L'ANTRE DE LA FOLIE
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John Carpenter (1994) | 8.5/10
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John Carpenter (1994) | 8.5/10
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Impressionnant de maîtrise et on ne peut plus stimulant au niveau des thématiques qu'il aborde, l'Antre de la folie est un film pourtant difficile à cerner. Si l'on comprend à la fin ce qui s'est plus ou moins joué devant nos yeux, il est tout de même délicat de parvenir à saisir l'intégralité du discours de Carpenter. Ce dernier, en à peine 90 minutes de film, nous offre tellement de pistes à réfléchir, d'idées géniales, nécessaires à la construction d'un univers hommage à des références clairement revendiquées du genre horrifiques, que l'on finit la séance épuisé, mais bel et bien rassasié.
Par l'intermédiaire de cette illustration virtuose de la folie, teintée d'une critique acerbe du monde dans lequel il vit, Carpenter nous délivre une oeuvre impressionnante. Offrant par la même un rôle savoureux à l'excellent Sam Neil, il accouche avec cette Antre de la Folie de ce qui sera certainement pour longtemps l'une des référence des films traitant de la folie, mais également une belle source d'inspiration pour celui qui aime les univers fantastiques, assaisonnés à la sauce Lovecraftienne. Avec peu de moyens, Carpenter prouve que le savoir-faire conjugué à un sens de la débrouillardise permet de créer de jolies choses. En témoignent tous ces passages surréalistes qui jalonnent le chemin de John Trent vers sa propre folie. Toujours savamment illustrés par des effets visuels parfaitement dosés, les différentes séquences illustrant l'imaginaire font mouche parce qu'elles sont mues par des idées bien inspirées.
Une belle découverte qui confirme tout bien que je pense de son auteur. Un homme qui a des choses à dire et les dit de belle façon. Difficile en effet de rester de marbre devant la richesse formelle, mais également thématique d'une oeuvre comme l'Antre de la Folie. Elle respire d'une inspiration sans borne et d'une soif de création qui force le respect. Et si ces idées présentes en masses, cette forme magistrale parviennent à convaincre autant, c'est surtout parce que Carpenter ne s'en contente pas. Il les lie par une narration très subtile, qui prend son temps et n'en fait jamais trop. C'est d'ailleurs à mon sens ce qui rend l'Antre de la folie si passionnant. Cette façon qu'a le réalisateur de mêler en permanence imaginaire et réel de sorte que même lorsqu'il semble nous donner la solution, on reste perdu. C'est donc en pleine réflexion que l'on parcourt le générique final, essayant, en vain, de remettre toutes les pièces du puzzle en place, se disant surtout qu'il faudra bien une autre vision pour cerner un peu plus ce voyage envoûtant auquel on vient d'assister.
Par l'intermédiaire de cette illustration virtuose de la folie, teintée d'une critique acerbe du monde dans lequel il vit, Carpenter nous délivre une oeuvre impressionnante. Offrant par la même un rôle savoureux à l'excellent Sam Neil, il accouche avec cette Antre de la Folie de ce qui sera certainement pour longtemps l'une des référence des films traitant de la folie, mais également une belle source d'inspiration pour celui qui aime les univers fantastiques, assaisonnés à la sauce Lovecraftienne. Avec peu de moyens, Carpenter prouve que le savoir-faire conjugué à un sens de la débrouillardise permet de créer de jolies choses. En témoignent tous ces passages surréalistes qui jalonnent le chemin de John Trent vers sa propre folie. Toujours savamment illustrés par des effets visuels parfaitement dosés, les différentes séquences illustrant l'imaginaire font mouche parce qu'elles sont mues par des idées bien inspirées.
Une belle découverte qui confirme tout bien que je pense de son auteur. Un homme qui a des choses à dire et les dit de belle façon. Difficile en effet de rester de marbre devant la richesse formelle, mais également thématique d'une oeuvre comme l'Antre de la Folie. Elle respire d'une inspiration sans borne et d'une soif de création qui force le respect. Et si ces idées présentes en masses, cette forme magistrale parviennent à convaincre autant, c'est surtout parce que Carpenter ne s'en contente pas. Il les lie par une narration très subtile, qui prend son temps et n'en fait jamais trop. C'est d'ailleurs à mon sens ce qui rend l'Antre de la folie si passionnant. Cette façon qu'a le réalisateur de mêler en permanence imaginaire et réel de sorte que même lorsqu'il semble nous donner la solution, on reste perdu. C'est donc en pleine réflexion que l'on parcourt le générique final, essayant, en vain, de remettre toutes les pièces du puzzle en place, se disant surtout qu'il faudra bien une autre vision pour cerner un peu plus ce voyage envoûtant auquel on vient d'assister.