[oso] Mes critiques en 2012

Modérateur: Dunandan

Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Ven 21 Sep 2012, 11:02

Huhu, décidément, on n'est pas d'accord en ce moment ! :mrgreen: Il me reste à voir Guerre des gangs à Okinawa de la collection Wildside et pour le moment ce combat sans code d'honneur est mon préféré, même si je les aimes vraiment tous. Tu l'as trouvé mollasson, pourtant il s'y passe plein de trucs, les enjeux sont sans cesse rejoués aux dés et les différentes grosses personnalités qui s'affrontent sont bien colorées !

J'ai découvert Fukasaku grâce à ce chouette éditeur, il va falloir que je parte en quête d'autres distributeurs pour pouvoir découvrir d'autres films du bonhomme.
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 21 Sep 2012, 12:17

Je vais me refaire les coffrets WildSide prochainement. Ça serait cool un Fukasaku dans le top!
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Ven 21 Sep 2012, 12:35

Le Cimetière de la morale pourrait y faire son entrée...
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar Jimmy Two Times » Ven 21 Sep 2012, 20:22

De mémoire, c'est mon préféré mais j'ai un doute avec Okita le pourfendeur.
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Avalon - 7,5/10

Messagepar osorojo » Ven 21 Sep 2012, 22:04

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AVALON
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Mamoru Oshii (2001) | 7.5/10


Mon ciné me proposant une petite projection en salle un film de papa Ghost In The Shell que je n'avais toujours pas vu, je me suis senti obligé d'aller le voir. Et bien m'en a pris car même si Avalon souffre de quelques problèmes de rythme, force est de constater que le résultat en plus d'être fantastique d'un point de vue formel est terriblement percutant dans son message.

En choisissant de mettre au centre du récit un personnage qui passe sa vie dans un monde virtuel parce que son environnement réel ne le satisfait pas, Mamoru Oshii nous questionne sur le sens même de la réalité. Alternant les séquences dites virtuelles mais vécues à 100% et les tranches de vie réelles mais subies, il pose la problématique suivante : lequel des deux est le vrai réel ? Il ne cessera de proposer des pistes de réflexion dans tout son film, en affinant toujours plus la frontière qui existe entre les deux mondes possibles pour ne finalement plus les dissocier dans son final. C'est fait avec intelligence, le cinéaste prend le parti de poser les choses, sans jamais les brusquer. On pourra peut être lui reprocher quelques passages qui s'étirent en longueur, plongeant le film dans une létargie certainement souhaitée mais un peu trop appuyée, ainsi que le côté répétitif de certains séquences. Je ne suis pas au courant du budget dont jouissait Oshii au moment de faire le film, mais certains passages d'action manquent également quelque peu de punch. Cela étant dit, c'est somme toute suffisamment anecdotique pour qu'Avalon n'en pâtisse pas, son sujet étant suffisamment riche pour garder notre attention captive.

S'armant d'une esthétique virtuose, il choisit de privilégier l'exposition à l'action pure, dans le but de donner plus d'ampleur à son personnage central. Et ça fonctionne, d'autant plus que ce dernier est porté par une Malgorzata Foremniak magnétique, totalement dans son rôle, presque hypnotisée elle même par ses propres gestes. On comprend en la voyant, et en écoutant surtout ses conversations avec les autres protagonistes, pourquoi Oshii a préféré travaillé avec des acteurs polonais plutôt que japonais. Les sonorités du polonais nous sont si peu familières que l'immersion dans un monde complètement autre est encore plus totale. Ce choix de tourner en Pologne est également payant quand on voit les ambiances mises sur pied par toute l'équipe du film. Le côté industriel, presque désertique des décors donnent un soupçon de mystère qui captive d'entrée de jeu. Alors, évidemment, les années passent, les technologies évoluent, certains passages peuvent ainsi sembler un peu datés, comme par exemple toutes les interfaces de jeu qui nous transportent 10 ans en arrière, mais la direction artistique d'Avalon, qui tend globalement à vieillir l'image, rend ses passages finalement peu problématiques car dans la ligne directrice de l'ensemble.

Enfin, impossible de terminer cette palabre sans évoquer la bande son qui habite ce film, tout simplement sublime. Toute la partie finale notamment est baignée dans une symphonie qui chahute nous tympans sans ménagement pour nous plonger dans une espèce de méditation visuelle et sonore des plus agréables. Une touche finale réussie pour une oeuvre singulière qui m'a globalement plutôt convaincu.
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Sunchaser (The) - 8/10

Messagepar osorojo » Sam 22 Sep 2012, 17:07

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THE SUNCHASER
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Michael Cimino (1996) | 8/10


Un appel à la tolérance qui sonne comme une ode à la vie dans sa forme la plus pure. Avec The sunchaser, Cimino donne un gros coup dans une fourmilière où bonheur est bien trop souvent associé au côté matériel de notre société. La réussite sociale y est davantage recherchée, peu aspirent simplement à vivre en harmonie avec leur environnement naturel. A travers les traits de Brandon Monroe, jeune criminel de 16 ans malmené dans son enfance par un environnement hostile et un père énervé, dont la vie est menacée par un cancer agressif, le réalisateur tente de porter un regard acerbe sur une société qui semble lui échapper. Pour bien marteler son propos, il lui oppose en effet le symbole même de l'american way of life, un cancérologue en pleine réussite et non dénué d'ambition, pour qui les soucis du quotidien semble se limiter à savoir s'il va mettre plus ou moins de 2 millions d'euros dans sa prochaine habitation.

