A werewolf boy
de Jo Sung-hee (2012)
Un des gros succès du box-office Coréen de 2012 avec plus de 6 millions d'entrée, cette romance fantastique a un pitch de base qui pourrait faire craindre un Twilight bis: une jeune fille récemment arrivée dans une nouvelle maison en pleine cambrouse avec sa mère et sa soeur, va rencontrer un jeune garçon sauvage qui s'avère être un loup-garou, fruit d'une expérience scientifique menée par l'ancien propriétaire des lieux.
Mais plutôt que de sombrer dans le Twilight like, le réalisateur lorgne plutôt du côté d'un Edward aux mains d'argent, avec lequel il entretient quelques similitudes dans le parcours de Chul-soo, et son côté étrange mais innocent.
Ici notre jeune garçon ne se promène pas torse nu pour faire fantasmer les adolescentes, il a un physique plus simple, et a tout de l'enfant sauvage: il n'a jamais été éduqué, ne parle pas, est sale, et se comporte vraiment comme un chien, très docile avec sa maitresse.
La romance qui s'instaure entre les deux personnages vient par petites touches, comme on apprivoise un animal. Mais ça reste extrèmement pudique, jamais vraiment avoué. Et le film étant vécu en flash-back par le personnage féminin devenue vieille et revenue sur les lieux, il y a un côté amour perdu de jeunesse assez séduisant au final.
Et la partie tension, avec un sale type amoureux de la jeune fille qui fait tout pour faire abattre l'autre garçon, est très bien menée également.
Les passages en loup-garou sont pas les plus réussis, les sfx de maquillage laissant un peu à désirer, mais ils sont finalement rares dans le film, qui se concentre sur le côté humain.
Les comédiens sont plutôt bien, Song Joong-ki assure bien en jeune sauvage, et Park Bo-young est ravissante à souhait.
Très agréable à suivre, drôle par moments, émouvant à d'autres, un bien joli film à découvrir, à moins d'être allergique à ces petites romances tendres et fantastiques.
7/10