[Jimmy Two Times] Mes critiques en 2012

[Jimmy Two Times]

Pour avoir vu ses trois meilleurs films dans un laps de temps très court, on peut légitimement penser que Carnahan est un des meilleurs entertainers des années 2000 outre-Atlantique.

je viens de mater les autres critiques de Mi$e à Prix et à chaque fois ou presque, il sort la même rengaine. Try Again Zack!

[Scalp]

Carnahan je pense même que c'est le meilleur réal ricain apparu dans les 00's.

[Jimmy Two Times]

Je cherche mais c'est vrai que je vois pas vraiment d'autres nouveaux réalisateurs US à m'avoir procuré autant de plaisir ces dernières années. Dans le registre du divertissement pur, au choix burné (Territoire des Loups, Narc) ou fun (Mi$e à Prix et même A-Team qui bien que très inférieur est loin d'être honteux quand on compare le cinéma d'action plus léger et indigeste qu'on nous sert à longueur d'année), il se pose en patron.

[zack_]

Try Again Zack!

Sans façon non
Je me rappel d'un espèce de truc tout fouilli, un peu comme Revolver

[Jimmy Two Times]

Et moi je me souviens d'une dizaine de post où tu dis la même chose

[zack_]

Comme quoi je suis fidèle a mes pensées (et me fait vieux je radote). Autant y a des films "cultes" que je redonnerai une chance, là c'est très dispensable .

[Killbush]

T'es méchant là zack, comparer Smokin Aces avec la purge prétentieuse de Ritchie

[Kakemono]

Smokin Aces c'est un bon gros 8 généreux, tendance 9. Carnahan est vraiment un réal intéressant. J'avais peu apprécié Narc a la première vision mais en le revoyant ca a été une vraie claque. Le Territoire des Loups, film de l'année pour le moment. Même The A-Team qui est plus faible est bien jouissif sur le moment.

[Dunandan]

Oui il est très sympa ce Mise à prix Le seul que j'ai vu pour le moment du réal', mais vu l'opinion générale, je rectifierai ça à l'avenir.

[Dunandan]

Je suis un peu décontenancé par cet ultime volet de la trilogie du Sabreur Manchot car il est assez rare de voir un réalisateur pondre un remake de l'un de ses propres films si peu de temps après la sortie du film original (moins de 4 ans en l’occurrence). En l'état, la Rage du Tigre reprend pratiquement tout ce qui constituait la réussite d'Un Seul Bras les Tua Tous, à commencer par son scénario simple mais bien développé et des personnages forts, emprunts de philosophie qui prônent des valeurs telles que le respect, le sens de l'honneur et surtout l'amitié (thématique renforcée par rapport aux deux premiers films).

Le rythme effréné du Bras de la Vengeance n'est qu'un lointain souvenir et Chang Cheh prend de nouveau son temps pour traiter les moments de doute qui habitent le personnage principal, Lei Li, qui s'est amputé volontairement suite à un combat perdu contre le Chevalier Long (le retour de Ku Feng, de sa barbiche et de son rire inimitable). Vivant dans la honte et en proie aux moqueries, il est devenu un simple serveur dans une auberge. Incité par la fille du forgeron du coin (dont il est sûrement amoureux même si ça n'est jamais clairement prouvé) à reprendre les armes, au moins pour assurer sa défense, il refuse systématiquement.

C'est finalement la rencontre avec un combattant itinérant, Feng, qui connait ses faits d'armes passés et l'agression de l'élue de son coeur qui vont changer sa destinée et lui faire de nouveau dégainer un sabre. Pendant une heure, et malgré quelques combats sympathiques entre divers sous-fifres, la Rage du tigre, tout comme le film originel, est très posé et plutôt avare en action (hormis le premier quart d'heure et sa scène d'amputation toujours aussi surprenante). Lei Li entretient son kung fu en jonglant avec des oeufs, des bols et surprend son petit monde dans sa façon de nettoyer une table (excellent) plutôt qu'en maniant le sabre.

Il faudra attendre la dernière partie du film pour voir tour à tour les deux amis aller en découdre du côté du Manoir du Tigre dans une débauche de violence qui atteint dans cet opus son point culminant. La scène finale sur le pont offre son quota faramineux de morts sanglantes et une séquence particulièrement traumatisante attend Feng au vu de tout ce que nous a proposé la trilogie jusque là . La rage du Tigre reprend l'essence des premiers volets pour proposer en quelque sorte un film somme qui se suffit à lui-même pour qui veut découvrir les pièces maîtresses de la Shaw Brothers.

Les joutes à l'arme blanche sont incontestablement les plus rythmées de la trilogie mais peut être pas les plus inspirées (je garde un meilleur souvenir des armes originales des 8 Rois dans le Bras de la Vengeance). La réalisation de Chang Cheh est toujours aussi appréciable même s'il use bien plus des ralentis, et pas toujours de manière inspirée (je ne compte même plus le nombre de scènes avec des mecs qui se roulent par terre pendant des secondes qui paraissent des minutes).
Sur un film de 90 minutes, ça fait un peu tâche et fait un peu office de remplissage. La relation ultra fraternelle entre Lei Li et Feng vire limite gay au vu de la façon dont ils se promènent bras dessus, bras dessous, oubliant au passage leur copine fraîchement agressée, qui est obligée de leur rappeler sa présence.

En conclusion, une équation très simple : la belle histoire d'Un Seul Bras les Tua Tous + les combats du Bras de la Vengeance = La rage du tigre, très bon opus Shaw Brothers, qui propose les scènes les plus marquantes de la Trilogie mais pêche malheureusement sur quelques détails, certes anodins, mais qui gâchent un peu le plaisir.

7.5/10

Au passage, j'ai revu un peu à la hausse mes notes sur les deux premiers films.

[Scalp]

7,5 ou 8 alors ?, t'as mit les 2 notes.

[Jimmy Two Times]

7.5 . T'as vu le Bras de la Vengeance au fait Scalp? A l'époque de ta critique de la Rage du Tigre, tu disais ne pas encore l'avoir vu.

[Scalp]

Non toujours pas vu, le premier volet m'avait pas vraiment convaincu du coup j'ai zappé l'autre avec Wang Yu dont je suis pas super fan, je le materais un de ces jours.

[Dunandan]

Nan mais la relation quasi gay elle est excellente genre j'en ai rien à foutre de la meuf ... L'amputation du bras a une valeur également sexuelle dans ce genre de film, c'est un gros mélange 1er-2nd degré.

[Scalp]

La relation est pas quasi gay, elle est gay, Chang Cheh était gay, il filmait ce qu'il voulait voir donc, des hommes qui s'aiment