[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Heatmann]

"froid" ( c'est quand meme relatif , et depend des ressentie/appreciation et affinites de chacun , totalement subjectif ) c'est quand meme ce qui peut decrire la facon de decrire l'emotion dans le cinema de Mann depuis les mid 90's

sur public par contre , je me le resent pas trop . disont que la descrption de l'epoque et cette univers , comme toujour chez mann , est aussi importante a ces yeux , que les perso qui y evoluent , donc les scenes intimes sont pas hyper develloper ni si nombreuse que ca , mais au final j'ai eu mon lot de chaleur humaine , bien plus que dans le milius

la relation entre depp et jason clark en 2/3 scene est vraiment touchante et classe , a hauteur d'homme . de meme que la scene bale/cotillard , et puis le respect et soutient de depp et sa team , bref , je le trouve pas froid du tout ( et l'arrestation de billy , du point de vue de dillinger , c'est peut etre la meilleur scene de la carriere de depp en terme d acting ) mais manque surement de 20 min de plus pour etre vraiment terrassant ( car bien plus pragmatique et "terre a terre" que miami vice qui reste plutot opaque et abstrait )

[Alegas]

Harry Potter and the Goblet of Fire (Harry Potter et la Coupe de Feu) de Mike Newell

(2005)

Un épisode que je revois un peu à la hausse, dans mes souvenirs c'était vraiment un très mauvais film et finalement ça se regarde sans ennui, même si on est clairement devant l'un des épisodes les plus faibles de la saga avec les films de Colombus. Harry Potter and the Goblet of Fire, c'est tout simplement l'un des meilleurs livres de la saga, un ouvrage au rythme trépidant, avec beaucoup d'ambition et un final qui changeait totalement la direction de cette série. En faire un film à la fois fidèle et aussi captivant était un gros challenge, au point que la Warner avait pensé en faire deux films (ce qu'elle fera plus tard avec l'ultime volet) mais au final on se retrouve bien avec un seul métrage, et dont le choix de direction est assez grotesque, puisque celui qui succède à Alfonson Cuaron n'est autre que le réalisateur de Quatre mariages et un enterrement, autant dire un réalisateur qui n'avait pas les épaules pour rendre crédible un tel projet. Cela se vérifie forcément sur le métrage final, et hormis les quelques signatures de la saga à base de plan-séquence d'ouverture, on est clairement devant l'épisode le plus faible en terme de mise en scène et d'écriture, au point que de nombreux passages géniaux dans le livre en deviennent des scènes anecdotique.

Le rythme est totalement sacrifié, tout va trop vite et les enjeux et intentions de personnages deviennent incompréhensibles (le summum étant la mort de Croupton Senior qui ne sert strictement à rien, et je ne parle même pas de toutes les motivations du traître et de tout ce qu'il a pu faire pour arriver jusque là), et autant le film aurait pu se rattraper sur l'action mais même là le film est bancal. Exit donc le Coupe du Monde de Quidditch qui aurait pu être une séquence dantesque, à la place on nous met un affrontement rallongé avec un dragon qui ne sert à rien. Finalement, c'est plus l'ambiance héritée du film de Cuaron qui est à sauver, avec tout le passage dans la labyrinthe et surtout la renaissance de Voldemort, mal écrite mais bien gérée visuellement. Je ne parlerais même pas des nombreuses fautes de goût, avec notamment les Mangemorts qui ne ressemblent à rien, la vue subjective de Maugrey ou tout le traitement avec les deux autres écoles, on est très très loin de l'écriture magistrale du livre original. Le trio principal est moins bon que dans le précédent, mais s'affirme toujours un peu plus, et le casting adulte est pas trop mal avec Gleeson en Maugrey, Fiennes en Voldemort (dommage que son design ne soit pas plus extrême), en revanche David Tennant surjoue comme pas permis, une horreur à regarder. Bref, un énorme gâchis, si seulement Cuaron était resté pour un second opus...

