9/10
Quel plaisir de voir un si beau et riche western sur grand écran ! Un film jouissif de bout en bout.
Alors oui il y a toujours tout ce qui fait le cinéma de QT bien évidemment mais on sent ici que c’est toujours justifié vu le genre pris comme influence d’origine ( les excès de violence et stylisation formel du spaghetti sont les plate forme d’expression parfaite pour l’énergie et démesure de tarantino ) et surtout c’est canaliser par une uniformisation ( pas de chapitrage , narration linéaire ) qui au final donne le feeling de sont film le plus mature , le plus « normal » , celui ou il s’écoute le moins dialoguer et se regarde le moins filmer , celui ou au lieu d’essayer d’être lui-même la star , il se décide a raconter cette quête et ajoute ni plus ni moins que l’un des tout meilleur film du appartenant entièrement genre au lieu d’essayer d’en fait une checklist de fanboy puéril .
La mise en scène est un des facteurs qui ma le plus conquis ici. Malgré ces connaissances et sont abatage pour faire de l’esbroufe, j’ai jamais été impressionner par les idée de mise en scène de tarantino car a mon goût ça part dans trop de direction et ben ici il mêle a merveille les débordement anarchique des spaghetti les plus décomplexer en juxtaposition a une réalisation très calme , poser , très classique , imaginez vous donc comment j’était heureux !
Beau a tomber donc, les paysages sont sensationnel et toujours mis en grande valeur, robert richardson sort sont petit john ford appliquer avec une photo haut de gamme et des cadrage façon tableau naturaliste, et ici jamais on se dit, ah tient un plan a la machin ou tient un plan hommage a tel film, non ici c’est juste très beau et classe, du coup beaucoup plus respectueux maintenant que tarantino a fini de citer tout ce qu’il voulait citer .
Et les région traverser sont plutôt varier ce qui ajouter a la durer fleuve du film qui donne vraiment une impression d’odyssée. Y a plein d’ambiance différente, un peu d’aventure (le court passage en neige ou waltz et django bosse ensemble en chasseur de prime , j’aurais pue sous forme de mini série pendant des heures et des heures et le passage chez don johnson ) , de crépusculaire ( l’intro dans le bois de nuit , la revanche de don johnson ) , d’action ( le double climax avec 2 gun fight hyper brutal , sanguinolent pour le prix d’un ) et de description de la période ( tout ce qui se passe avec leo , sa plantation , les mœurs et dynamique social sont finalement plus intelligente et divertissante que dans lincoln ) .
L’éclairage aussi apporte pas mal en atmosphère on passe de désert torride , au sud bien moite avec foret touffue, plantation luxuriante au look de jungle , petite ville boueuse au pied de montagne enneiges, grand plaines , bref le film est une tuerie formel sans nom . hop hop je continue vite fait dans le débitage de generalite avec le gros apport de la BO , oui QT sort encore du lourd mais comme pour le real , ici ça fait pas citation de geek , mais réellement en symbiose avec les images et le ton du film , toute les chanson du django original et autre film sont trop classe , les emprunt de score de goldsmith et morricone aussi et puis j’était méfiant mais enfaîte les 2 court placement de rick ross et tupac c’est du gros bonus tellement ça pete !
Les fameux dialogues de tarantino semblent bien moins pompeux ici aussi encore une fois, moins de scène gratuite pour faire cool et même si il reste un peu de second degré et de ton décaler et absurde ( surtout venant de Waltz , qui a un perso excellent et une vrai relation belle et profonde avec django même carrément touchant a plusieurs reprise , mais qui prouve que le mec n’a qu’un seul registre et refait exactement inglorious , ça m’a gêner un petit peut car le rend prévisible et moins surprenant que tout les autre acteur on fire ) ça reste plutôt du domaine de la punch line bien classe ( i count 6 bullets motherfocker ! yeah ? and i count 2 guns nigga ! ) que de la longue tirade qui se tripote et les plus long moment verbeux sont quand on entre en négociation chez leo et que le film devient un peu plus statique ( mais avec une prod design d’intérieur fabuleuse et l’entre en action de sam jackson qui est phénoménal ) mais ça reste toujours passionnant car renouvelle constement les enjeu et la dynamique du film et pis j’ai adorer ce genre de double final , c’est tellement bien qu’on est heureux que ca se finissent pas et apporte encore de la péripéties ( avec le cameo de tarantino qui apporte encore des galeries de perso étoffant encore plus le récit , iconise encore plus jamie )
Que dire d’autre ? Jamie foxx est un peu soft pour le rôle , don johnson trop peut present mais magique , et pis leo quoi , j’en dit pas plus mais respect et admiration la, le plus grand numéro de sa carrière , un bad guy culte .
Sans aucun doute mon QT favoris, très envie de le revoir, tout y vieillit a merveille et les petit truc qui me gênait s’envole peut a peut. Un western sous forme de moment de bravoure étirer sur 2h50 , une fresque américaine jubilatoire , intelligente ( moult dialogue recèle de sous texte historique ) et divertissante , un objet de cinéma total