[Caducia] Mes Critiques en 2013

[caducia]

c'est pas non plus d'une originalité folle.

[Dunandan]

Mode chieur : ce n'est pas pareil être original et être convenu

[caducia]

pour moi c'était meme limite chiant par moments.

[caducia]

\\\ Bilan Février2013 ///

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[caducia]

Du Plomb dans la tête

Réalisé par Walter Hill Avec Sylvester Stallone, Sung Kang, Sarah Shahi action -2013 - 1h31

8.25/10

Synopsis

Tueur à gages à La Nouvelle-Orléans, James Bonomo, dit « Jimmy Bobo », a pour règle de ne jamais tuer un innocent. Après l’exécution d’un contrat, il laisse derrière lui un témoin, vivant. Pour le punir de ce travail bâclé, son partenaire Louis est abattu par un mystérieux assassin. Lorsque l’inspecteur de police Taylor Kwon arrive en ville pour rejoindre son équipier et suivre une nouvelle piste sur une ancienne affaire, il découvre que celui-ci a été tué.

Critique

Un film qui reprend les bonne vieilles recettes des 70's en instillant une petite touche de modernité avec quelques gadgets et quelques belles voitures, mais c'est plutôt la façon Old school qui prédomine, le film ne misant pas sur le spectaculaire à tout prix gardant une part psychologique sympathique avec un aspect buddy movie appréciable.
Sly reprend du service presque en solo avec un rôle musclé et on peut dire qu'il garde une grande crédibilité contrairement à certains de ses confrères, mis à part son affreuse moumoute, il est impeccable et impressionne.
Son personnage reste tout à fait classique en tueur à gage aux méthodes musclées à qui il ne faut pas venir chercher des noises, il a un coté badass bien affirmé qui peut donner lieu à quelques surprises et est donc loin d’être le héros si parfait.

Sung Kang assure le coté homme de loi pour apporter un certain pendant moralisateur au duo. Le couple Sly / Kang est plutôt réussi en opposition presque constante qui donne droit à des chamailleries où Stallone a souvent des arguments (ou un gros flingue) qui lui fait prendre le dessus presque systématiquement.
Un conflit de pensées et de morale sur lequel repose l'intrigue qui fait que les 2 personnages ne peuvent pas évoluer l'un sans l'autre, chacun apportant de l'eau au moulin ou sauvant la vie de l'autre.
Sung Kang apporte un capital jeunesse, moderne et sympathique au métrage mais il manque un je ne sais quoi pour qu'on se souvienne de sa prestation. Un coté Keanu Reeves asiatique qui manque de maturité.
Globalement le scénario se tient restant hyper classique avec les histoires de contrats où le tueur à gage se fait doubler...ce qui permet d'alterner des séquences d'action plutôt violentes et le coté enquête qui donne droit à quelques bonnes répliques.

Coté "méchants", on peut dire que le vrai boss est Keegan (Jason Momoa ) qui est encore plus balaise que Jimmy Bobo et encore plus tordu. Christian Slater ne fait que passer en rôle de grosse tafiole , on va dire (pas trop d’intérêt). Adewale Akinnuoye-Agbaje est plutôt ridicule et peu crédible.
Le film nous livre son quota de violence qui déferle de façon brutale pour un effet "choc" garanti tout en restant un peu réaliste sans cascades fantaisistes. Et heureusement qu'on ne tombe pas dans le cliché et que l'acteur Coréen ne se met pas à nous faire des arts martiaux mais se contente de dégainer au moment propice.

Coté réalisation, Walter Hill assure encore et toujours malgré quelques fautes de gout (du genre les images figées au début plutôt atroces) et les scènes d'action sont un peu filmées avec les pieds (peut être pour masquer le fait que Sly n'a plus 20 ans) sinon les images sont esthétiquement travaillées avec un cadre de la Nouvelle Orléans assez plaisant et très urbain.
Un résultat réjouissant par ses séquences d'action et son autodérision qui tient la route et remplit le cahier des charges du film d'action testosteroné, ne faisant pas dans la subtilité mais qui ne sombre pas dans les clichés faciles non plus.

