tout est maitrisé pour livrer une ambiance poético baroque parfaite). Mais le revers de la médaille est que Johnston n’arrive pas à donner un semblant d’humanité à cette histoire de malédiction familiale. Beaucoup de questions restent en suspend sur les motivations du père, la relation avec la mère et le vrai pourquoi du combat final. Rien n’est réellement approfondi et c’est à un rythme un brin décousu que le film avance. Le recours au gore fait évidemment plaisir surtout dans un gros film de studio mais n’arrive pas à faire oublier les manques. Benicio del Toro semble être celui qui croit le plus aux enjeux dramatiques se démenant pour donner du corps au personnage de Talbot. Malheureusement ni Hopkins (étonnement en retrait) ni Weaving ne sont impliqués. L’un comme l’autre paraissent absents, comme ennuyés par les errements du script. Cela doit faire la troisième fois que je vois ce Wolfman et à chaque fois persiste ce sentiment de déception. J’ai assisté à un spectacle à la fois beau et macabre mais qui sonne comme fortement creux à l’heure du bilan final. Même la version longue tant vantée ne permet pas de combler les failles béantes de la relation entre Talbot père et fils.

Malgré tout pour son ambiance magnifique, je le place dans le top 5 de mes films en lien avec la lycanthropie. Il se permet même de talonner le vieillissant Howling de Joe Dante ! Ca tombe bien, il est bientôt au programme…


Rappel de mon top 5 :
1- Le loup garou de Londres
2- Waxwork
3- Monster squad
4- Hurlements
5- Wolfman

[Alegas]

La princesse et la grenouille 5.75/10

Je ne suis pas vraiment un fanatique du Disney old school. Les princesses, les princes, les grenouilles, le baiser, j’y vois comme un signal d’alarme se rapprochant à toutes berzingues. Et quand j’ai su que la firme de Mickey se remettait aux bon vieux contes d’antan, j’ai craint le pire pour leurs finances. Cendrillon, la belle et la bête, les chansons horribles, tout concourait à fuir le plus loin possible. 2années de paternité et un coffret Disney plus tard, je découvre le film. Bon, ça se regarde finalement bien et j’ai même apprécié la tentative de rajeunir les codes en se moquant gentiment. Mais pourquoi transformer automatiquement ce type d’histoire en comédie musicale ? Les chansons sont horribles et j’ai vraiment eu du mal à faire abstraction des textes qui représentent tout ce que je peux détester dans le genre. Mais après coup, il reste un film sympathique, rythmé, plutôt bien foutu techniquement et assez marrant (la blonde pouf et les cajuns qui en prennent plein la poire).

[Alegas]

Safe 8/10

Que j’aime la tournure que prend la carrière de Jason Statham!

Killer Elite avait déjà amorcée un intéressant virage vers les 80’s burnées. Mais il faut bien avouer que Safe s’en imprègne jusqu’à l’os tant il livre un vrai concentré de bastonnades primaires en total rupture avec le formatage actuel pour ados. Le réalisateur se fait donc un malin plaisir d’épurer au maximum son intrigue pour retrouver la sève des actionners de la belle époque. Ici, on a une unité de lieu, un enjeu simple et un homme face à une multitude d’ordures. Délesté des obligations commerciales d’un gros budget, Safe retrouve un sens de la radicalité qui fait plaisir. La violence est sèche, les gunfights réalistes et surtout personne n’est blanc bleue. J’avoue avoir un faible pour les sombres histoires de flics pourris. Et de ce point de vu là, l’amateur que je suis sera comblé. Avec un recours très léger aux CGI (les plans dans les rétros), Boaz Yakin torche une péloche d’action idéale pour renouer, l’espace de 90 minutes, avec un cinéma couillu révolu. Vous vous rappelez bien cette époque ou ça tirait partout, ou le héros se protégeait avec des innocents, ou l’on insultait tout et tout le monde, ou les gerbes de sang maculaient le décor, ou les flics étaient tous des ordures ? Ca fleurait bon le besoin primaire. Dans cette logique, je vois Safe comme un cousin lointain de l’année du dragon à la différence près que Stanley White aurait appris à botter des culs entre temps. Je n’ai effectivement pas pu m’empêcher de faire le lien, tout le long, avec le film de Michael Cimino. Ca tombe bien, il fait partie de mes polars de chevet. Coté action, nous sommes clairement dans le haut du panier des productions Tatane. Pas d’exagérations à l’emporte pièce juste des coups qui font mal.

Mais ce qui sera à retenir surtout c’est l’état d’esprit ambiant ou l’on retrouve, entre deux baffes, l’ADN du culot d’un Friedkin, l’urgence d’un Cimino et la nervosité de tout un pan de l’usine à rêves des 80’s. Pour moi le meilleur Stath’ de très loin avec son frère d’arme Killer Elite.

[Heatmann]

t'as pas aimer the mechanic ?

[Pathfinder]

j'ai trouvé ça trop fait à la va vite. Hormis le fight avec le géant gay, bah ça se regarde d'un oeil distrait.
Mechanic, c'est l'exemple parfait du Tatane Kleenex. Il vaut bien mieux que ça, surtout quand tu connais les crank par exemple.

[Heatmann]

ben attend pas trop de Parker alors , tu sera decut sinon

par contre sont homefront ( ecrit par sly et shooter par gar fleder ) a l'air tout bon face a james franco et frank grillo , tout comme sont drame uk Hummimbirg ( du scenarist de eastern promises ) qui sort bientot ou il joue un ex special force devenue sans domicile en rentrant a la maison

[Pathfinder]

Le Fleder me tente bien tiens, je connaissais pas.

Parker! Depuis les premières BA, j'ai vite abandonné l'idée.