[ERNST STAVRO BLOFELD] Mes critiques en 2013

[Killbush]

Oue ? Django pense à sa gueule c'est très bien comme ça, en faire un sauveur de son peuple aurait été beaucoup trop facile, après tu dis y a pas de fond, oue et ? c'est un film à thèse ? non c'est l'histoire d'un gars qui veut sauver sa femme et qui va découvrir l'amitié.
Et en quoi c'est un cliché de montrer des sudistes racistes ? va y explique moi.

Non mais carrément, il me semble pas que Tarantino avait pour intention de faire The film sur l'esclavage. Way, tu ferais bien de lire son long entretien que Scalp avait posté sur le topic du film, tu comprendrais mieux ses intentions.

[Alegas]

Critique de films (5)

The master

De Paul Thomas Anderson

En attendant la sortie de « Vice caché », Paul Thomas Anderson (There will be blood, Punch drunk love, Boogie nights…) revient avec le bien étrange « The master ». Souvent présenté comme un film traitant des ravages de la guerre chez les soldats américains de retour du conflit dans le pacifique au milieu du XXème siècle, ce 7ème long métrage traite en réalité de l’emprise des sectes sur les esprits fragiles.

Lessivé psychologiquement, empreint à des pathologies nerveuses qui l’ont pour ainsi dire rendu obsédé sexuel, le désœuvré vétéran Freddie, incarné par le brillant Joaquin Phoenix, ne tarde pas à tomber sous la coupe de son maître, Lancaster Dodd. A savoir Phillip Seymour Hoffman, le cerveau manipulateur de « La Cause », sorte de préfiguration familiale de ce que sera l’Eglise de scientologie. Celle-ci s’est d’ailleurs reconnue dans le film, ce qui n’a pas manqué de faire polémique aux Etats-Unis.

Là où « The master » surprend au point qu’il laissera certains spectateurs sur la touche, c’est qu’il n’aborde aucun de ses deux thèmes entremêlés comme on s’attendrait à ce qu’il le fasse.
Le découpage des scènes, le rythme lancinant de l’ensemble font qu’on attend longtemps que le film décolle alors qu’en fait il ne fera tout le long que suivre ce faux rythme de croisière.

La relation entre le disciple et le maître est le principal atout du film. Mais cette partie d’échecs est davantage embellie par l’extraordinaire jeu d’acteurs que part la monotonie ce qui se passe en réalité entre les deux personnages. Bien que brillamment réalisées, les situations sont assez vite répétitives dans un film de 2h17 qui aurait pu être élagué.

Au final, même si on ne s’ennuie pas à mourir, on reste avec ce sentiment amer d’être passé à côté d’un grand film potentiel tant les dialogues sont travaillés et la maîtrise technique est présente à chaque plan. C’est sans doute la raison pour laquelle « The master » suffira au bonheur de certains cinéphiles.


5,5/10

[Mark Chopper]

Euh... Vice caché (que je suis en train de lire) n'a pas encore été tourné. Problème de tournure de phrase ?

[ERNST STAVRO BLOFELD]

C'est corrigé merci

[francesco34]

Je suis le seul à pas lui avoir mis la moyenne finalement?
Déjà TWWB malgré ses qualités j'adhérais pas, mais là c'est encore pire je trouve... Je me suis ennuyé comme rarement.
Et le jeu de Phoenix, on est entre le génie et le plus gros cabotinage de l'histoire, déroutant.

[ERNST STAVRO BLOFELD]

J'ai trouvé les acteurs très convaincants voire bluffants mais l'histoire est trop mollassonne à mon goût. Tout ça manque de piment.

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Bilan cinéma janvier 2013

Cinéma :

1. Zero dark thirty (Kathryn Bigelow) : 8/10
2. 7 psychopathes (Martin McDonagh) : 8/10

3. Django unchained (Quentin Tarantino) : 7,5/10
4. Renoir (Gilles Bourdos) : 7,5/10

5. Lincoln (Steven Spielberg) : 6/10

6. The master (Thomas Paul Anderson) : 5,5/10

7. Un prince presque charmant (Phillipe Lellouche) : 4,5/10


Blu ray/DVD/TV :

1. Le silence des agneaux (Jonathan Demme) : 9,5/10

2. Le crime était presque parfait (Alfred Hitchcock) : 8,5/10

3. Drive (Nicolas Winding Refn) : 8/10

4. Mystic river (Clint Eastwood) : 7,5/10

5. Bone collector (Phillip Noyce) : 6,5/10