NOTE : 5,5/10

[Alegas]

Harry Potter and the Order of the Phoenix (Harry Potter et l'Ordre du Phénix) de David Yates

(2007)

A mes yeux le meilleur épisode de la saga après l'opus de Cuaron. Pour la première fois, la Warner fait appel à un réalisateur débutant, avec seulement un long-métrage et quelques téléfilms derrière lui, pour s'occuper de la suite de la franchise. On pouvait absolument tout craindre à l'époque, et pourtant David Yates fera un tellement bon travail qu'il restera finalement pour réaliser tout les derniers films de la franchise. Mais parlons tout d'abord des défauts du métrage, et pour ça il faut réellement se tourner vers le travail d'adaptation assez étrange. Là où chaque film avait su jusque là opter pour une durée conséquente, on se retrouve ici avec le film le plus court de la saga alors que le livre était, à l'époque, le plus long. Deux heures pour raconter ce qui se passe en plus de mille pages, on y perd évidemment beaucoup à l'arrivée et notamment la formidable ambiance en crescendo. Là où le livre arrive à créer un sentiment de paranoïa, à faire exister Voldemort sans que l'on puisse le voir hormis dans les dernières pages et surtout évoquer un état de rébellion dans un univers dictatorial, le film ne fait que survoler tout ça et on se retrouve donc avec un film vraiment moins prenant et avec pas mal de fautes de goûts, notamment quand il s'agit d'évoquer Ombrage avec de l'humour alors que dans le livre elle est constamment traitée comme une menace réelle.

L'autre problème est évidemment de se retrouver avec l'héritage des précédents opus et de se rendre compte que Harry Potter aurait été une meilleure saga si la production avait attendue la fin des livres pour se mettre en production. On se retrouve donc avec un script qui tente vainement de mettre en avant la relation Harry/Sirius et tout ce qui concerne l'étrange destinée de Harry, mais cela ne suffit pas pour donner l'impact émotionnel mérité de certaines séquences. Ainsi, là où la mort d'un protagoniste majeur était un électrochoc dans le livre, il est dans le film un accident de parcours rapidement oublié. Bref, le film est loin d'être sans défauts, mais force est de constater que même formellement il y a un véritable changement par rapport aux films de Newell et Colombus. Rien que l'introduction confirme que Yates sait rendre vivant ce qu'il traite, et avec une certaine classe (avec une caméra très aérienne notamment) et le climax final, certainement l'une des meilleures séquences de la saga, prouve qu'il a su corriger de très nombreux choix de réalisation et de prod-design. Fini donc les Mangemorts ridicules, ici les bad-guys sont vraiment classes et on a l'arrivée de la fumée de téléportation qui donne un style visuel vraiment appréciable. Idem pour les combats de sorciers, qui donnent une véritable impression de puissance. Alors certes, Yates est loin d'être un auteur, mais en l'occurence il est clairement ce qui est arrivé de mieux à la saga depuis Alfonson Cuaron. A noter aussi une mise en avant de la psychologie de Harry dans cet épisode. Bien plus que dans le livre original, Harry doit réellement choisir entre deux destinées bien différentes, et cela donne un personnage plus torturé, plus ambiguë, et une séquence très réussie entre lui et Voldemort. Clairement pas un grand film donc, on est très loin de ce que pouvait offrir le livre, mais le résultat final est nettement plus appréciable que la plupart des films précédents.

