Souviens-toi... l'été dernier, de Jim Gillespie (1997) L'histoire : Le soir du 4 juillet, quatre lycéens enivrés renversent un homme sur la route et décident de se débarrasser du corps pour ne pas compromettre leur avenir...Après avoir craché à la gueule du
slasher en prenant ses codes de haut avec
Scream, Kevin Williamson devient le scénariste le plus
hype de Hollywood à la fin des années 1990 et relance le genre. Il signe alors, toujours en qualité de scénariste, le script de
Souviens-toi... l'été dernier, un autre
slasher... qui tombe dans tous les travers que décriait le film de Wes Craven. Du travail d'opportuniste hypocrite donc, qui ne remplit jamais son contrat. Que peut-on attendre d'un
slasher ? Un tueur iconique ? Pour le coup, avec son look de marin pêcheur, on ne peut pas dire que le charisme et l'effroi soient au rendez-vous. Un
bodycount important et des mises à mort barbares et inventives ? Encore raté. Les meurtres se recensent sur les doigts d'une main et donnent l'impression de découvrir un nouveau concept : le
slasher familial. Exécutions mal torchées et vite expédiées, quelques gouttes de sang pour faire genre... Rien de plus. Et ce n'est pas la mise en scène fonctionnelle qui relève le tout, sans parler d'un casting pour le moins atroce (Jennifer Love Hewitt, Sarah Michelle Gellar, Ryan Phillippe, Freddie Prinze Jr. et Anne Heche : que du rêve !).
Souviens-toi... l'été dernier n'imprime aucune tension et ennuie d'un bout à l'autre. Si encore la sévèrement poumonnée Jennifer Love Hewitt tombait le haut plutôt que de nous infliger sa tronche de cocker insomniaque tout au long de son enquête molle et moisie : mais non, le
slasher familial se montre bien entendu puritain. En résumé : une sacrée daube.
Note : 1/10