[Alegas] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Killbush » Lun 11 Mar 2013, 12:08

J'adore vraiment celui là , j'ai du le mater au moins 5 fois depuis la sortie, pas besoin de faire un Evil Dead 4, il existe déjà :mrgreen:
Starting to see pictures, ain't ya?
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar zack_ » Lun 11 Mar 2013, 13:36

Pareil. Plus je le vois plus j'aime et on a beau le voir on bondis à chaque fois!
Enfin Evil dead 4 se fera pas, mais ca sera un Army of Darkness 2 plutôt selon Raimi
zack_
 

Monde Fantastique d'Oz (Le) - 5/10

Messagepar Alegas » Lun 11 Mar 2013, 17:12

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Oz, The Great And Powerful (Le Monde Fantastique d'Oz) de Sam Raimi

(2013)


Comme le laissait présager toute la promotion du film, on est en face d'un essai quelque peu gênant pour quelqu'un comme Sam Raimi qui, jusque là, avait toujours réussi dans ses œuvres de commandes a imposer sa vision du sujet traité (les Spider-Man). Sorte de préquelle au film original de Victor Fleming, Oz The Great and Powerful se veut être le croisement entre l'hommage au cinéma d'aventure fantastique naïf des premiers temps et l'épopée contemporaine à grand renfort d'univers en CGI façon Alice in Wonderland version Tim Burton. La comparaison, loin d'être flatteuse, est loin d'être totalement fausse, puisqu'on retrouve dans les deux projets ce même déroulement conventionnel propre aux productions Disney. Sauf que là où dans le film de Burton il n'y avait rien à sauver, il est dommage de constater que l’œuvre de Raimi aurait pu, sans Disney, être un excellent film, puisqu'il s'inscrit dans une logique de rendre hommage au média cinématographique dans sa totalité, de la même façon qu'avait pu le faire le Hugo de Scorsese il y a un peu plus d'un an.


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Ainsi, on se retrouve donc avec une première demi-heure qui renvoie directement à l'introduction de Wizard of Oz, avec l'utilisation du 1.33 et du noir et blanc pour aller de pair avec la vision froide du monde de tout les jours, où la magie n'est qu'illusion et où l'homme, en apparence, est foncièrement mauvais. Une introduction pertinente qui renvoie directement au cinéma des premiers temps (on y cite Edison et les premiers mécanismes d'animation de l'image) qui pose les bases d'un récit ambitieux (chaque personnage retrouvant un double dans le monde d'Oz où ses thématiques propres seront travaillées puis élucidées) et où Raimi se fait véritablement plaisir, notamment via la séquence de la tornade qui se révèle réellement impressionnante. Hélas, passée l'introduction du monde d'Oz (avec quelques effets 3D très réussis et un premier plan de toute beauté où l'on passe progressivement à la couleur et en 2.35), le film dévoilé son vrai visage à partir de l'entrée en scène du personnage de Mila Kunis. A partir de ce moment là, le film est véritablement condamné à n'être qu'une vitrine technologique pas si impressionnante que ça (le monde en question n'étant jamais convaincant, à la différence d'un film comme Avatar) et dont la niaiserie est définitivement sans pareil, malgré la volonté de Raimi de placer quelques éléments plus sombres par moments.


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La direction artistique fonctionne aussi de la même façon, en témoigne le personnage de la sorcière, voulu comme un hommage direct au film original et à l'imagerie des contes pour enfants. Les premiers plans en ombres chinoises en font un personnage directement menaçant et dès que l'actrice apparaît grimé en gros plan , le tout paraît ridicule et involontairement drôle. Il y a donc un véritable contraste qui transparaît tout le long du film, celui d'un auteur qui tente vainement de faire quelque chose d'intéressant avec l'univers qu'il a entre les mains, pendant que la production Disney lui impose une imagerie peu inspirée et un script où tout se voit venir à l'avance. Même le casting n'arrivera pas à sauver l'entreprise, James Franco a déjà été plus convaincant (c'est d'autant plus dommage que le rôle est clairement affilié à Sam Raimi lui-même), le casting féminin inexistant (mention spéciale à Mila Kunis qui prouve à quel point elle peut être une très mauvaise actrice) et ce sont finalement deux personnages virtuels, le singe et la fille de porcelaine, qui sont ceux qui font transparaître le plus d'émotions à l'écran (la découverte de la seconde est particulièrement envoûtante). Même le caméo de Bruce Campbell ne retiendra pas l'attention.