Cimino n'aura de cesse de faire résonner ce propos tout au long de son film, lors d'une épopée formatrice où les plus convaincus par leur mode de vie se rendront compte de l'essentiel et du côté peut être un peu superficiel de la possession à tout prix. A coup de séquences énervées, dans lesquelles ce symbole d'une amérique en pleine réussite se fait chambouler dans son quotidien car confronté à ce qu'il ne veut pas voir, l'envers du décors, celui de la misère et de la débrouille, The Sunchaser dénonce avec virulence les inégalités sociales qui creusent ce gouffre existant entre monde aisé et classes défavorisées.

Si le film peut parfois sembler un peu exagéré à ce propos, limite idéaliste, ce portrait d'un criminel malgré lui, poète et tolérant semble en effet peu probable, on se laisse toutefois happer par cette symphonie humaniste que signe Cimino. Ses deux acteurs sont dirigés d'une main de maître, Seda saît tour à tour montrer les crocs ou se faire plus touchant, Harrelson est au poil dans son rôle de toubib gâté par la vie mais meurtri en même temps par un événement lié à son enfance. Le road movie thérapeutique qu'il va vivre touche en plein coeur car on est finalement tous concerné par ce genre de problématique. Cette société régulée par l'argent et donc la réussite sociale, c'est aussi la notre, et forcément on se prend vite d'affection pour ces quelques réquisitoires pour une vie simple, où en tout cas un rappel aux fondamentaux, à cette beauté naturelle qui fait de notre monde ce qu'il est.

Devant cette oeuvre entière, on se laisse porter ou non par les flots vers des contrées où la nature resplendit, où une certaine forme de poésie semble prendre le pas sur le réalisme d'une vie régulée par les unités monétaires. Même si le film m'a semblé par moment un peu trop utopique, je dois avouer m'être laissé emporter, le temps d'une séance, dans ce voyage spirituel en terres Navajo, bercé avec douceur par la beauté des images, la virulence du message, le côté eighties présent à la fois dans la photographie et la bande son, ainsi que par la fougue des deux protagonistes qui font de The sunchaser une oeuvre qui ne laisse pas indifférent.
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Droit de tuer (1980) (Le) - 6,5/10

Messagepar osorojo » Sam 22 Sep 2012, 20:37

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EXTERMINATOR
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James Glickenhaus (1980) | 6.5/10


Un bon petit vigilante movie qui se laisse regarder et délivre le quota de vengeance énervée lors desquels de belles ordures se voient priver d'air de façon bien brutale. Le pitch est classique, des petites frappes sont allées chercher des noises au meilleur ami d'un vétéran du vietnam qu'il ne fallait pas faire chier. Ce dernier n'ayant plus personne sur terre sort de sa mallette quelques souvenirs rapportés des dernières zones de massacre dont il a foulé le sol, pour s'offrir une petite session nettoyage d'ordures des plus radicales dans les rues malfamées de New York. Les déchets à éradiquer ne manquent pas, la ville est poisseuse en diable et possède une densité d'enfoirés telle qu'on se demande si un coup de napalm ne serait pas la solution.

Le film souffre d'une mise en bouche très laborieuse, les premières 20 minutes sont assez atroces en terme de montage. James Glickenhaus s'y débarrasse au plus vite des scènes qui servent à introduire ses personnages et les évènements qui vont pousser l'ancien GI à ressortir son 44 nourri aux balles creuses. Heureusement il sait se rattraper par la suite en rassasiant de façon généreuse notre faim d'exécution sommaire. Exterminator se révèle également être une oeuvre relativement bien gaulée en terme d'image et dotée d'une bande son année 80 qui fait bien plaisir. Un bon petit film pour se vider la tête, par contre la VF est tristement abominable et m'a gâché complètement la séance.
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar angel.heart » Sam 22 Sep 2012, 20:58

Bon ça va, tu t'es rattrapé...

En fait t'as grave flippé ta race que Jed et moi on débarque chez toi pour une ptite décapitation... :eheh:

Sinon, sauf erreur de ma part, le film est sortie en 1980 ( et non pas 1996 ).
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Sam 22 Sep 2012, 21:00

Ptain ouais, j'me suis dit que je ne pouvais me permettre de vous voir m'inscrire sur vos listing :eheh:

Merci pour la rectif, je vais arrêtre de foutre la date, j'oublie toujours de l'éditer ! :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Sam 22 Sep 2012, 21:01

Heatmann y m'a dit que c'était pourri Extarminator, moi je crois Heatmann :mrgreen:
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Sam 22 Sep 2012, 21:02

T'as raison de le croire, tu détesterais :eheh:
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Sam 22 Sep 2012, 21:11

Scalp a écrit:Y va te falloir ça :

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Ca coute un bras par contre, mais le coffret est classe ( bon j'ai pas encore maté les films par contre )

SI JAMAIS, il te venait l'idée de t'en débarrasser, sérieusement je suis prêt à mettre le prix. Il me le faut dans mon emplacement Fukasaku. :oops: :oops:
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar Scalp » Sam 22 Sep 2012, 21:12

Bein je peux me caler ça a mater avant la fin de l'année ( pour voir si je garde ou pas ).
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Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar Jed Trigado » Sam 22 Sep 2012, 21:20

Ce serait cool, mais je doute que tu aies envie de le vendre, tu verras c'est super addictif comme saga. C'est comme un long film mais découpé en plusieurs parties. :super:
Jed Trigado
 

Re: [oso] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Sam 22 Sep 2012, 21:27

Il est chaud à trouver effectivement ce coffret !

Sinon une question JEd sur ton emplacement fukasaku ( :mrgreen: ), en France à part WS personne n'a sorti ses films en DVD ? J'ai vu qu'il y avait quelques DVDs allemands en import, j'ai pas encore maté en UK. Après je suppose qu'il faut se tourner vers du Z1 ? Parce que bon, le monsieur a quand même une filmo bien garnie, c'est dommage qu'on n'en trouve que si peu de sortis chez nous ! :(
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