[oso] Mes critiques en 2012

[Scalp]

Allez si on concentre bien y a moyen d'énerver Alegas ce soir

[Alegas]

Ouais c'est vrai que ta critique de Noé fait 10 lignes, mais c'est facile d'y arriver avec des arguments style "quand je vois le film j'ai envie de mettre un sac à main dans le cul du réal".

[Logan]

Elle fait peut être pas 10 lignes mais en tout cas elle fait pas 3 ou 4 lignes, par contre si t'as décidé de faire chier ceux qui font des critiques de 2-3 lignes référencés je serais plus que content de te donner des noms directement histoire que tu fasses chier les bonnes personnes

Et puis soit pas énervé parce que ton réal français préféré est un tocard ça arrive, prend pas les phrases hors sujets comme si y avait pas de contexte hein t'es gentil

[Alegas]

[zack_]

Allez les enfants on sort de chez oso et on va jouer ailleurs. Le débat a déjà eu lieu sur Logan Vs Le top 200.

[Tyseah]

Si ça continue je vais faire en sorte qu'on ne puisse changer de note que x fois/an.

[Logan]

Non mais Franchement (c'est pas ta faute) ca devient relou ces polémiques dés qu'on plaisante un peu sur le top 200 et les films à sortir, ca va quoi...et puis j'ai baisé un quart de point sur un film cette année bouh bouh, pendez moi sur la place publique...

(Tain j'ai l'impression d'avoir déja écris ca quelque part et d'avoir eu exactement la même discussion avec les mêmes personnes...chaud quoi...)

[osorojo]

De toute façon, au bucher Logan et picétout. Noé c'est bien, quoique les tartineurs de critiques bomiens en disent

Après, faut destresser avec ce top 200, je suis d'accord avec toi. Un top reste un truc subjectif, alors forcément il ne plaira pas à tout le monde.

[Tyseah]

Nan mais dans l'absolu je m'en carre l'oignon, mais je trouve juste moyen d'avoir l'esprit "oh bah tiens je vais baisser ma note pour le virer". Alors ensuite tu l'as peut-être pas, c'était de l'humour ok, mais d'autres ne rigoleront peut-être pas et on se trouvera avec des combats de notes et ça voudra plus rien dire. (J'exagère hein.)

[osorojo]

C'est le risque de toute façon, mais après, comme le disait Scalp chacun ne peut de toute façon mettre qu'une seule note pour un film. Alors forcément, ici sur BOM on dira qu'il y a 5-6 personnes qui alimentent en grande partie la base et donc forcément le top a un peu la gueule de leurs préférences. Il ne tient qu'aux autres de le faire varier à leur tour. Tout le monde a plus ou moins raison, et je comprends bien ce que tu veux dire Tyseah, c'est vrai que parfois ça tourne un peu trop au règlement de compte par note interposé, mais je suis persuadé que c'est fait avec le sourire, sans arrière pensée

La seule solution, ce sont les challenges ou événement du type. Y a qu'à voir pour les films qu'on a critiqué en masse, en général la note est beaucoup plus représentative C'est sur que quand un film a 4 ou 5 notes, chacune d'elle a un poids plus important ^^

[Tyseah]

D'où l'intérêt de la moyenne pondérée!

mais je suis persuadé que c'est fait avec le sourire, sans arrière pensée

Ah mais moi je sais que Logan et Scalp le font dans la déconne hein, j'émets juste des doutes sur le futur. J'espère que personne ne le fera sérieusement.

[osorojo]

UN SI DOUX VISAGE
Otto preminger (1952) | 6.5/10

Vue la réputation dont jouit le film, je m'attendais à clairement plus inspiré, pour le coup même si ça reste très recommandable, Un si doux visage se contente à mon sens du strict nécessaire, se limitant à faire mousser sa dernière partie pour marquer le spectateur et lui faire oublier quelques ficelles scénaristiques qui peinent à convaincre. Même cette fin, qui est pourtant réputée pour être très noire et osée, n'a pas vraiment eu d'impact sur ma perception du film tant je l'ai vue venir de loin. Les personnages sont en effet si marqués dans leurs profils psychologiques qu'ils en deviennent super prévisibles. Jean Simmons est pourtant remarquable dans son rôle, quel dommage que son écriture ne fut pas un poil plus nuancée. On aurait ainsi pu croire davantage à son évolution psychologique et à son histoire avec Mitchum. Ce dernier par contre est beaucoup trop apathique pendant tout le film, jamais un haussement de sourcil, trop de nonchalance tue le charisme du personnage à mon sens.

Niveau réalisation, Preminger ne surprend jamais. Les prises de vue ne sont pas spécialement soignées, c'est loin d'être laid mais on est rarement pris d'admiration par un cadre un peu recherché et le noir et blanc est la plupart du temps assez fade (la faute au DVD peut être), on est loin d'un Marc Dixon par exemple. Heureusement, la partie centrale du film redonne un élan bienvenu à l'histoire, le procès permet au réalisateur de poser son oeil acerbe sur un système judiciaire avide et peu moral.

Au final, une petite déception, même si j'ai passé un bon moment, j'en attendais un peu plus. Ça reste pour moi beaucoup trop sage, et ce, même si la fin est effectivement un peu plus osée que le reste du film. L'ayant vue venir de loin, elle ne m'a pas spécialement surpris, mais elle a le mérite d'être assumée, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

[Scalp]

J'avais raison

[Alegas]

RIVIÈRE SANS RETOUR
Otto preminger (1954) | 5/10

Je vais faire court tant ce film m'a laissé sur le bord de la rive. Même cette rivière que l'on annonce assassine n'a pas su me communiquer le moindre frisson, la pauvre n'étant pas aidée par les scènes de rafting qui vieillissent terriblement mal. A part quelques décors sympathiques à sauver et la beauté de Maryline, que je découvre avec ce film, c'est franchement plat. L'histoire est digne d'un épisode de la petite maison dans la prairie, Mitchum a un poil plus de charisme que Charles Ingals, mais franchement son personnage est tellement pauvre et mal filmé que tous ses efforts pour lui donner un tant soit peu d'âme sont réduits à néant. Dans le genre je te ruine un personnage en deux bastons, j'ai rarement vu plus efficace. Le mec est présenté comme un homme rugueux qu'il ne faut pas titiller et dès qu'il se bat, il le fait avec tellement de lourdeur qu'on se dit, bien au chaud sur son canapé, qu'on pourrait lui filer nous même une trempe. Et ce genre de scène est récurrent dans Rivière sans retour, c'est bien simple tous les dangers que la petite troupe rencontre font rigoler alors qu'ils devraient être source d'inquiétude. Les indiens par exemple sont censés représenter une menace constante mais dès qu'ils apparaissent, ils sont si mal mis en image qu'on les croiraient tout droit sortis d'un album des tuniques bleues ...

Preminger se contente de filmer Maryline en lui donnant un côté aguicheur et téméraire plutôt sympa mais c'est vain. C'est dommage, même le petit garçon qui passe bien au prime abord perd notre intérêt tellement sa relation avec son père reste en surface, complètement inexploitée. Je ne vais pas m'étendre, il n'y a pas grand chose à sauver du film, il a beau ne durer que 1h27 on a presque le temps de s'ennuyer, c'est dire. Après un si doux visage que j'ai trouvé assez moyen, mon cycle Preminger ne démarre pas sur les chapeaux de roue. J'attends Autopsie pour un meurtre qui devrait être mon prochain, et je vais de ce pas me choper le z1 de Bunny Lake, j'espère qu'ils me réserveront de plus belles choses !

[Scalp]

T'es bien généreux là.