TAI CHI MASTER
Yuen Woo-Ping (1993) | 8/10
Yuen Woo-Ping (1993) | 8/10
Je suis dans une bonne série dis donc, avec ce Tai Chi Master j'en ai eu pour mon argent, des chorégraphies de fondu mises en image par le talentueux Woo-Ping. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à ce niveau, ça dépote méchamment. Tous les combats valent le coup d'oeil, c'est vif, incisif mais également hyper graphique. On sent toute la créativité du réalisateur à chaque mouvement des persos, qui sont, au passage, terriblement impressionnants. Certains auront davantage de réserve parce que c'est câblé et qu'on sent les filins, mais sincèrement, quand je mets un film de Kung Fu de ce genre, j'en veux des pirouettes surréalistes. Et pour le coup, la marchandise est livrée, avec supplément.
Pour ne rien gâcher, le script est bien sympa également, même si très basique. Deux potes d'enfance, devenus frères de vie depuis leurs années d'entraînement à Shaolin, ce qui en passant est une partie du film vraiment chouette et très soignée, vont se découvrir des ambitions de vie totalement opposées qui les feront s'affronter farouchement. Ce qui est également appréciable dans Taï Chi Master, c'est que Woo-Ping va à l'essentiel, en 1h30 le film est bâché, et on n'a pas besoin de plus, malgré cette courte durée, le film sait être plus que généreux en tatane, on sort de la projection rassasié, les babines sèches !
On regrettera juste une rupture de ton en plein milieu du film qui plombe un peu l'ambiance noire qui se développait. Jet Li qui nous la joue le temple du Lotus bleu, vu son acting pas très élaboré, ça le fait pas terrible. Mais bon, on lui pardonne, cette période lui permet de maîtriser le Tai Chi et punaise, dès qu'il a sa révélation, il devient la classe martiale incarnée. De ce point de vue là, difficile de faire mieux que lui, chaque geste devient une poésie destructrice, avec Woo Ping à la barre, les images sont dynamiques et déploient une densité de classe bien massive.
Un film pour tous les amateurs de bourre pifs musclés en apesanteur.
Pour ne rien gâcher, le script est bien sympa également, même si très basique. Deux potes d'enfance, devenus frères de vie depuis leurs années d'entraînement à Shaolin, ce qui en passant est une partie du film vraiment chouette et très soignée, vont se découvrir des ambitions de vie totalement opposées qui les feront s'affronter farouchement. Ce qui est également appréciable dans Taï Chi Master, c'est que Woo-Ping va à l'essentiel, en 1h30 le film est bâché, et on n'a pas besoin de plus, malgré cette courte durée, le film sait être plus que généreux en tatane, on sort de la projection rassasié, les babines sèches !
On regrettera juste une rupture de ton en plein milieu du film qui plombe un peu l'ambiance noire qui se développait. Jet Li qui nous la joue le temple du Lotus bleu, vu son acting pas très élaboré, ça le fait pas terrible. Mais bon, on lui pardonne, cette période lui permet de maîtriser le Tai Chi et punaise, dès qu'il a sa révélation, il devient la classe martiale incarnée. De ce point de vue là, difficile de faire mieux que lui, chaque geste devient une poésie destructrice, avec Woo Ping à la barre, les images sont dynamiques et déploient une densité de classe bien massive.
Un film pour tous les amateurs de bourre pifs musclés en apesanteur.