[caducia]

En Pleine Tempête

Réalisé par Wolfgang Petersen Avec George Clooney, Mark Wahlberg, Diane Lane drame, catastrophe -2000 - 2h09

6/10

Synopsis

Gloucester fut pendant près de quatre siècles le premier port d'Amérique. Mais l'âge d'or est révolu et les temps difficiles obligent les marins à s'aventurer dans des zones depressionnaires à haut risque. Aussi, après une saison décevante, Billy Tyne, capitaine de l'"Andrea Gail", décide-t-il de tenter sa chance dans la zone du cap Flemish. Mais les éléments semblent s'acharner contre lui et son équipage: une terrible tempête se soulève.

Critique

Film catastrophe inspiré d'une histoire vraie, mais qui curieusement sonne faux. Malgré un capital énorme niveau casting et effets spéciaux, ce film reste d'une grande banalité on a du mal à avoir de l'empathie pour cet équipage au destin tragique. Pourtant le casting est très prestigieux avec que des têtes connues mais qui ne semblent pas du tout investies par leur rôle ce qui est surement du aux conditions de tournage qui n'ont pas du être de tout repos.
Clooney est donc le capitaine qui n'est pas du tout crédible, ne fait que se prendre de l'eau sur la tronche et manque cruellement de conviction le regard dans le vague.
Mark Wahlberg est aussi plutôt transparent et affublé du coté amourette du métrage qui le plombe littéralement. Ainsi on le fait déclamer des paroles à l'eau de rose d'une rare banalité pour rendre ces moments poétiques alors que la situation est extrême, le coté ridicule prend le dessus.
Ce sont plutôt les matelots qui tirent leur épingle du jeu qui ne sont pas des top modèles formatés mais des seconds couteaux affûtés offrant ainsi une rivalité au sein de l'équipage pour apporter une tension et une complexité supplémentaire à la situation. Dommage car c'est le coté empathique qui fait des films de ce genre une réussite, ici même si on se coltine une brochette de personnages avec une présentation à rallonge, leur destin nous laisse indifférent.

Des dialogues d'une rare bêtise ponctué d'un humour gras et des répliques qui ne collent pas du tout aux situations.
Tout celà est bien dommage car malgré les années, les effets spéciaux restent magnifiques d'une grande fluidité et impressionnent par leur haute qualité.
Un timing narratif plutôt raté qui traîne énormément au début et qui nous étouffe par ses trombes d'eau jusqu'à saturation sans ménager aucun suspense dramatique. En plus, on donne offre une histoire en parallèle qui n'apporte rien pour un résultat décevant bancal et tire larme qui joue maladroitement sur les bon sentiments.
Heureusement qu'il reste quelques moments visuellement appréciable avec une musique qui colle bien aux images.

[caducia]

Irrésistible Alfie

Réalisé par Charles Shyer Avec Jude Law, Marisa Tomei comédie -2004 - 1h46

5.5/10

Synopsis

Manhattan est le terrain de chasse favori d'Alfie qui y trouve chaque soir l'occasion de faire de nouvelles conquêtes. Cinq femmes se partagent ses faveurs. Trouvant de plus en plus facile de se mentir à lui-même, Alfie passe de l'une à l'autre, s'éclipsant chaque fois que l'une d'elles prétend s'accrocher. Mais il est bientôt rattrapé par les conséquences de ses actes et par le temps, qui porte une emprise inaltérable sur lui...

Critique

Sur les traces de Michael Caine, Jude Law reprend le rôle du dragueur invétéré qui débute sur un ton plutôt léger avec un discours qui s'adresse directement au spectateur le rendant complice de ses aventures. Heureusement que l'acteur principal offre une grande décontraction et un naturel à tout épreuve ce qui n'est pas donné à tout le monde ce qui permet que le charme opère.

Rapidement le coté léger devient plus sombre au fil des épreuves incontournables de la vie : maladie, trahisons, complicité, amitié, déceptions... Un personnage d'une grande instabilité émotionnelle à la recherche de la perfection absolue et qui passe de l'état d'anéantissement le plus profond à une joie de vivre sans limite en quelques minutes. Le personnage a beaucoup de recul et d'autocritique sur ses agissements et se dit guidé par ses pulsions se déculpabilisant à chaque fois.

