THE MAN WITH THE IRON FISTS
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RZA (2012) | 5.5/10
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Pur film de fan, ni plus ni moins, the man with the iron fists sait faire le show pour mettre dans sa poche les amateurs des films de la shaw brothers. Au programme, bastons furieuses, ambiances musicales improbables qui cartonnent, coiffures aux allures de perruques et cris stridents décupleurs de Chi qui font crisser les tympans d'un spectateur qui ne peut que sourire devant tant de générosité. Et si le soufflé aurait pu ne jamais retomber si tous ces éléments avaient été mieux mixés, ce n'est malheureusement pas le cas avec ce premier essai de RZA qui y pêche par son ambition démusérée en rapport à sa faible expérience en matière de production audio-visuelle.
En effet, si le mec excelle dans son monde, il parvient difficilement à tenir la barre de la réalisation sur son premier film. On termine les hostilités assez fatigué par cette surabondance d'idées dans la réalisation qui ne s'avèrent être que très peu pertinentes. Les split screens en pagaille finissent par nous faire soupirer, comme tous les inserts sur les armes, les poings ou les pétons qui font voler les mâchoires lors des combats d'ailleurs pas toujours bien mis en valeur. On peut en effet regretter qu'ils ne soient pas tous de la trempe de ce passage faisant la part belle aux veuves noires, qui commencent de la meilleure des manière, pour tomber dans un brouhaha d'images non contenues qui finissent de faire du combat un brouillon illisible qui image bien ce qu'on peut ressentir devant la plupart des passages martiaux du film. Dommage.
On ressent également ce côté brouillon dans le script de RZA. Multipliant à outrance les personnages, il ne parvient pas spécialement à les rendre homogènes, et finalement aucun ne sort véritablement du lot. Heureusement que les acteurs sont suffisamment investis pour palier à ce défaut. Russel Crow, Lucy Liu, Bautista et leurs compèrent semblent avoir pris beaucoup de plaisir à graver l'image de leur pote RZA, leur bonne humeur est suffisament communicative pour nous faire oublier temporairement les défauts du film. Et puis, comment ne pas tomber amoureux de cette brochette de jolis minois qui envahit la bobine. On se laisserait volontiers enfermer dans la tanière de la très charmeuse Madame Blossom
Ressort donc de ce premier film un sentiment partagé. D'un côté on a envie de l'aimer, son côté généreux de fan assumé, cette bonne humeur générale sont en effet attachants mais l'imperfection d'une réalisation beaucoup trop ambitieuse, qui est inutilement parsemée d'effets visuels malvenus font retomber l'enthousiasme de manière irréversible. Au final, pas certain que ce film de fan se regarde une seconde fois jusqu'au bout, il y a en effet fort à parier que certains de ces passages fonctionneront bien mieux extraits de l'ensemble que noyés dans une mixture trop vitaminée.
En effet, si le mec excelle dans son monde, il parvient difficilement à tenir la barre de la réalisation sur son premier film. On termine les hostilités assez fatigué par cette surabondance d'idées dans la réalisation qui ne s'avèrent être que très peu pertinentes. Les split screens en pagaille finissent par nous faire soupirer, comme tous les inserts sur les armes, les poings ou les pétons qui font voler les mâchoires lors des combats d'ailleurs pas toujours bien mis en valeur. On peut en effet regretter qu'ils ne soient pas tous de la trempe de ce passage faisant la part belle aux veuves noires, qui commencent de la meilleure des manière, pour tomber dans un brouhaha d'images non contenues qui finissent de faire du combat un brouillon illisible qui image bien ce qu'on peut ressentir devant la plupart des passages martiaux du film. Dommage.
On ressent également ce côté brouillon dans le script de RZA. Multipliant à outrance les personnages, il ne parvient pas spécialement à les rendre homogènes, et finalement aucun ne sort véritablement du lot. Heureusement que les acteurs sont suffisamment investis pour palier à ce défaut. Russel Crow, Lucy Liu, Bautista et leurs compèrent semblent avoir pris beaucoup de plaisir à graver l'image de leur pote RZA, leur bonne humeur est suffisament communicative pour nous faire oublier temporairement les défauts du film. Et puis, comment ne pas tomber amoureux de cette brochette de jolis minois qui envahit la bobine. On se laisserait volontiers enfermer dans la tanière de la très charmeuse Madame Blossom
Ressort donc de ce premier film un sentiment partagé. D'un côté on a envie de l'aimer, son côté généreux de fan assumé, cette bonne humeur générale sont en effet attachants mais l'imperfection d'une réalisation beaucoup trop ambitieuse, qui est inutilement parsemée d'effets visuels malvenus font retomber l'enthousiasme de manière irréversible. Au final, pas certain que ce film de fan se regarde une seconde fois jusqu'au bout, il y a en effet fort à parier que certains de ces passages fonctionneront bien mieux extraits de l'ensemble que noyés dans une mixture trop vitaminée.