Les Grands espaces
- De William Wyler 1958 -
8.75/10
The big country c’est Le western classique dans toute sa splendeur et tout sont classicisme élargit puissance 1000. A réserver donc uniquement au fanatique de western 50’s qui ici est mâtiner de fresque familiale conflictuel , une tragédie entre famille rival sur fond de saga texane qui en chronique sa naissance et développement . Je suis carrément étonner que finalement le film soit pas plus reconnue ou même devenue un vrai classique, car je le trouve majeur pour sa décennie , un spectacle entier et total si on aime le western , une claque de cinéma .
The big country c’est une sorte de légende d’automne version ben hur ( le même réalisateur d’ailleurs et ça se sent a chaque plan ) dans sa représentation et proportion, voila la note d’intention du film donc venez pas dire que vous étiez pas prévenue.
Une production gargantuesque qui a pour ambition de retranscrire l’immensité des espaces texan et de l’ouest qui se découvrait, encore vierge, a tout rancher et famille s’installant la a la recherche de prospérité et de foyer.
Le titre US ou pour une fois français est parfaitement en adéquation, la dimension épique aussi bien au niveau relation humaine , émotion et étalage de tout ce que l’age d’or d’Hollywood peut faire de plus est encore a ce jour enivrante d’immensité et impressionnante , Dieu kevin costner cite souvent le film comme étant important pour lui quand il l’a découvert et dans sont éducation du cinéma et de l’ouest , on comprend sans mal pourquoi ( des scènes par centaine semble sortir de danse avec les loups et le perso de peck partage le même pacifisme et compassion que dunbar ) .
Concrètement on a un gregory peck plus classe et dandy like que jamais , un ex capitaine de frégate qui a rencontrer l’amour lors des ces voyages autour du monde en la personne d’une jeune fille de grand propriétaire terrien du texas , il vient donc demander la main de cette dernière au père et va s’installer et s’adapter a la vie de cowboy . Bien sure lui c’est un gentleman qui connaît rien au code d’honneur , d’intimidation et des mœurs des l’ouest . Sont idéalisme apparent clash avec les méthode violente et ancestrale des vieux boss locaux qui s’oppose a cause de la seule étendue d’eau du coin pour leur bétails. Pendant un bon moment c’est un brin manichéens a ce niveau la ( après tout c’est propre a l’époque et au genre hein rien de surprenant la ) avec peck qui refuse de jouer le jeu le guerre entre voisin et tente de faire plaisir a tout le monde , et les vieux cow boy du coin sont eux tous hargneux et on qu’une seul vision de la chose , mais plus le film avance et plus il se révèle un peu mieux écrit que ca avec une multiplicité d’enjeu et des personnage qui se révèle plus complexe que prévue .
Peck est enfaîte assez tacticien , un bref triangle amoureux se dessine entre sa futur dulcine et charlon heston ( énorme de charisme et de machisme , il joue le chef de la sécurité du ranch , le chien de garde du maire , THE cowboy qui tire d’abord et regle ces comptes on poing , il connaît les bêtes et la nature comme sa poche et va kiffer casser les couille a peck ) mais il l’évitera et le réglera en ces propres terme ( superbe scène de combat entre peck qui se bagarre facon boxe anglaise classy et heston qui lui est adapte de la baston de saloon , en silence , de nuit , en plan très large , super sobre et ou l’image raconte tout ) et finalement trouvera une meilleur chaussure a sont pied niveau romance , donc c’est pas si prévisible et convenue que ça .
Heston a un rôle un peu en retrait mais lui aussi vers la fin du récit se verra un peu plus travailler, sa fidélité a sont patron sera mis a l’épreuve et sa carapace laissera transparaître un peu de sentiment, ce sera bref car il repartira au galop, galvaniser par les règlement de compte pour un final meurtrier .
Les 2 patriarches rivaux sont 2 beau pourris, figure récurrente, le maire ( charles bickford ) c’est une sorte de JR de dallas , plutôt moderne et prêt a tout sans moral , bon lui il est assez unilatéral mais c’est bien d’avoir un bad guy qui est dans le camp de protagoniste . Sinon grosse performance de burl ives ( oscar a la clef ) en père de famille adverse bien rustique qui envoie ces fils faire le sale boulot mais qui saura se montrer fair play et même sans remord envers eux lors du final dans sont ranch qui clos les pistes narrative avec un mélange d’intimiste ( duel patricide et négociation terrien ) mais aussi un bon gros gun fight dans un canyon qui laisse personne indemne .
Un mot rapide sur le main theme qui est aussi ample et majestueux que le cadre. La mise en scène c’est du grand délire , william wyler se lâche et on ne peut que s’incliner et admirer pendant 2h40 une succession de plan et de séquence magistralement cadrer ( j’ai pas le dvd mais la on peut facilement prendre 500 capture a tomber par terre ) avec peut être la plus vertigineuse profondeur de champ que j’ai vue . Tous les thèmes propres à un tel sujet sont abordés, même les moments plus calme sont un régal et pis y a suffisamment de péripéties pour conserver un rythme et intérêt constant, le coter shakespearien ici est seulement sur le papier car a l’écran tout a la forme du western pur et dur hein , tout y est .
Bref , une telle ampleur , une telle concrétisation et le même soucis d’apporter autant dans la substance du fond , élève the big country au rang de peplum du western et ça fait du bien ce genre de débauche de superlatif . Ca vaut peut etre un chouilla moins si on se la joue objectif a cause de certain moment un peu kitsh qui se veulent dans l’esprit du blockbuster populaire d’alors , mais la y a juste tout ce que j’adore dans ce genre et rarement dépasser donc je note en conséquence du plaisir pris , mais je met pas plus car legend d'automne est encore plus romanesque et a plus de souffle d'aventure .