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Reste donc un climax final, original dans sa façon de présenter le cinéma comme une arme du spectaculaire (avec une mise en abyme de la 3D à la clé, par ailleurs celle-ci est un peu trop utilisée comme un instrument gratuit par Raimi) qui donne une idée de ce qu'aurait pu être la totalité du métrage. Disney en a, hélas, décidé autrement. Un film profondément inégal dans ses convictions et sa conception, et qui laisse espérer que Raimi s'en tiendra là quand à sa collaboration avec Disney. Pour le coup, sa participation à l'adaptation de World of Warcraft aurait clairement pu donner quelque chose de bien plus fructueux et convaincant.


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NOTE : 5/10
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Violon Rouge (Le) - 7/10

Messagepar Alegas » Mar 12 Mar 2013, 16:35

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The Red Violin (Le Violon Rouge) de François Girard

(1998)


Un film qui se révèle être une œuvre atypique hélas trop méconnue. Ce qui surprend tout d'abord avec cette production canadienne, c'est bien évidemment son pitch pour le moins intriguant, puisque l'on y suit l'histoire d'un violon sur plusieurs générations et continents, de sa création dans l'Italie du 17ème siècle jusqu'à sa vente aux enchères dans le Montréal d'aujourd'hui, en passant par la Chine en pleine révolution culturelle. Un récit casse-gueule qui aurait pu ne susciter que l'ennui mais le fait est que le film arrive clairement à captiver l'attention du spectateur sur toute la durée, ce qui fait presque figure d'exploit tant on change à chaque demi-heure de personnage et d'époque. Plus qu'un film sur un violon qui doit accomplir sa destinée première (d'où le retournement final qui à première vue peut décevoir mais qui est finalement logique), le film est avant tout une épopée tragique sur des personnages qui, pour des raisons différentes, seront prisonniers de la capacité de ce violon unique (que ce soit par le son qu'il produit ou sa conception) à faire ressortir les sentiments et idéaux de chacun.


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Si le film possède quelques baisses de rythme (la partie en Chine est nettement moins intéressante alors que toute la partie sur l'enfant prodige est géniale), il n'en reste pas moins vraiment intéressant dans son parti-pris extrême (les langues sont toutes respectées) et il est vraiment rare de voir un pari aussi risqué sur pellicule. Comme on peut s'en douter avec ce genre de film, la bande-son est vraiment envoûtante, avec des solos de violon qui rendent l’œuvre très agréable à l'écoute. En revanche, le film pêche un peu de par sa mise en scène qui n'ose pas assez. Certes, on a le droit à quelques fulgurances par moment (le montage tzigane où le violon passe de main en main sur des années ou encore la vente aux enchères par plusieurs points de vue) mais c'est finalement bien peu pour un film qui aurait nettement pu s'améliorer. Reste un film admirable, autant dans son intention que dans sa conception. Un film atypique à recommander, d'autant qu'il est finalement trop peu cité aujourd'hui.


NOTE : 7/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Kakemono » Mar 12 Mar 2013, 23:30

:super: Un joli film dont ta critique rejoint les souvenirs que j'en ai.
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Entretien avec un vampire - 6,5/10

Messagepar Alegas » Jeu 14 Mar 2013, 00:55

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Interview with the Vampire (Entretien avec un Vampire) de Neil Jordan

(1994)


Vraiment déçu vu la grosse réputation du film. A mes yeux, on ne dépasse jamais le statut du simple divertissement, et même si la volonté de revisiter le mythe du vampire en l'associant de façon crédible à un contexte d'époque, le fait est que c'est loin d'être employé à sa juste mesure. Tout d'abord, l'un des gros défauts du film est vraiment sa durée beaucoup trop longue alors que le récit ne raconte finalement pas grand chose. Encore il y aurait eu une véritable notion du temps qui passe pourquoi pas, mais on ne traverse les époques que durant deux minutes de film (de loin les plus poétiques avec ce vampire qui redécouvre le lever de soleil sur un écran de cinéma) et le pire est que l'histoire ne débouche sur rien. Pas de message, de propos, de morale, seulement un récit qui se répète et du coup l'impression première est vraiment tout ça pour ça. Heureusement, le film a quand même quelques qualités indéniables, à commencer par son casting. Car si Brad Pitt a déjà été plus convaincant (il ne joue que sur un seul registre durant tout le film), Tom Cruise est vraiment charismatique et la jeune Kirsten Dunst est une véritable surprise. Pour le reste, la production design est à la hauteur de l'ampleur du métrage et donne un véritable cachet visuel baroque. Clairement pas le grand film souvent cité, reste néanmoins une vision surprenante et appréciable du mythe vampirique.


