[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Mark Chopper]

Faudrait voir ce que donnent les Wacho avec les moyens de Tsui Hark et Tsui Hark avec les moyens des Wacho.

[Waylander]

L'argument des moyens encore...

[Alegas]

Et puis bon, c'est pas comme si les Wacho avaient pas réalisés un film à petit budget.

[Mark Chopper]

L'argument des moyens encore...

Oui, plutôt bon cet argument.

Et Bound, c'est très bien, mais niveau mise en scène ce n'est pas non plus transcendant.

[Dunandan]

Je trouve qu'effectivement qu'avec les moyens à sa disposition, Tsui Hark a fait un boulot de dingue (juste un exemple : Time & Tide)

[maltese]

Faudrait voir ce que donnent les Wacho avec les moyens de Tsui Hark et Tsui Hark avec les moyens des Wacho.

Un film en 3D et en performance capture.

[Mark Chopper]

Ouais, faut oublier alors

Ou la saga Seven Swords en plusieurs films.

Scalp va s'éclater au BoMcast.

[Waylander]

Oui les moyens ça compte mais on parle de deux réalisateurs dans deux pays différents, deux systèmes monétaires différents etc..il y a tellement de paramètres... Puis bon techniquement Bound c'est quand même du lourd.

[pabelbaba]

Je cite quasiment Jean Jacques Rousseau, en le remplaçant juste par Hark et Lucas par les Wacho :

Hark avec les moyens des Wachos, il faisait 100x mieux.
Les Wachos avec les moyens d'Hark, ils ne faisaient pas de cinéma.

[Alegas]

[Heatmann]

et tu va te marrer encore plus devant double team i CAN'T wait !!!!

[pabelbaba]

Ouais, 100x mieux...

[Alegas]

Who Framed Roger Rabbit ? (Qui veut la peau de Roger Rabbit ?) de Robert Zemeckis

(1988)

Redécouverte totale du film tant j'en avais presque aucun souvenir. Forcément un poil déçu dans le sens où l’œuvre est difficilement classable comme une pièce majeure du travail de Zemeckis (où on y retrouve difficilement sa patte dans les thématiques) mais le fait est qu'il s'inscrit parfaitement dans une des logiques de l'auteur qui est de repousser toujours plus les limites de la technologie afin de proposer un cinéma différent. Le mélange cinéma live et d'animation n'est clairement pas une chose inédite, puisque l'on peut retrouver quelques essais des décennies auparavant comme dans Fantasia ou encore la comédie musicale Anchors Aweigh où Gene Kelly dansait en compagnie de la souris Jerry. Néanmoins, ce Who framed Roger Rabbit s'impose clairement comme le premier film qui tente de faire cohabiter les deux techniques durant la totalité du métrage. Sur ce point, le pari est totalement réussi et même encore aujourd'hui certaines séquences sont assez ahurissantes.

Lorsqu'on découvre le film pour la première fois, l’œil a forcément tendance à se concentrer sur les éléments animés, mais à la revision il est intéressant de se concentrer sur tout les petits détails live qui interagissent avec les personnages cartoons (pistolet, miroir, chaise, etc...) et où l'effet est véritablement bluffant. Pour le reste, le film reste encore un sacré divertissement qui est avant tout un film de cinéphile dans la façon de retranscrire une ambiance de film noir avec complot, femme fatale et gang de tueurs. Bob Hoskins est très convaincant en détective privé désabusé et le trauma de son personnage est géré comme il faut, ça reste même assez surprenant pour un film qui a tendance à viser un jeune public. Et puis on a Jessica Rabbit et ça c'est clairement un très gros plus (un des meilleurs persos ever, point final ). Clairement pas le meilleur divertissement que Zemeckis a pu signer dans sa carrière (on reste un cran en dessous d'un Back to the Future) mais ça reste tout de même très recommandable et contrairement à ce que l'on pourrait penser ça vieillit admirablement bien.

NOTE : 8/10

[Alegas]

Snitch (Infiltré) de Ric Roman Waugh

(2013)

Un bon petit film hélas beaucoup trop anecdotique pour être mémorable. C'est d'autant plus dommage que ça fait vraiment du bien de voir un acteur comme Dwayne Johnson (qui ne sera sûrement jamais un grand acteur mais qui possède un capital sympathie indéniable) tenter de changer de registre. Contrairement donc à ce que l'affiche racoleuse pourrait faire penser, on est devant un film qui possède gros maximum quinze minutes d'action (et encore je suis large) et qui s'avère être bien plus un drame social teinté de polar. L'intention était louable, et le rendu final est tout de même assez convaincant, mais le fait est qu'on a l'impression de voir un film qui ne se donne jamais totalement les moyens. Pourquoi orienter le script vers le tire-larmes total et assumé (avec musique à l'appui, très réussie par ailleurs) avec un acteur principal qui n'a pas forcément les épaules pour ce type de jeu ? Du coup, toutes les thématiques familiales sont beaucoup trop appuyées, Johnson reste beaucoup trop figé pour convaincre totalement lors des discussions avec son fils, et forcément la volonté de drame du métrage en prend un coup. Un film un peu trop bancal donc, loin d'être désagréable à regarder mais qui s'oublie bien trop rapidement.

NOTE : 5/10

[Scalp]

Si certains ne voient pas que Hark est formellement un des plus grand réalisateur de l'histoire, je peux rien faire pour eux.