[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Sam 16 Fév 2013, 10:05

Ben c'est pas non plus une traque pour son boulot.
A la limite, si il est venu pour la vague (en sachant pertinemment qu'il y trouverait Bodhi), soit il aurait sa planche, soit il regarderait Bodhi se jeter dans l'écume jusqu'au bout.
J'aime bien la fin car c'est une fausse happy end dans le sens où le méchant s'en sort et arrive à atteindre son but.
Mais ça aurait été dix fois plus puissant si Johnny le regardait surfer jusqu'au bout.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 16 Fév 2013, 10:07

La fin elle a 2 but d'un coté montré le respect qu'a Utah pour Bodhi et de l'autre montrer qu'il a quand même un fort désir de vengeance et qu'il garde de la rancoeur.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Sam 16 Fév 2013, 10:08

je suis d'accord sur le terme "fausse happy end" , completement

je m'etait le meme raisonement personnel a la fin de the getaway meme si c'est un plus Happy et moin nuances car on ne suis jamais trop ceux qui traquent le couple ...
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Génération perdue - 7/10

Messagepar Jack Spret » Sam 16 Fév 2013, 15:24

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Ça n'a rien à voir avec le fameux courant littéraire...


Plus qu'un film d'épouvante traitant en profondeur du mythe du vampire, Génération perdue est un teen movie qui s'adresse clairement à un public restreint. Par le choix des acteurs qui ne dépassent pas la vingtaine ou les fameux chasseurs de vampires tout droit sortis d'une production Amblin, Joel Schumacher a voulu convoquer la mythologie du suceur noctambule (je ne parle pas des travelos du bois de Boulogne) pour un jeune public qui se voit contraint de regarder des bobines souvent affligeantes. L'amour du cinéaste pour les jeunes spectateurs (pas au sens Polanskien du thème) se ressent dans la qualité de la mise en scène et de l'écriture. Et la bande originale convoque allègrement un esprit très rock, atmosphère accentuée par les accoutrements de la bande menée par Kiefer Sutherland, tout de cuir vêtue.

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Les deux frères sont bien développés, au détriment des vampires. Dommage !


Même si ça reste une histoire très basique, le film renvoie directement au petit bijou de Tom Holland. En dépeignant son histoire autour d'une relation familiale et en restreignant son décor à la maison et ses alentours, Génération perdue rappelle à de nombreux moments Vampire,vous avez dit vampire ?, le voisin remplacé par le frère. Le thème musical Cry little sister renvoie à cette inlassable cycle jour/nuit, ponctué par l'imagerie de la fête foraine qui revient à chaque coucher de soleil, rappelant le besoin vital de se nourrir des vampires. J'ai été plutôt séduit que Schumacher résiste aux clichés du genre et se refuse de jouer sur le tableau romantique.

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Ouais, vu comme ça, on dirait qu'ils sortent d'un clip des années 80...


Dans un esprit très rock'n roll, le film multiplie les références à ce style musical. Le clan des vampires peut d'ailleurs être comparé à un groupe de musique où Star serait la groupie et Michael un musicien paumé. Schumacher se contente de raconter son film au scénario digne d'une histoire au coin du feu. Nul doute que ce type de film, où la population "monstrueuse" se réduit à celle d'une petite ville, à du inspirée d'autres cinéastes ou écrivains, des séries comme True Blood ayant fait leur pain béni de ce genre d'atmosphère, le sexe en plus. Car les vampires qui nous sont présentés sont plus asexués et androgynes que des Don Juan hypnotiseurs courtisant les femmes pour mieux en faire leurs esclaves.

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Le peu d'effets spéciaux qui nous est montré est convaincant.


Le film de Schumacher est vraiment celui d'une génération, l'adolescent revendicateur se retrouvant dans la quête identitaire de Michael, déchiré entre une vie facile mais hors-la-loi et une vie simple mais raccourcie par le temps qui passe. Pas de quoi s'en relever la nuit mais assez efficace dans son traitement.

7/10

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Messagepar Pathfinder » Sam 16 Fév 2013, 16:54

Merde les notes sont sévères! Alors la j'ai du mal à comprendre!
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Messagepar Jack Spret » Sam 16 Fév 2013, 17:07

Ouais c'est pas terrible mais c'est pas mauvais non plus.
C'est mieux que Point Break quoi :eheh:


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Messagepar Scalp » Sam 16 Fév 2013, 19:42

Pour le coup ça c'est bien ancré dans son époque.
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Messagepar Pathfinder » Sam 16 Fév 2013, 21:09

Toi tu fais allusion au saxophoniste torse poil body builder! :mrgreen:
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3 jours du condor (Les) - 9/10

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Fév 2013, 16:26

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Un film tiré du roman "Les 6 jours du Condor". Cherchez l'erreur...


Les années 70 ont été très prolifiques en matière d'espionnage. Que ça soit dans la littérature ou le cinéma, la Guerre froide, la guerre du Vietnam et les scandales qui ont touchés l'Amérique (l'affaire Watergate en ligne de mire) ont été une manne créatrice évidente et ont su apporter de l'eau au moulin des théories conspirationnistes, donnant lieu des oeuvres intéressantes sur le sujet. Les 3 jours du Condor s'impose comme un classique qui n'a pas pris une ride, tant dans la force de son message que dans la paranoïa distillée tout au long de cette moitié de semaine où Joseph Turner, dit le Condor, va tenter de percer les secrets que cherchent à dissimuler la CIA. Cherchant à être le plus atmosphérique possible, le film de Pollack va engendrer des petits aussi forts et vigoureux que lui comme Marathon Man ou Les hommes du président qui sortent tout deux l'année qui suit sa sortie en salles.