NOTE : 6,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 14 Mar 2013, 06:12

Je sais si c'est le fait d'avoir conclu après avoir vu ce film au ciné à l'époque mais moi je l'aime bien ce film, et top 3 du genre même :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Jeu 14 Mar 2013, 06:13

C'est un film attachant surtout pour ceux qui ont lu le roman (qui est, encore une fois, bien meilleur que son adaptation). Après l'avoir lu on a l'impression de voir comme un Vampire et de ressentir le poids du temps :mrgreen:.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Jeu 14 Mar 2013, 07:03

ouai j'aime bcp aussi , le mythe du vampire sous cette angle romanesque baroque je trouve que c'est la qu'il y est le plus a sa place , un peu comme le coppola quoi . l'emballage du film est somptueux et tom cruise magnifiquement dominateur , dommage que pitt fasse un peu bcp sa victime , pis le film ne menage jamais sont spectateur , les midinette venus voir leur stars on du prendre peur , c etait bien l avant twilight
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Jeu 14 Mar 2013, 11:37

Pareil, Entretien avec un vampire je kiffe. Certainement dans mon top 5 du genre.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Hannibal » Jeu 14 Mar 2013, 11:39

la même pour moi! :love:
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Tarzan - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 15 Mar 2013, 14:48

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Tarzan de Kevin Lima & Chris Buck

(1999)


Critique de 2013 :

Revision largement à la baisse. Dans mes souvenirs, ce Tarzan était un de ces films Disney hautement recommandables, à l'instar des productions précédentes qui sont encore aujourd'hui certaines des plus inspirées de la firme (Lion King, Pocahontas, Mulan, Hunchback of Notre-Dame, Beauty and the Beast, etc...) et pourtant force est de constater que Tarzan est en réalité le film qui annonçait en quelque sorte une pente descendante en terme de qualité. Alors certes, on reste en face d'un film d'animation qui se regarde avec plaisir, mais le fait est que le film aurait pu être bien plus réussi. Le premier défaut du métrage est sur le plan technique, à savoir son utilisation de l'animation 3D pour certains effets spéciaux. L'initiative avait été prise deux ans auparavant avec l'excellent Prince of Egypt chez Dreamworks, et Disney tente tant bien que mal d'égaler son concurrent avec la même utilisation, mais beaucoup moins inspirée et surtout beaucoup moins subtile. Le character design est franchement moyen, avec des traits grossiers (Tarzan adulte) et des personnages qui sont des caricatures de précédentes icônes Disney (Clayton ressemble beaucoup à Scar sur les traits). Pire encore, comme souvent chez Disney on nous donne des sidekicks énervants et qui ne servent qu'une seule fois dans la narration. Enfin, le récit va beaucoup trop vite pour bien travailler ses personnages, et l'opposition entre les deux mondes, thématiques centrale du métrage, y perd véritablement en puissance.


C'est d'autant plus dommage que le film possède de grandes qualités, comme une revisite intéressante du mythe et quelques passages bien rythmés. Mais si le film intéressera les jeunes spectateurs, il captivera beaucoup moins les plus vieux, puisque contrairement aux productions Disney précédentes, tout est édulcoré au maximum, à l'exception de la mort du bad guy plutôt bien travaillée graphiquement (le plan de la foudre qui dévoile l'ombre de la silhouette pendue est de loin l'un des plans les plus inspirés du film). Enfin, Disney tente vainement de supprimer les chansons habituelles en les remplaçant par du Phil Collins qui agit comme une sorte de voix-off. Mais si les chansons en elles-mêmes sont de qualités, l'entreprise est un peu inutile, non seulement parce qu'on a tout de même le droit à un passage chantant par onomatopées qui est bien plus énervant qu'une chanson lambda Disney, mais surtout parce que les chansons sont généralement un moyen pour les réalisateurs de faire passer des messages sous-jacents et de faire gagner au film une profondeur non négligeable, ce qui manque cruellement à ce Tarzan. Un film intéressant mais très loin d'égaler ses prédécesseurs. Le manque d'inspiration chez Disney se voyait déjà dès 1999 et n'allait que se confirmer par la suite.