Ainsi, le film balaye de nombreux thèmes à travers le personnage central qui est entouré d'hommes et de femmes qui ne font que passer, au final le métrage manque un peu de structure avec cette multiplicité d'idées traitées ce qui ne permet pas un traitement en profondeur mais une sorte de zapping intempestif qui correspond au coté instable d'Alfie qui butine passant d'une femme à une autre qui s'éclipsent avec une éternelle recherche de la vie parfaite.
Même si le spectacle visuel est assuré par Jude Law et ses conquêtes qui sont mis en valeur de façon élégante dans ce film, le coté fourre tout et brouillon fait que tout reste superficiel et traité de façon inégale dans un univers branchouille qui manque cruellement de structure.

[caducia]

Par effraction

Réalisé par Anthony Minghella Avec Jude Law, Juliette Binoche, Robin Wright drame -2007 - 1h59

4/10

Synopsis

Will traverse une période difficile avec Liv, sa compagne. Il vient en plus d'installer son cabinet d'architecte paysagiste dans King's Cross, un quartier de Londres en pleine réhabilitation. Ses luxueux locaux attirent une bande du coin qui le cambriole à répétition. Excédé, Will finit par suivre l'un des jeunes voleurs jusque chez lui où le jeune homme, Miro, vit avec sa mère, Amira, une réfugiée bosniaque.

Critique

Un mélo qui veut porter un autre regard sur la délinquance en Angleterre et ses quartiers difficiles à travers les méfaits d'un ado Bosniaque qui joue à l'apprenti cambrioleur. Un film plein de bonnes intentions sur la mixité urbaine qui montre le choc des cultures entre bobos londoniens et des immigrés délinquants et sombre rapidement dans les clichés, la facilité où le pardon est le maître mot.
Des personnages caricaturaux dénués de défauts. Un Juliette Binoche vraiment ridicule en mère courage bosniaque qui joue les miséreuses.
Un film qui passe totalement à coté de son sujet avec un ton à coté de la plaque, un trop plein de bons sentiments qui tente de nous donner une leçon sur les jugements hâtifs. Des personnages secondaires un peu plus barrés que les principaux qui donnent un certain charme au film.
Globalement le film manque de sincérité avec un casting en or mais une direction d'acteurs inexistante pour un mélo méringué insipide.

[caducia]

Closer entre adultes consentants

Réalisé par Mike Nichols Avec Julia Roberts, Jude Law, Natalie Portman drame -2005 - 1h45

6/10

Synopsis

Larry, médecin, aime Anna, photographe, qui le trompe avec Dan. Alice, stripteaseuse, aime Dan, écrivain et manipulateur, mais le trompe quand même avec Larry.
A un niveau extrême, deux hommes et deux femmes vont jouer le jeu pervers de la séduction et du désir. Alternant manipulations et trahisons, ils entament un diabolique chassé-croisé amoureux dont personne ne sortira indemne.

Critique

Un film qui se veut sulfureux avec un casting plutôt impressionnant qui mélange les générations et les styles avec une opposition permanente entre une apparence soignée et classieuse et un langage cru qui fait travailler l'imagination du spectateur. Ainsi, Mike Nichols est en mode teasing constamment avec une suggestion omniprésente et assez peu de scènes crues et osées mais on reste dans le sensuel ou le déjà vu plutôt que dans le vif du sujet.
Le script reposant sur le quatuor amoureux avec les lois de l'attraction Vs la morale qui tiraillent constamment l'esprit des protagonistes.

Néanmoins, le film aborde la psychologie complexe de ses personnages de façon assez poussée par ses chassés croisés amoureux. Ainsi l’âme humaine est décortiqué et tiraillée entre passion, pulsions, trahison, jalousie, jeu des apparences et de la séduction mais ce sont tous de grands égocentriques. Un casting splendide et culotté : Natalie Portman en vrai caméléon qui constitue la femme fatale glaciale par excellence et est la reine de la manipulation sous ses airs d'ange et sa politesse extrême.
Clive Owen qui derrière sa réussite sociale cherche à s'évader de son quotidien et se laisse plus facilement guider par ses pulsions et emploie un langage sans détour plutôt choquant,viril, imposant, provoquant et constitue l'un des points forts du film. Julia Roberts prend un risque en jouant dans ce métrage pourtant c'est un rôle plutôt passif de potiche vulnérable, un peu dommage qu'elle soit sous exploitée.
Jude Law a un rôle beaucoup moins intéressant que celui de Owen, trop pleurnichard passant de dandy irrésistible à looser de 1ère classe.

