La poussière, la sueur et la poudre
8/10
How many men do you have to kill before you become the great American cowboy?
Un vrai petite perle ce western, un franche réussite des 70’s qui finalement est presque le seul a ce moment la a choisir un tel partie pris , bon en même temps la ça cause d’un sujet que j’adore donc j’y est encore plus pris mon pied , mais je pense que les fans pur et dur d’ambiance western ( car c’est très cibler sur sont sujet la , c’est pas les code habituel du genre réciter de façon exhaustive ) seront conquis .
On a donc un western qui se démarque suffisamment pour être presque singulier, c’est rare. Ici on a un récit initiatique vue par les yeux d’un jeune ado de 16 ans qui rêve de devenir un vrai cow-boy, au sens professionnel du terme. Lui il idéalise ce job, pour lui il n’y a rien de mieux et il économise ces 4 dollars pour s’acheter sont 1er revolver et aller demander un boulot au grand propriétaire local.
Et c’est ça qui frappe rapidement , c’est ce choix de faire une description hyper réaliste du travaille de cow-boy via le prétexte du jeune garçon qui seras utiliser pour concrétiser toute sa désillusion et désenchantement de l’ouest.
Une plonger ultra détailler de la vie de tout les jours de ces travailleurs des grands espaces qui convoie leur troupeau immense de bétails a travers les états unis , mais ici le film date de 72 donc c’est grave crépusculaire aussi bien sur la forme que dans le fond .
Rapidement le protagoniste principal va déchanter et se rendre compte que le cow boy glamour existe juste dans ces bouquin. Ici pas de vacher version costner et duvall dans open range ou broken trail qui admire la beauté de leur verdure ou contemple la chance qu’ils ont de travailler en pleine air et en harmonie avec la nature, non pas du tout, ici c’est tout l’inverse, c’est une bande de saligot qui le dise :
- Kid, cowboying is something you do when you can't do nothing else.
Des tronches cabosser, barbe bien degeulasse , des gros crassoux au dent pourri qui se lave avant et après leur périple . Ils sont la juste pour l’argent, les putes du saloon c’est des tournante pour payer juste un coup, et pis bien sur la règle d’or : bute tout ce qui te gène sur ton passage sinon c’est toi qui te prendra une balle , et les voleurs de chevaux , les pilleur de camps et les propriétaire terrien qui voit d’un mauvais œil ces troupeau sédentaire seront légion lors du récit .
Tout ce qui fait l’image du cow-boy classe est traiter avec une lucidité sèche et violente qui livre un portait bien sombre de la période des grand convoyeur de bétails. La violence éclate sans qu’elle soit magnifier, sans non plus être amoindris , le gun fight qui éclate dans le saloon est un modèle d'efficasiter sans esbrouffe , bien sec avec pour seul but de chaque précieuse balle de dégainer est de toucher sa cible , pis la tension marche tres bien .
C’est vraiment vachement bien, un pur western, un pur film de cowboy mais sans rien dramatiser ou enjoliver, ça insiste même sur toute l’imagerie cradingue , âpre ( et la traduction du titre est pour une fois meilleur en français ) .
"The only thing I like about this job is going into town, and getting out of town"
Les costumes, les gueule du casting et les code couleur de la photo et des paysages vont aussi dans ce sens, tout est brun , marron , gris , poussiéreux , chaque scène a un but et apporte sa pierre a l’édifice , le pitch et les enjeu reste simple et claire mais aucune faute d’écriture en plus c’est très bien caractériser et Mr colpepper qui est le boss ben même si il est bien cash et va faire comprendre au héros que la réalité du cow boy est vicieuse et dangereuse , ben c’est souvent justifier et en répercutions a des menaces qu’il reçoit ou pour défendre sont gagne pain . Le parcours du jeune garçon est donc jamais cul cul ou même naif , le film reste bien mature et sur sa ligne de conduite révisionniste
Sur la mise en scène aussi c’est du tout bon et même plutôt bien moderne, y a quelque passage en camera a l’épaule et même des vue subjective très immersive, le mec tente pas mal de varier entre une approche plus au cœur du campement et alterne avec des plan large bien classique comme on aime, propice a admirer des panorama desertique.
C’est un peu Red river version peckinpah , même beaucoup , la différence entre les good guy et les bad guy est quasi inexistante le final inversent en apparence les rôles . Apres un périple fait d’individualités, de cupidités, de cynisme, on partage un dernier baroud d’honneur qui puise sa force émotionnel dans un élan de camaraderie, de soutient et compassion , concrétiser a l’écran par un gun fight wild bunch style qui vire a l’ecatombe suicidaire , tous avec le sourire sur le visage , on se serait crue dans lonesome dove , putain que c’était bon !
- Sure is a nice horse. What's his name?
-You don't have to put a name on something you might have to eat