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Une plongée en eaux troubles dans les rouages gouvernementaux.


Le rôle du Condor, c'est un peu celui qui collera à la peau de Redford, qui rejouera des rôles d'espion sensiblement identiques à celui-ci (son rôle dans Spy Game étant clairement un copier/coller). Et ça n'a rien de dérangeant tant son personnage a un large potentiel, au passif si brumeux qu'il en devient intriguant et aux facettes multiples. En véritable muse du cinéaste (avec qui il tourne et tournera beaucoup), il parvient à donner de la vie à son univers silencieux, où les plans séquences mutiques rejoignent des scènes au champ/contrechamp nerveux et maîtrisés. Chaque passage où Turner joue sa vie, l'atmosphère longuement initié dans une introduction magistrale revient à la charge et on retient notre respiration comme si l'on assistait impuissant à cette partie d'échec gouvernementale qui se joue sous nos yeux.

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Le danger est partout lorsque votre adversaire est invisible.


L'écriture du scénario atteint un tel niveau d'excellence que Pollack peut se permettre de s'attarder sur sa love story sans jamais casser le rythme du film. Plus qu'une simple amourette à la James Bond, le personnage incarné par la sublime Faye Dunaway multiplie les atouts de Turner, ajoutant la pointe de charme nécessaire qui montre que la séduction et l'art du paraître sont primordiaux pour tout agent de terrain. Leur relation jouant sur différents terrains (entre le dégoût et l'amour, la reconnaissance et le respect), Pollack parvient à brasser toute la chimie d'une relation complexe entre l'homme et la femme en quelques scènes et quelques regards échangés. Un tel niveau de direction artistique n'est pas donné à tout le monde et ça n'en est plus étonnant que Les 3 jours du Condor soit cité comme l'un des fleurons du genre au cinéma.

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Le syndrome de Stockholm se met en place assez rapidement.


Politique dans son propos (comme devraient d'ailleurs l'être tout bon film d'espionnage), Pollack s'attarde sur ce qui fait tourner le pays et sur la faculté des agences gouvernementales à retourner leur veste et à adopter une position plus ou moins loyale suivant les problèmes rencontrés au quotidien. En faisant d'un rat de bibliothèque un puissant élément perturbateur du bon fonctionnement du système, le cinéaste parvient à concilier littérature et cinéma et à nous faire comprendre que lire et retenir ce que l'on a lu n'est pas nécessairement vain si on sait utiliser nos connaissances à bon escient. Un choix qui force le respect quand on voit à présent en quoi s'est transformé la figure de l'agent secret de nos jours (seul La Taupe parvient à jouer de la fibre nostalgique avec efficacité).

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Les rebondissements dramatiques et stratégiques sont nombreux.


Les 3 jours du Condor, c'est un peu la crème anglaise d'une île flottante.  Ça englobe tout un genre qui a déjà été vu et revu mais parfois, des vagues viennent lécher les flancs de l'imagination d'un scénariste et apporter une saveur toute particulière à une idée qui, sans même qu'il le sache, lui fera rendra hommage au film de Pollack, sans même qu'il l'ait vu ou qu'il s'en souvienne. Une oeuvre maîtresse qui ne prend jamais son spectateur pour un abruti et l'entraîne dans les méandres d'une conspiration qui le dépasse, sans jamais l'ennuyer une seule seconde.

9/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 18 Fév 2013, 16:30

2 petites remarques :

le rôle de Redford est pas vraiment identique dans Spy Game, car dans Condor c'est juste un gars presque lambda dont le job est de lire des bouquins alors que dans Spy Game c'était un agent de terrain et par la suite un gars avec pas mal de puissance pour mener à bien des missions, rien de tout ça dans Condor.

Le syndrome de Stockholm ici je suis pas certains que ce soit vraiment le terme approprié, même si y a un rapport otage/kidnappeur ( mais ce mot me gène ).
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Fév 2013, 16:46

Je parlais pas tellement du passif du personnage mais plutôt de la manière dont Redford appréhende le rôle.
J'ai retrouvé des similitudes de jeux dans les deux films.
Et pour le syndrome de Stockholm, on voit clairement se rapprocher Faye Dunaway de Robert Redford tandis qu'il l'écoute au téléphone.
Cette attirance là, c'est clairement de cet ordre pour moi, même si normalement, c'est pas censé être si rapide.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 18 Fév 2013, 16:48

Oue mais là Redford il la tient pas vraiment en otage ( enfin si un peu :mrgreen: ) enfin c'est pas un truc comme Dog Day Afternoon.

Sinon pour le jeu de Redford, bein c'est normal d'y trouver des similitudes, il joue toujours pareil :eheh:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 18 Fév 2013, 16:53

:lol:
Ouais enfin il lui menace quand même de lui casser le bras, il l'attache dans la salle de bains et il lui pointe bien son flingue sur la tête de temps en temps.
C'est pas non plus des vacances pour elle.


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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 18 Fév 2013, 16:56

Oui mais c'est un zentil et il est beau, donc normal qu'elle veuille qu'il lui visite son intérieur.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Lun 18 Fév 2013, 17:10

Ouais, et puis franchement, c'est pas une attirance pour le bourreau qu'elle développe la pépette mais plutôt pour Rob l'idéaliste aux principes exacerbés en mode j'suis trop sur de moi et de ma virilité :mrgreen:
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