Une réalisation sobre qui joue sur le coté séducteur et suggestif qui se moque du temps et de la chronologie pour déstabiliser son spectateur par ses multiples ellipses temporelles tout en gardant un esthétisme sophistiqué.
Les dialogues sont plutôt ciselés et toujours à la limite de la décence, on est loin de la grande poésie mais quelques répliques ont un pouvoir plus fort que certaines images par leur caractère blessant et cru.
Des prestations d'acteurs quasi parfaites, mais qui possède un rythme inégal avec quelques passages à vide remarqués.

[Alegas]

Very Bad Trip

Réalisé par Todd Phillips Avec Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis comédie -2009 - 1h30

7/10

Synopsis

Au réveil d'un enterrement de vie de garçon bien arrosé, les trois amis du fiancé se rendent compte qu'il a disparu 40 heures avant la cérémonie de mariage. Ils vont alors devoir faire fi de leur gueule de bois et rassembler leurs bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s'est passé.

Critique

1er volet de la trilogie qui se revoit non sans déplaisir pour suite les aventures de la fameuse bande des 4. Todd Phillips nous entraîne dans la ville des péchés où tout peut arriver, et c'est un excellent cadre pour ce script d'enterrement de vie de garçon qui tourne mal.
De nombreux points positifs pour cette comédie qui mise sur la reconstitution de la soirée qui nous entraîne de découvertes de plus en plus surprenantes et délirantes allant de plus en plus loin dans la provoc' ou la bizarrerie des situations.

Pas de perte de temps en présentations à rallonge, on entre rapidement dans le vif du sujet avec un quatuor d'enfer : en gros, 2 beaux gosses et 2 loosers, une troupe mal assortie mais leur point commun c'est qu'ils ont tous un grain de folie et une solidarité à toute épreuve. Des personnalités qui se complètent tout juste esquissées pour lesquels on éprouve une certaine tendresse, la palme de l'étrangeté allant à Zach Galifianakis (alias gros ventre) qui est toujours à coté de la plaque, une sorte de nounours repoussant psychopathe.

Des personnages qui attirent forcement la sympathie du spectateur qui se reconnaîtront ou reconnaîtront leur meilleur pote dans des déboires similaires avec des souvenirs impérissables de beuveries similaires. Le coté découverte simultanée entre le spectateur et les protagonistes contribue aussi à les mettre au même rang que de simples observateurs médusés, avec un effet de surprise garanti et de les emmener encore plus loin dans la décadence avec certaines transgressions que certains rêvent d'accomplir en secret.

Todd Phillips joue avec les limites de qu'il est possible de montrer sur grand écran, ainsi on est toujours à la limite de la décence, à la limite de ce que les oreilles du spectateur peut entendre pour un résultat provoquant mais pas trop. Les images les plus déplacées se situant surtout dans son générique de fin mais avec une certaine censure.
Un film décomplexé où tout est permis avec des trentenaires en mode régression totale qui fait du bien par la succession de scènes originales jamais vues auparavant (même si certaines séquences tombent un peu à l'eau).
On a droit à une courte séquence inspirée de Rain Main très réussie, un coté road movie décalé, et autres références parodiques permettant l’enchaînement de gags surprenants.
Un humour vache et potache inégal qui ne plaira pas à tout le monde mettant en scène de parfaits idiots misogynes en liberté pour un résultat jubilatoire impertinent.
Il est dommage que leurs aventures se continue avec une nette baisse de qualité et une vulgarité gratuite qui cache la misère scénaristique qui montre qu'au fond les conneries ne sont pas inépuisables.
Une ode à l'amitié et à l'irresponsabilité qui fait du bien au moral avec sa structure maligne.

[Alegas]

L'Etrangleur de Boston

Réalisé par Richard Fleischer Avec Tony Curtis, Henry Fonda, George Kennedy policier 1968 - 1h56

8/10

Synopsis

Boston, 1962. Une vieille femme est retrouvée étranglée à son domicile. Les mobiles du crime sont inexplicables. Au cours des deux années suivantes, douze autres femmes sont assassinées dans des circonstances similaires. Le procureur général Bottomly est désigné pour prendre l'affaire en main. Un jour, Alberto DiSalvo, un modeste ouvrier, est arrêté par la police pour avoir pénétré dans un appartement par effraction...