NOTE : 7/10

[Alegas]

BILAN AOÛT 2013

Films vus :

Moyenne générale : 6,2

USA : 12
UK : 5
France : 1

204 : Shaun Of The Dead, Edgar Wright, 2004, Truc VOST : 7/10
205 : The Man With The Golden Gun, Guy Hamilton, 1974, DVD VOST : 2,5/10
206 : Hot Fuzz, Edgar Wright, 2007, Truc VOST : 8,5/10
207 : Le Clan Des Siciliens, Henri Verneuil, 1969, Truc VF : 7/10
208 : Hostage, Florent Emilio Siri, 2005, Blu-Ray VOST : 8/10
209 : The Spy Who Loved Me, Lewis Gilbert, 1977, DVD VOST : 6/10
210 : The Lone Ranger, Gore Verbinski, 2013, Ciné VF : 4,5/10
211 : Harry Potter And The Chamber Of Secrets, Chris Colombus, 2002, Blu-Ray VOST : 5,5/10
212 : Moonraker, Lewis Gilbert, 1979, DVD VOST : 1/10
213 : Harry Potter And The Prisoner Of Azkaban, Alfonso Cuaron, 2004, Blu-Ray VOST : 7,5/10
214 : Dillinger, John Milius, 1973, Truc VOSTA : 7/10
215 : Harry Potter And The Goblet Of Fire, Mike Newell, 2005, Blu-Ray VOST : 5,5/10
216 : Harry Potter And The Order Of The Phoenix, David Yates, 2007, Blu-Ray VOST : 7/10
217 : Harry Potter And The Half-Blood Prince, David Yates, 2009, Blu-Ray VOST : 6/10
218 : Harry Potter And The Deathly Hallows - Part 1, David Yates, 2010, Blu-Ray VOST : 6,5/10
219 : The Wind And The Lion, John Milius, 1975, Truc VOST : 6/10
220 : Big Wednesday, John Milius, 1978, Truc VOST : 3,5/10
221 : Harry Potter And The Deathly Hallows - Part 2, David Yates, 2011, Blu-Ray VOST : 6,5/10



Découverte du mois :




Autres découvertes marquantes :

Rien

Beautés du mois :

Britt Ekland (L'Homme au Pistolet d'Or)


Emma Watson (Harry Potter)

[Scalp]

Et c'est là que je me rend compte que je suis vieux parce que Miss Harry Potter c'est et ça restera toujours une gamine à mes yeux.

[osorojo]

Elle a un côté enfant de toute façon au niveau du visage qui fait qu'on s'enlève pas de l'esprit son rôle de la petite hermione

Après, je ne l'ai pas vu dans d'autres films, peut être qu'elle a gagné en maturité, mais a chaque fois que je la vois quelque part, je me fais la même réflexion que toi. Alors que par exemple, les copines de sa génération dans Springbreakers, ben tu le considères différemment

[Alegas]

Harry Potter and the Half-Blood Prince (Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé) de David Yates

(2009)

L'opus de la saga souvent cité comme le moins inspiré et le plus ennuyeux de tous, j'ai personnellement un peu de mal à comprendre cette réputation d'épisode mal-aimé tant je considère que les films de Newell et de Colombus ont fait, à leur manière, bien pire. Et même si sixième opus est bien moins bon que le précédent, il a néanmoins la qualité d'être globalement très fidèle au livre original, que ce soit au niveau de l'ambiance ou du déroulement scénaristique. Car oui, critiquer le film en pointant le fait qu'il n'y se passe pas grand chose, c'est un peu oublier qu'il en est de même dans le livre. C'était par ailleurs très déroutant à découvrir à l'époque de se rendre compte que le livre est davantage une préparation du final qu'autre chose, un opus qui a pour principale fonction de creuser ses personnages, avant d'entamer le début de la fin dans ses ultimes chapitres. Et même si, à travers l'adaptation, on y perd des éléments vitaux (notamment tout ce qui a trait à l'évolution de Jedusor en Voldemort, qui humanisait grandement le personnage, ou encore ce qui touche à l'identité du Prince qui tombe un peu à l'eau lors de la révélation) la construction globale est bien présente, avec un bel enrobage technique qui plus est. On retrouve donc une année à Poudlard dans la lignée des premiers opus, avec une enquête et la précision du rôle de Harry Potter dans son propre combat. Et c'est finalement dans le dernier acte que le film explose vraiment, avec un climax qui se révèle être une des meilleures séquences de la saga, aidé par une mise en scène inspiré et qui a la qualité de prendre son temps. Nicholas Hooper, compositeur un peu en retrait dans le film précédent, livre une composition de qualité, et le morceau qui illustre l'hommage final est juste magnifique. Quand au casting, c'est toujours plus ou moins la même chose, avec le trio qui s'affirme sans être vraiment bon, et un casting adulte bien plus réussi (mention spéciale à Michael Gambon, touchant en Dumbledore). Une fois n'est pas coutume, on est encore une fois devant un film inégal et pas dénué de défauts, mais on est loin du film ennuyeux et mal torché souvent décrit.

