[oso] Mes critiques en 2013

[osorojo]

Je peux comprendre cet acharnement

[Dunandan]

ZATOICHI : LA BLESSURE

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Shintaro Katsu (1972) | 7.5/10
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Quand Shintaro Katsu passe derrière la caméra pour s'approprier le personnage qui l'a rendu célèbre, il le fait sans complexes aucun pour délivrer l'un des plus tortueux épisodes de la saga. Noir en diable, d'où l'espoir et l'optimisme sont aux abonnés absents, La blessure surprend à la fois par sa réalisation inspirée mais aussi par cette tonalité si crue qui y fait rage. Et si les ingrédients qui font cet opus sont sensiblement les mêmes que ceux qui ont donné vie à la saga jusqu'ici, l'acteur réalisateur aux commandes va aller beaucoup plus loin que ses prédécesseurs dans sa déconstruction de ce personnage charismatique qu'est le masseur aveugle. Pour preuve, il n'hésitera pas à mutiler ce héro qui fait pourtant partie de lui, lors d'un final définitif pendant lequel zatoichi va se livrer à un ballet martial terriblement morbide.

Outre ce côté très pessimiste du film qui surprend, il n'y a en effet jamais une petite fenêtre de répit proposée au spectateur pour qu'il puisse respirer, c'est également la beauté formelle de La blessure qui force le respect. Faisant bien plus qu'habiter totalement ce personnage qu'il connait par coeur, Shintaro Katsu se pose comme un esthète accompli et imprime sur l'écrans diverses inspirations qui donne à cet épisode un cachet indéniable. Que ce soit lorsqu'il pose sa caméra pour des instants contemplatifs du plus bel effet ou à l'occasion de duels incisifs et marquants, Katsu s'applique pour nous offrir son meilleur. Le résultat est très beau et ne manque pas de panache.

Petite réserve tout de même sur ce côté extrêmement noir du film. J'ai parfois trouvé que l'histoire tirait un peu trop sur la corde sensible, à travers notamment cette histoire fraternelle entre une très jeune prostitué et son petit frère. J'ai trouvé cette trame narrative parallèle beaucoup trop appuyée et un peu facile dans son dénouement pour que j'y croie réellement. C'est dommage car ça vient plomber un script déjà bien pendoire, un peu trop tout de même à mon goût.
Toujours est-il que cet effort d'appropriation qu'a fait Shintaro Katsu avec cet avant dernier épisode du coffret Wildside est à saluer, il nous offre en effet l'un des opus les plus marquants de la saga. Quand on voit la qualité des autres numéros, inutile de préciser que c'est un beau tour de force.

[osorojo]

UNDERWORLD USA

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Samuel Fuller (1961) | 7.5/10
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Superbe exercice de style que ce film noir arrosé de vengeance dont la photographie globale est à tomber. Fuller est un virtuose de la composition et nous livre pendant 1h30 des plans magiques qui flattent notre rétine sans interruption. Au service d'ambiances tantôt poisseuses, tantôt presque glamours, le cinéaste se plait à voguer entre différentes tonalités pour faire de son film un mélange réussi aux saveurs aussi diverses que percutantes. Des différentes mises à mort qu'il met en scène par l'intermédiaire d'un personnage très charismatique, incapable de la moindre compassion, à la petite romance, maladroite mais bercée d'un amour maternel touchant, Underworld USA navigue entre les genres avec aisance.

On pourra cependant reprocher à cette histoire de vengeance un petit manque de profondeur, davantage de caractérisations du camp adverse aurait en effet été appréciable pour que la rage du protagoniste, joué par un Cliff Robertson au diapason, soit plus palpable. En l'état, même si on se prend d'affection pour ce dernier, on a du mal à jubiler lorsqu'il met son diabolique plan, quoiqu'un peu prévisible, à exécution. La fin en pâtit également légèrement, à force de vouloir jouer sur tous les tableaux et d'épurer son film au maximum, Fuller ne nous implique peut être pas suffisamment pour que l'on soit atteint plus que ça par son ultime souffle tragique.

Heureusement, il reste cette recherche d'ambiance perpétuelle, à coup de noirs et blancs somptueux et de cadres surprenants qui empêche de poser trop de questions. Nos yeux sont sur le qui vive, nourris par cette réalisation inspirée que met en oeuvre Fuller jusqu'à la satiété.