Critique de 2017 :

Je change bien d'avis sur celui-là suite à ma dernière vision, au point que quand je relis ma première critique j'ai l'impression de lire l'exact opposé de ce que je pense aujourd'hui :mrgreen: , comme quoi parfois tout est question d'âge et/ou de perception d'une œuvre. De façon surprenante, l'année 1999 sera la dernière du second âge d'or de l'animation Disney, puisque c'est bien Tarzan et Fantasia 2000 qui concluront cette période, avant une année 2000 pour le moins désappointante. On se retrouve donc face au dernier vrai bon film traditionnel de cette période, et à l'instar de Mulan ou de Pocahontas, on mise ici sur l'aventure sous sa forme la plus pure, sans oublier la promesse d'un film familial, ce qui n'empêche pas évidemment la qualité d'être au rendez-vous. Dès la séquence d'introduction épique accompagnée des chansons signées Phil Colins, on est clairement devant quelque chose d'ambitieux, autant sur le plan visuel que sur le plan narratif. En adaptant Tarzan au cinéma, Disney surprend en traitant de façon respectueuse la principale thématique du héros, à savoir son appartenance à deux mondes différents qui va dévoiler un tiraillement perpétuel entre ces deux choix. De cet aspect plutôt simple en apparence, le studio livre un film thématiquement riche qui traite aussi bien de famille, d'amour, de recherche de l'acceptation paternelle mais aussi d'un respect de l'écologie.

Bref, s'il y a bien des défauts dans le script du film, notamment dès qu'il s'agit d'inclure des personnages dont la seule fonction est humoristique (défaut régulier du studio de toute manière à quelques rares exceptions près), il faut bien avouer que le pari est franchement réussi, et que le résultat s'avère même poignant par moment. Visuellement, le film est aussi une étape assez décisive pour Disney, qui plonge de plus en plus dans l'utilisation de l'animation 3D pour palier aux limites de la 2D. Si Tarzan n'est pas le premier film du studio à faire ce choix, il est néanmoins le premier à l'utiliser de façon aussi répétée, notamment dès qu'il s'agit de créer des séquences d'action. Il en résulte un film bien plus rythmé que ses prédécesseurs, avec des mouvements de caméra inédits, et le mariage des deux animations combinées s'avère être l'un des plus réussis de cette période, à l'époque où la plupart des gros studios ne savaient plus trop où se placer entre l'animation 2D sûre mais limitée, et l'animation 3D expérimentale et coûteuse. Si on ajoute à cela une direction artistique de qualité et des personnages attachants (difficile de ne pas tomber amoureux de Jane :love: ), Tarzan s'impose à mes yeux comme un divertissement plus que recommandable, et je ne peux malheureusement pas en dire autant des films du studio qui viendront dans les années à venir.


NOTE : 7,5/10
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Balada Triste - 7,5/10

Messagepar Alegas » Ven 15 Mar 2013, 18:34

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Balada Triste de Trompeta (Balada Triste) de Alex de la Iglesia

(2010)


Première incursion dans le cinéma de Alex de la Iglesia et première surprise. Un film de cinglé, de fou furieux comme on en voit rarement. Rien que le pitch aura de quoi en décontenancer plus d'un tant on se retrouve dans un trio amoureux complètement barge dans un contexte géo-politique loin d'être anodin (le générique de début, génial, qui met tout de suite dans l'ambiance). Forcément, à cause de son récit très extrême dans la façon dont il se déroule, le film n'échappe pas à quelques fautes de parcours, notamment une seconde partie qui va tellement loin qu'elle en perd quelque peu ses repères (avec quelques ajouts inutiles comme le running-gag du motard), mais c'est peu de choses comparé à la sincérité du métrage du début jusqu'à la fin, alternant avec brio l'humour très noir et le tragique total (à ce titre, la séquence finale est magistrale).


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Si la mise en scène n'est pas exempt de tout défauts, elle s'accorde parfaitement à l'ambiance du film, spontanée et grandiloquente par moment (les mouvements de caméra pas possible sur la croix géante), mais aussi à son personnage principal qui va sombrer peu à peu dans la folie pure et simple. Par ailleurs, le casting entier est excellent, mention spéciale au duo d'acteur qui devient méconnaissable au fur et à mesure du déroulement de l'intrigue, et grosse découverte avec Carolina Bang qui, en plus d'être magnifique, est vraiment une excellente actrice. Une œuvre de gros dingue qui prouve une énième fois que le cinéma espagnol est passé maître dans l'art de nous fournir des films aussi atypiques. Une sacrée bonne surprise qui donne clairement envie de voir le reste de la filmographie de son auteur.


NOTE : 7,5/10
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 15 Mar 2013, 18:39

Je te trouve un chouia radin, mais je peux comprendre que tu en gardes un peu en réserve en attendant de découvrir le reste.

Content que ce concentré de folie t'ait plu.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2013

Messagepar Alegas » Ven 15 Mar 2013, 18:46

Ma seule grosse réserve c'est vraiment que à partir du moment où il se transfigure ça part trop dans un délire que j'ai eu personnellement du mal à suivre, même si c'était jouissif.
Par contre, visuellement le film déchire et j'ai déjà hâte de le revoir, en HD cette fois.
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