Commando de Mark L. Lester (1985)
Oh le gros plaisir coupable. Je crois que là on tient le summum de l'actionner des années 80, bien bourrin, et bien assumé. Et franchement, ça fait bien plaisir pour peu qu'on se mette en mode popcorn et qu'on savoure le spectacle. Car notre Schwarzy il fait pas dans la dentelle. Passée une intro pour le moins surprenante ou Papa Schwarzy porte des troncs d'arbre pour montrer qu'il est très fort, joue avec sa fifille et donne à manger au bébé biche, tout va s'enchaîner assez rapidement. La fille (Milano déjà mimi) va se faire enlever par des méchants très méchants et un émissaire est envoyé pour négocier un boulot avec Schwarzy : "tu peux pas me buter on a ta fille" lui dit il juste avant de se prendre une balle entre les deux yeux! Enorme. Le ton est donné, Schwarzy est énervé et il est pas là pour rigoler.
Il s'ensuit alors 1h30 d'action quasi non stop avec un final complètement WTF où tout le budget du film est passé entre les mains de l'artificier pour notre plus grand plaisir (il fait tout pété et il nous gratifie d'une énorme explosion avec une dizaine de ralentis sous tous les angles).
Certaines scènes m'ont vraiment étonné de par leur violence et leur brutalité, je pense notamment à la scène de la cabane de jardin qui est à la limite du gore (ça coupe des têtes, ça tranche du bras!).
Je vais pas m'étendre plus que nécessaire sur le film car tout le monde a compris de quoi il retournait. Si vous cherchez un bon actioneer bourré d'action testostéroné, sans prise de tête, hyper rythmé et complètement assumé, Commando est le film qu'il vous faut donc foncez!
NOTE : 8/10