[osorojo]

LES ARTS MARTIAUX DE SHAOLIN

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Chia-Liang Liu (1986) | 6/10
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Un petit peu mollasson ce Chia-Liang Liu. Propulsé par un rythme narratif assez laborieux, on peine à se plonger dans cette histoire de vengeance peu passionnante et quelque peu tirée par les cheveux dans son dénouement. Heureusement, le réalisateur de la 36ème chambre en a sous la semelle et nous gratifie d'une réalisation inspirée. Inspirée dans ses choix de cadres qui souvent savent nous flatter la rétine, inspirée dans ses chorégraphies martiales qui permettent au film de se tenir, notamment dans sa dernière partie lors de laquelle les arts martiaux sont sur le devant de la scène. L'autre réel intérêt du film, c'est Jet Li, virtuose de la savate, il porte le film par ses aptitudes impressionnantes.

On est certes loin de la trilogie ultime du réalisateur, mais Les arts martiaux de Shaolin possède bel et bien les qualités propres à ce grand nom de la Shaw brothers. Il permettra en tous les cas aux amateurs du genre de passer un joli moment, sinon mémorable, bien divertissant, pour peu qu'ils se fassent violence afin de passer une petite demie heure un peu molle en début de métrage.

[pabelbaba]

Justement je trouve que la réal de LCL n'est pas terrible pour le coup. Ca se voit qu'il ne sait pas tourner en extérieur. Les magnifiques décors de la Chine Mainland ne sont pas du tout mis en valeur (surtout pour la partie finale sur le bateau. ). Je préfère les deux autres qui sont assez proches, toujours avec Jet, mais sans LCL (Kids From Shaolin et Le Temple de Shaolin).

[osorojo]

SUPER

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James Gunn (2010) | 6.5/10
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Oeuvre bancale, maladroite, mais pourtant habitée d'une envie de sortir du moule qui fait plaisir et m'a finalement convaincu. Super est un film loin d'être abouti, certains passages sont même presque loupés et bon nombre d'intentions tombent un peu à l'eau, mais l'ensemble a ce panache des petits films qui ne s’embarrassent pas des conventions et se laissent aller à une soif de créativité des plus rafraîchissantes. L'histoire est classique et ne se veut jamais maligne. Son traitement est par contre un peu plus en marge, à coup de personnages complètement frappés et de situations improbables filmées la majeure partie du temps sans esbroufe, à la manière même d'un docu à plusieurs reprises.

Et si ce côté un peu hétérogène, tantôt réaliste, tantôt burlesque, tantôt exagéré à outrance, est l'un des points noirs du film, il le propulse malgré tout au rang des films qu'on n'oubliera pas, dont certaines scènes marqueront nos souvenirs un petit moment. Du final déjanté au montage vif à cette séquence improbable ou Ellen page s'offre son super héro contre sa volonté en passant par ce fracassage de crane au vase en cristal, Super a de quoi surprendre par sa liberté de ton. J'ai pour ma part adhéré complètement à cet affranchissement total que choisit James Gunn de ce qu'on aurait pu attendre de son film. C'est casse gueule, certains rejetteront complètement l'intention, mais ceux qui rentreront dans le trip passeront un bon moment, en compagnie de deux acteurs sans bride aucune, complètement aspirés par leurs rôles barrés respectifs.

Un moment atypique, exagérément sophistiqué par moment, mais également touchant de réalisme quand il s'embarque sur les rails du drame social. Un film hybride où le gore côtoie le burlesque, et le drame rencontre la comédie sociale. Un fourre tout qui ne se tient pas mais trouve le moyen de transporter ceux qui adhérent à cette liberté qui habite la bobine le temps d'une séance peu commune.

[osorojo]

Justement je trouve que la réal de LCL n'est pas terrible pour le coup. Ca se voit qu'il ne sait pas tourner en extérieur. Les magnifiques décors de la Chine Mainland ne sont pas du tout mis en valeur (surtout pour la partie finale sur le bateau. ). Je préfère les deux autres qui sont assez proches, toujours avec Jet, mais sans LCL (Kids From Shaolin et Le Temple de Shaolin).

C'est loin des meilleurs que j'ai vus de lui, mais c'est ce qui sauve le film tout de même Certains choix de cadre sont assez sympathiques et suffisamment soignés pour que je les remarque Par contre, je note les deux films que tu cites, que je n'ai pas encore vus de sa part

[pabelbaba]

Le Temple de Shaolin, c'est carrément la même histoire... Mais attention, c'est pas le SB sorti en France sous ce nom-là.

[osorojo]

Ok, je vais me rencarder

[Jimmy Two Times]

C'est bien fun et barré Super. J'en garde un très bon souvenir malgré le côté foutraque et un peu cheap.

