Douceur du cocon familial, aventures, maladie, féminisme, courage, déracinement, expériences génétiques, exploitation, magie, écologie...
C'est incroyable ce que ce magnifique dessin animé possède encore de qualités et de choses à dire, malgré ses 30 ans. Et il ne faut pas juste être nostalgique pour le trouver bien supérieur en terme de richesse et de profondeur aux Disney de l'époque ou à la majorité de la production actuelle, Pixar & Co.
Ce n'est pas pour rien que Don Bluth quitta justement Disney pour réaliser ce premier film jugé trop sombre, entraînant avec lui une partie de son équipe. Brisby est un film que les grands réals de DA ont souvent tendance à citer. Et pour cause, la qualité du design, de l'animation et des décors, la quantité et la profondeur des personnages et de l'ambiance si travaillée, en font clairement un des chefs d’œuvre de l'animation. L'histoire est menée tambour battant entre le compte à rebours du grand déménagement et la quête de Brisby envers et contre tous, pour réussir l'impossible, remontant ainsi un passé mystérieux et endeuillé. Le monde des adultes est présenté à hauteur d'enfant et les rapports qui en découlent sont brillamment traités, n'éludant jamais le jeu des alliances et du pouvoir, au détriment des plus faibles.
La grâce du métrage vient aussi de ses personnages iconiques et adaptés aux plus jeunes : des gentils auxquels s'identifier (Mr Ages, Justin), rigolos (Tatie Musaraigne, Jeremy), des neutres fascinants (Grand Hibou, Nicodemus), des méchants patibulaires et flippants (le chat Dragon, les fermiers, Jenner), et son héroïne magistrale, Brisby, un personnage de mère courage magnifique, étoffé et d'une justesse parfaite en terme d'émotions.
Bref un masterpiece oublié qu'il convient de réhabiliter auprès du jeune public et des grands enfants. Ça leur(nous) changera les idées en plus de passer une séance potentiellement culte, scotchés au siège, la peur au ventre, le sourire aux lèvres et finir en faisant passer à nos yeux des larmes à des étoiles d'émerveillement.
C'est incroyable ce que ce magnifique dessin animé possède encore de qualités et de choses à dire, malgré ses 30 ans. Et il ne faut pas juste être nostalgique pour le trouver bien supérieur en terme de richesse et de profondeur aux Disney de l'époque ou à la majorité de la production actuelle, Pixar & Co.
Ce n'est pas pour rien que Don Bluth quitta justement Disney pour réaliser ce premier film jugé trop sombre, entraînant avec lui une partie de son équipe. Brisby est un film que les grands réals de DA ont souvent tendance à citer. Et pour cause, la qualité du design, de l'animation et des décors, la quantité et la profondeur des personnages et de l'ambiance si travaillée, en font clairement un des chefs d’œuvre de l'animation. L'histoire est menée tambour battant entre le compte à rebours du grand déménagement et la quête de Brisby envers et contre tous, pour réussir l'impossible, remontant ainsi un passé mystérieux et endeuillé. Le monde des adultes est présenté à hauteur d'enfant et les rapports qui en découlent sont brillamment traités, n'éludant jamais le jeu des alliances et du pouvoir, au détriment des plus faibles.
La grâce du métrage vient aussi de ses personnages iconiques et adaptés aux plus jeunes : des gentils auxquels s'identifier (Mr Ages, Justin), rigolos (Tatie Musaraigne, Jeremy), des neutres fascinants (Grand Hibou, Nicodemus), des méchants patibulaires et flippants (le chat Dragon, les fermiers, Jenner), et son héroïne magistrale, Brisby, un personnage de mère courage magnifique, étoffé et d'une justesse parfaite en terme d'émotions.
Bref un masterpiece oublié qu'il convient de réhabiliter auprès du jeune public et des grands enfants. Ça leur(nous) changera les idées en plus de passer une séance potentiellement culte, scotchés au siège, la peur au ventre, le sourire aux lèvres et finir en faisant passer à nos yeux des larmes à des étoiles d'émerveillement.