Sucker Punch |
Réalisé par Zack Snyder
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone
SF/Thriller, USA, 1h50 - 2011 |
3/10 |
Résumé :Fermez les yeux. Libérez-vous l’esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre. Bienvenue dans l’imaginaire débordant d’une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S’affranchissant des contraintes de temps et d’espace, elle est libre d’aller là où l’entraîne son imagination, jusqu’à brouiller la frontière entre réalité et fantasme… Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s’unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s’emparer de Babydoll. Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l’aide d’un Sage. Mais ce n’est qu’à ce prix qu’elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté…
Le film commence à l'instar d'une introduction à un jeu-vidéo. Le reste fait à peine mieux. Trois récits sont racontés, et forment une boucle narrative : l'hôpital psychiatrique, le club de danse et de proxénétisme, et enfin le monde parallèle où tout est possible : merci
Inception !. On comprend très vite, bien avant le dénouement, que le vrai pouvoir et la vraie liberté, c'est le pouvoir de l'esprit : merci
Matrix ! Ensuite le monde virtuel est déclenché par la danse et la musique : merci David Lynch et
Mulholland Drive (pas certain de cette référence, mais en tout cas, en termes de branlette intellectuelle, ce dernier a fait pareil, mais en bien mieux) ! Pour pouvoir se sortir de leur monde merdique, un groupe de filles doit trouver certains objets, dont la combinaison est la clé : hum, un petit air à la Fort Boyard. Parlons à présent des effets spéciaux concernant le monde virtuel : on dirait un enchaînement de cinématiques sorties de
Metal Gear Solid 2, le jeu qui contient autant de CGI que de scènes jouables ! Pourtant, le mélange des influences (
SDA et les ninjas, la seconde GM et les mechas, les robots et les arrêts à la
Matrix, ...), je n'ai rien contre, mais il n'y a aucun enjeu, puisqu'on sait que les filles ont des pouvoirs invincibles, et il n'y a pas d'univers cohérent. Pour conclure, tous les acteurs sont mauvais (dommage il y avait de la bombasse), particulièrement l'actrice principale, qui avait pourtant joué l'un des orphelins des
Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire. Heureusement qu'il y a la musique de Bjork pour soutenir l'action.
Un film inepte, multipliant de multiples références sans génie, qui comblera vaguement l'âme d'un geek.