[osorojo]

AU NOM DU PEUPLE ITALIEN

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Dino Risi (1971) | 7/10
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Farce sociale très acerbe à laquelle se prête Dino Risi avec ce film très noir dissimilé sous ses airs de comédies décomplexées. Et si les punchline sont généreuses et prêtent à sourire, derrière cet air décontracté, c'est bel et bien une critique très virulente que livre le cinéaste au moyen d'un humour décapant et de situations métaphoriques qui ne laissent aucune place au doute quant à leur interprétation. D'un grand chef d'entreprise aux méthodes douteuses flirtant avec la légalité qui se fera interroger en costume de général Romain au juge incorruptible qui ne parvient à enfermer dans ses filets de pêche que de petits prises, Risi s'amuse à illustrer son propos par la force suggestive de ses images.

Dès lors, Au nom du peuple italien sonne comme une véritable réflexion sur la société italienne, et bien plus sur les personnages aux idées extrêmes qui la peuplent. Bons ou méchants, peu importe, une pensée non nuancée, beaucoup trop tranchée, semble vouée à l'échec. En témoigne cette fin houleuse, désespérante, presque misanthrope, qui anéantit cette barrière morale qui faisant la différence entre les deux grandes personnalités à l'affiche. Toutes deux incarnées avec brio par des acteurs en forme, dont les personnages jouissent d'une belle écriture, faite de contradiction et de sournoiserie, elles portent le film par leurs belles performance : Gassman impressionne par son débit de parole et Tognazzi trouve le rythme parfait pour donner au juge intègre qu'il incarne ce côté ambivalent qui sert à merveille le film.

Au rang des réserves, on pourra trouver Au nom du peuple italien un peu long par moment et un manque de consistance au niveau des personnages secondaires qui empêchent le film de marquer davantage les esprits (et puis quel dommage de ne pas voir un peu plus la superbe Ely Galleani ). Il n'en reste pas moins un bon moment, très intelligent et amusant, qui brille par sa fin très noire, pessimiste et surtout sans aucune once de bonne morale, qui conclut le propos de jolie manière.

[osorojo]

LA RETAPE

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Joe D'Amato (1985) | 6/10
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Célèbre pour sa série Black Emmanuelle, Joe d'Amato est un polisson qui a filmé de nombreuses jolies femmes sous toutes les coutures dans des films érotiques qui sont, d'après ce que j'ai pu en lire, de valeurs très inégales. Ayant trouvé une petite source sympathique en matière de ciné bis, je me suis laissé tenter par La retape, l'une de ses productions érotiques les mieux considérées et si je n'en suis pas sorti abasourdi, j'ai tout de même trouvé le film assez intéressant à bien des égards.

Outre un casting de charme qui brille par ses jolies courbes et ses visages coquins portant la marque si typique des années 80, La retape surprend par son sujet, politique, voir critique. Prenant place en pleine Italie faciste, il rappelle à notre bon souvenir la guerre italo étiopienne par l'intermédiaire de la seule présence masculine du film. Haut gradé dans l'armée mussolinienne, il revient au pays avec un trophée particulier qui viendra semer le trouble dans son foyer, qu'il partage avec sa nouvelle femme et sa secrétaire faussement pudique.

Ne nous mentons pas, il est évident que ce contexte politique n'est pas le point central du film, mais il a le mérite d'exister et plus que cela même, il finit même par devenir le fil rouge du récit. Cette esclave kidnappée par l'italien va inverser les rôles en prouvant que le véritable cerveau de l'histoire est le sien. En ce sens, la retape est un film intelligent et finalement très subtile. On retrouvera cette nuance également dans les scènes érotiques, qui jouissent du savoir faire photographique de D'Amato. Ce dernier, armé de son oeil malin et de jeux de lumières très précis, rend les effeuillages généreux de ses jolies actrices savoureusement glamours. Leurs jeux saphiques récurrents auxquelles elles se livrent possèdent un érotisme très marqué qui ne demande qu'à être prolongé. Mais l'homme prendra également de court son spectateur dans une dernière partie brutale qui n'a plus rien de stimulant mais donne à la retape un côté sombre qu'on n'aurait pu lui prévoir.

Pour une première incursion dans le cinéma de D'Amato, ce fut intéressant et divertissant. Je pense continuer à voir d'autres films du bonhomme, j'ai sous le coude Blue Holocaust qui a plutôt bonne répute dans un autre genre, je vais peut être m'y essayer prochainement.