Critique

Un thriller incontournable déstabilisant et précurseur pour l'époque de part sa réalisation moderne et son extrême justesse. Un métrage qui ne fait pas dans le voyeurisme mais dans la suggestion et s'appuie sur la psychologie et le ressenti émotionnel du tueur.
En général, dans les polars, une fois l'affaire résolue et bouclée, le coupable est entraperçu quelques secondes derrière les barreaux et on passe à autre chose alors qu'ici le réalisateur souhaite s' appesantir plus longuement sur ses souffrances et ses névroses. Ainsi le film se divise en deux grandes parties aux ambiances presque opposées mais qui gardent chacune un intérêt qui vaut le détour.

La première partie est bien sur basée sur le suspense des meurtres en série avec une enquête qui piétine avec un code de procédure bien établi qui devient aléatoire puis enfin la marche de manœuvre du tueur diminue, avec une montée en puissance de l'intensité narrative.
Cette partie enquête est originale par sa réalisation qui joue sur le subjectivité avec un dévoilement progressif des agissements et de l'identité du tueur. Richard Fleischer est un maître en la matière avec l'audace d'emploi de split screens de façon assez répétitive qui est une prise de risque énorme car ces effets stylistiques peuvent très bien agacer si c'est juste pour l'esthétisme mais ici ces fenêtres multiples servent à créer l'atmosphère. On éprouve à la fois une impression de paranoïa envers l'étrangleur dans chaque foyer avec des plans de ménagères qui se barricades, qui tentent de se protéger et aussi on voit un certain fourmillement des forces policières sur les traces du tueur avec de nombreuses fausses pistes.

Mais ces splits screens permettent aussi des plans subjectifs du point de vue de la victime, du tueur ou des personnes qui découvrent le cadavre permettant de capter les émotions comme une caméra embarquée avec sa palette émotionnelle : peur, effroi, tension intense, surprise, horreur. L'effet stylistique est donc un outil bien géré et non un simple gadget superficiel pour renforcer l'effet des rouages de l’enquête et de la panique collective qui contamine Boston. Ces effets se raréfiant au fil du dénouement de l’enquête.
Des victimes variées allant de simples mamies gâteaux aux femmes fatales...

La seconde partie n'a rien avoir coté réalisation qui reste beaucoup plus épurée et concentrée sur le tueur où on tente de le faire parler et de décortiquer ses pensées les plus profondes. Une mise en scène expérimentale qui alterne des séquences de pseudo hallucinations et de réalité pure et dure avec de nombreux plans fixes sur le visage de l’étrangleur.
Une phase d'interrogatoire où on tente de creuser les dilemmes moraux et les perversions de son esprit.

Ces deux chapitres sont retranscrits de façon minutieuse avec un grand sens du détail sans sombrer dans la facilité ou le racoleur, ne tombant pas dans les clichés ou dans l’excès.
Tony Curtis est juste parfait et totalement crédible avec un regard captivant malgré un physique grimé par le maquillage et accessoires qui le rendent presque méconnaissable par moment, le cinéaste insert des séquences où il est moins déguisé pour changer son regard et son allure et déstabiliser le spectateur instaurant ainsi une double personnalité. Un personnage captivant par sa composition maîtrisée avec déchirement intérieur qui nous conduit dans ses visions qui semblent bien réelles.
Curtis est aussi entouré d'acteurs remarquables qui le guident pour qu'il se livre sans violence de façon naturelle.

Un résultat glacial, minutieux et inventif , inquiétant.

[caducia]

Donne moi ta main - 2010 : 5.5/10



Petite comédie romantique qui met un place un bel esthétisme avec de fabuleux paysages Irlandais, les acteurs sont aussi charmants domage que l'intrigue ne suive pas.


En chair et en os - 1997 : 7/10



Pas fan à la base du ciné d'Almodovar, ce métrage est plutot basé sur le drama mais possède aussi quelques moments de comédie. De bons interprètes et une histoire solide.


Your Sister's Sister - 2011 : 5/10



Comédie légère basé sur un trio d'acteurs et une situation dérangeante. A voir pour se changer les idées mais facilement oubliable.

[Dunandan]

Pour ma part, Donne-moi ta main vaut un bon petit 6.5. Le scénario est à chercher dans les dialogues pas dans l'originalité

[Jack Spret]

C'est quoi, la suite de Prête-moi ta main ?

[Dunandan]

Hé hé, non rien à voir. Là c'est de la com' rom' pure et dure