Southland Tales est incompréhensible si on n'a pas lu les
comic-books qui forment les épisodes 1 à 3 de l'histoire (alors que les films forment les épisodes 4 à 6). Et encore, l'ensemble forme un tout mal dégrossi, un fourre-tout qui se veut "lynchien" mais sans la maîtrise de Lynch (dont le cinéma est avant tout intime et n'a aucune ambition universelle).
Le film des Wacho et de l'allemand dont je ne sais pas écrire le nom me paraît au moins "simple" et limpide, malgré son ambition et son apparente complexité. Et je ne veux pas dire "simpliste" : c'est une histoire de l'humanité. Comme tu le soulignes, il parvient à évoquer des épisodes douloureux avec intelligence malgré la rapidité (comme la question de l'esclavage), ce que Richard Kelly aurait bien été incapable de faire.
Alors oui, tout ne fonctionne pas, mais nous sommes loin de
Southland 