Sous les Drapeaux, L'Enfer - Kinji Fukasaku
Et bah c'est puissant.
Passionnant dans sa narration à la structure étonnement proche du film politique à la JFK, pour sa façon de faire s'entremêler les différences de points de vues, scotchant et sans compromis dans son traitement d'un sujet brûlant, et réellement touchant.
Encore une belle claque du regretté Fukasaku.
8,5/10
Violence sans raison - Koji Wakamatsu
Pffff....
2/10
Flower and Snake - Takashi Ishii
Et bien j'ai trouvé ça vraiment pas mal du tout. Le gros problème du film est sa trop longue durée pour laquelle le rythme n'est pas toujours très bien géré ( il faut dire que c'est assez répétitif ) mais alors j'ai vraiment adhéré à cette ambiance poétiquement scabreuse, à l'érotisme aussi bandant ( c'est très joliment filmé, malgré une photo pas top ) que dérangeant ( ça va quand-même assez loin ).
À prendre tout de même avec des pincettes, pour le spectateur non averti.
6/10
Meurtre à Yoshiwara - Tomu Uchida
C'est bien rythmé, bien que pourtant très bavard, ( mais tout est dans la mise en scène, impeccable ), bien écrit, bien joué... Mais... J'ai quand-même trouvé que ça manquait un poil d'émotion ( à part dans son final ).
6,75/10
Femme dans un enfer d'huile - Hideo Gosha
Un des plus beaux films d'un réal dont la fin de carrière n'avait assurément rien à envier à la puissance de ses premières oeuvres.
Personnellement, des 2 parties bien distinctes de sa filmo je n'ai pas de préférence.
8/10
Eagle shooting heroes - Jeffrey Lau
Casting en béton et gags délicieusement débiles pour une énergie folle à laquelle il aurait pourtant certainement fallu un canalisateur.
Parce-la, y a beau y avoir tout ce que j'aime dans le genre, au bout d'un moment ça devient quand-même assez assommant.
6,5/10
The crash - Dante Lam
Pas inoubliable mais un bon divertissement HK, sec et efficace, dont le gros défaut et d'user un peu trop souvent de facilités scénaristique ( c'est quand-même un peu écrit à l'arrache ).
6/10
Cosmopolis - David Cronenberg
Crocro n'en fini plus de se branler le mental et là, le salaud jute partout... ( certainement sa plus grosse masturbation cinématographique... )
Si ça n'est pas dénué de qualité, c'est clairement pas le Cronenberg que j'aime.
Et puis sérieux, moi j'ai du mal avec Robert...
5/10