[osorojo]

THE DAY

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Douglas Aarniokoski (2011) | 4.5/10
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Tout ce que j'ai pu lire de super négatif à propos de ce The day a fait que finalement la pillule est bien passée. En mode 0 exigence, je me suis laissé cueillir par les quelques bons côtés du film, comme ses exécutions plein champ sans peur et sans reproche, et son côté assez nihiliste qui fait plaisir, à l'image de sa fin bien brutale qui fait sourire. Il est clair qu'il ne faut pas en attendre grand chose d'autre, des acteurs pas très crédibles aux cgi assez basiques et grossiers, The day manque de savoir faire, c'est indéniable.

Il témoigne également d'une direction d'acteur assez exotique, on a l'impression que les acteurs ne sont jamais aidés par une réalisation tout juste fonctionnelle, destinée à produire une image sans vraiment la réfléchir. Je pense qu'il y avait mieux à tirer des comédiens à l'affiche, pour le coup, entre le Charlie prophète auquel on ne croit jamais et les deux leads féminins assez burlesques, c'est plus qu'en roue libre. On pourra aussi se demander pourquoi avoir opté pour une image en niveau de gris, alors que ça n'apporte rien au film. Quitte à virer la couleur, autant jouer avec le noir et blanc pour jouir de ses avantages. Là, on est dans un entre deux, qui témoigne d'un manque d'ambition évident.

Résultat des courses, je n'ai pas trouvé que The day soit la bousasse intersidérale vendue partout, mais c'est clair qu'il n'est pas non plus une réussite. Juste un petit moment à passer en mode exigence 0 en rigolant devant les cous qui se font trancher et les looks improbables des différentes personnages auxquels on a enlevé la couleur.

[Dunandan]

BLUE SPRING

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Toshiaki Toyoda (2001) | 9/10
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Blue Spring est un souvenir particulier pour moi puisque c’est avec lui que j’ai découvert Toshiaki Toyoda, qui est, avec Sion Sono, le réalisateur japonais des années 2000 qui m’a le plus enthousiasmé. De son enivrante bobine, empreinte de poésie noire et d’images cinglantes, se dégage une vive habileté à dépeindre un japon acnéique instable, dont les comportements extrêmes sont tempérés par un romantisme lyrique, de façon à faire des jeunes chiens fous qui vocifèrent à l’écran les vecteurs authentiques d'une perdition étourdissante, peut être plus silencieuse dans la réalité, mais non moins destructrice.

Toshiaki Toyoda opte pour une mise en scène épurée qui s’appuie sur son solide sens de la composition. Ses caméras placées avec précision s’associent à son impertinent talent à choisir le point de vue singulier qui donnera le plus de percussion à la violence frontale qui assaisonne son film. D’une subtilité rare, cette dernière n’est jamais exploitée pour choquer gratuitement, au contraire, elle accompagne la beauté graphique de ses images pour dérouler un propos fait de fausses apparences.

Ce masque métaphorique arboré en société, qui est tout sauf le reflet de l’être tiraillé qui le porte, est au centre de son film. On peut avoir l'air d'un dur sans en être vraiment un, guidé par un désespoir qui transforme les traits pour en restituer une image erronée. Comme on peut être plus tempéré mais dangereux, à l'image du protagoniste, chef de gang malgré lui, propulsé à cette place uniquement par son sang froid à toute épreuve qui en fait le centre de cette attention qu'il essaye pourtant d'éviter.

On en vient à l'autre prouesse de Blue Spring, ses petites gueules avantageuses qui, par la force d’une direction d'acteur à toute épreuve, parviennent à dépasser aisément l’image peu rugueuse qu’on leur prête au prime abord. Les ados sont tous très convaincants, mention spéciale aux deux personnalités qui s'affrontent à coup de regards acérés et d’enchaînement de mandales dans ta tronche. Ryūhei Matsuda impose à l'écran son charisme et sa force tranquille tandis que Hirofumi Arai joue la carte de l'excès pour coller au côté versatile de son personnage. Une vraie réussite qui permet à cette histoire hors norme de s'imposer comme réelle dans les esprits. En tout cas, le message qu'elle véhicule chamboule les cœurs, visse les corps aux sièges jusqu’à les empêcher de se lever quand le générique de fin offre sa présence.

Blue Spring s'impose comme une oeuvre sans concession, qui sait rester à la fine frontière séparant l’exagération extrême qui lui serait nuisible de la sobriété maîtrisée. De cette harmonie remarquable surgit un élégant uppercut qui ne manque pas de se faire une place de choix dans les esprits à l'occasion d'un final mémorable. Une porte d'entrée en or massif dans l'univers d'un réalisateur qui a su craquer l’allumette qui éveilla en moi une féroce envie de découvrir ses autres films.

[Mark Chopper]

Voilà qui fait plaisir

Tu es mûr pour le reste. Je pense que le mieux est de découvrir sa filmo dans l'ordre maintenant