NOTE : 6/10

[Dionycos]

Le film en soi, pris tel qu'il est, est en effet plutôt bon, bien construit. Je me souviens être ressorti en ayant passé un bon moment.
Mais quand même, tu ne peux pas dire que le film est fidèle au scénario du bouquin. Non parce que occulter toute la partie sur le passé de Voldemort, ça revient à ne pas adapter le bouquin tout court.
Si le 6ème livre est mon préféré (et haut la main), c'est justement parce que c'est l'opus des révélations, l'opus où on comprend plein de choses, où l'on s'aperçoit que l'univers créé par Rowling est d'une richesse et d'une cohérence hallucinante. Le nombre de détails des précédents livres qui prennent de l'importance dans celui-là (notamment des trucs du 2ème livre), c'est totalement jouissif.

Le film, lui, se concentre avant tout sur les amourettes des personnages. C'est juste pas tolérable quoi.

[osorojo]

Même la relation entre Potter et Rogue qui était vraiment subtile dans le bouquin est totalement occultée du film. Tout comme toi Dio, j'avais envie de chialer au cinoche devant ce clip MTV qui oubliait l'essentiel.

[Alegas]

D'un autre côté, comme on le disait avec Mark, le coup de ne pas retrouver la richesses des bouquins c'est pas juste ce film, c'est toute la saga qui a ce défaut là.

[Dunandan]

Oui, mais il y a des films où ça se voit plus (en fait plus la saga avançait, plus j'ai eu ce sentiment de coupes abusives par rapport aux bouquins).

[Alegas]

Bah très franchement, si on compte les changements par rapport aux bouquins respectifs, je pense pas que ce soit celui là qui soit le pire. C'est davantage du côté de la Coupe de Feu qu'il faut se tourner.

[Dionycos]

Bah très franchement, si on compte les changements par rapport aux bouquins respectifs, je pense pas que ce soit celui là qui soit le pire. C'est davantage du côté de la Coupe de Feu qu'il faut se tourner.

Sauf que les coupes opérées dans le 4ème film ne sont pas aussi primordiales pour la saga dans son ensemble. La Coupe de Feu est bien foiré, je suis d'accord, mais les éléments occultés ne nuisent pas (ou peu) à la mythologie générale.

[Alegas]

Bah en l'état, les coupes du sixième n'empêchent pas la suite d'être compréhensible. On y perd certes pas mal de la dualité Harry/Voldemort et de l'humanisation de ce dernier, mais pour le reste ça fonctionne bien.

[maltese]

Ils ont complètement foiré le long passage à l'âge adulte de Harry; je trouve que c'est ça le gros défaut de l'adaptation des trois derniers tomes. C'est plus flagrant dans le sixième (où on a vraiment l'impression d'avoir affaire à des tennagers lambda), et c'est ce qui lui fait le plus du tort. Les héros n'ont pas vraiment mûri dans les films. Les "flash-backs" sur Voldemort dans le sixième tome, ce n'était pas que pour humaniser le mal, mais aussi pour que le héros comprenne ce mal justement, et ses implications sur lui-même et sur ceux qui l'entourent.