[elpingos] Mes Critiques en 2012

[elpingos]

Tu enlèves le final grotesque, le film est clairement un polar avec un fou, un prisonnier et 2 flics. Et n'a rien à envier côté WTF avec Old boy notamment ou même I saw the devil côté torture.
Et concernant le final, perso je m'y attendais, et sincèrement j'espérais qu'il n'ait pas lieu... Malheureusement le réal fait son petit malin et ça me gêne beaucoup. Avec sa fin il se tire lui-même dans le pied, c'est vraiment dommage.

[Alegas]

Bon après je comprend qu'on puisse ne pas adhérer au film, mais Save the green planet se distingue quand même de par son mélange des genres, chose qu'il n'y avait pas forcément dans les films coréens que tu cites.

Et puis je vais finir par croire que je suis le seul à penser que la fin est de la pure imagination.

[elpingos]

Ben le mélange de genres il est pourtant clairement présent dans Old boy. Mais je sais pas je trouve que ça prend pas ici.
Après pour la fin t'as sans doute raison, faut même espérer, mais ça empêche pas que son côté super kitsch contraste avec la violence physique et l'utilisation d'images historiques trash.

[angel.heart]

Je l'avais trouvé assez chiant ce film.

Perso je mets tout juste la moyenne.

[osorojo]

Yep, mitigé aussi pour ma part envers cette planete verte. Des idées géniales en pagaille, une ambiance de folie, mais une sauce qui ne prend pas réellement. On se retrouve devant d'excellentes choses qui ne parviennent pas à se lier, ce qui fait qu'au final le mix des genre qui pouvait être une bonne idée, ne fonctionne pas véritablement. Il ne suffit pas d'être original et de suprendre le spectateur pour marquer durablement les esprits

[pabelbaba]

Ouaip, pareil, pas compris la hype au moment de sa sortie en DVD...

[Dunandan]

MIND GAME
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Masaaki Yuasa (2004) | 8/10

Formidable pépite japonaise colorée et déjantée, Mind Game est un trip hallucinant totalement unique qui depuis sa sorte DVD gagne un statut culte franchement mérité. Mû par une énergie de chaque instant qui accumule les techniques d'animation, les rebondissements et les effets de narration, le film de Masaaki Yuasa est un électron libre qui ne ne s'autorise aucune limite. Il constitue une vitrine épatante du studio 4°C qui revendique ces idées de densité et de no-limit, et plus que ça, Mind Game est sans doute le projet d'animation le plus rock'n roll de ces dernières années. Car pour Nishi le héros de cet anime, sa love story naissante et ridicule va très vite prendre une tournure bien pourrie (on va dire une mort bête) qui va l'amener vers une quête initiatique délirante et des rencontres inattendues. L'histoire est donc une suite plus ou moins chronologique et ininterrompue de péripéties déjantées et prend souvent des allures de courses en avant sous acide. Et heureusement les délires plastiques et métaphysiques sont autant de moments savoureux d'humour bête (violence et cul compris) que des très grands moments d'expérimentations sensorielles, en plus de réussir à maintenir une cohésion d'ensemble et un intérêt pour ces personnages burlesques.
Un peu de Plympton, un peu de Amer béton, un peu de Pinocchio, et aussi beaucoup d'originalité, ce gros portenawak effréné ravira donc sans doute les amateurs de créativité artistique, de rock psychédélique ou tout simplement de cinéma délirant.

[Dunandan]

MARGIN CALL
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J.C. Chandor (2012) | 9/10

Superbe 1er film (pour moi un des meilleurs de l'année) qui aborde à la manière d'une tragédie la nuit qui a précédé le début de la crise financière.
Il n'est pas question de thriller ici, comme on a pu le voir ailleurs, car l'issue forcément est connue de tous, mais plus d'un vrai drame humain et psychologique. Et c'est là où le film fait très fort.

L'immeuble de verre dans lequel se joue ce drame est le décor d'un huis clos mettant aux prises 7-8 personnages à différents échelons d'une société . Et chacun de ces personnages est abordé avec une concision et une justesse vraiment remarquable. Le casting est très bien construit, équilibré, et donne lieu à de très beaux duels d'acteurs (Jeremy Irons, Kevin Spacey, Demi Moore, Simon Baker). Le récit se veut extrêmement limpide, simple, à l'image du discours du PDG, et c'est une réussite, n'abordant que très peu les détails techniques et en se concentrant uniquement sur les enjeux immédiats. Et cette plongée parmi les requins (Margin call le premier survival financier ?! ), à cet instant précis, historique, est grave et passionnante à la fois, excitante.

Et rien ne dépasse en terme de réalisation, tout est d'une belle fluidité, photographie, mise en scène, abordant chaque individualité avec le strict nécessaire pour décrire chaque caractère, chaque destin qui se joue et interroger la notion de responsabilité, individuelle et professionnelle. L'intelligence du scénario réside aussi dans ces choix et le soin apporté aux détails et aux clins d'oeil :

Moore et Tucci opposés au début qui se retrouvent finalement au même point, Baker qui se rase pendant que le petit trader pleure aux toilettes, Baker encore lui qui demande chaque minute quelle heure il est, Spacey qui s’assoit finalement sur son orgueil pour la tune et qui finit comme une merde à enterrer son chien dans le jardin de son ex-femme, Bettany, entre deux, qui joue les équilibristes entre la flambe et ses idéaux, les hélicoptères comme annonciateurs du conseil de guerre ... Un constat juste, sévère et sobre, qui privilégie l'exactitude de la description au spectaculaire ; comme cette scène passionnante du jour J, point d'orgue supposé du récit, où on n'entend finalement qu'un vendeur au téléphone, hors champ, dilapider ses actifs au fil de la journée.

Margin call est donc un film extrêmement bien ficelé, qui apporte un regard glaçant et lumineux, sur ce monde de la finance et les hommes qui y travaillent, nous permettant le temps d'une nuit à de s'inviter à leur table. Et entre des dialogues pesants autour de choix cruciaux, les plages de silence riches en symbolique et les longs travellings sur des écrans d'ordinateur renvoient à la solitude de ces puissants, ces rois, ainsi que de ces pions sacrifiés.

[osorojo]

Je pensais avoir laissé un message à propos de Mind Game que je ne connais pas du tout et que je vais essayer de choper rapidos, il a l'air vraiment cool.

Pour Margin Call, une bonne surprise aussi pour ma part, j'y étais allé sans rien en attendre et je trouve que, vu le sujet, J.C. Chandor s'en tire vraiment bien et réussit à rendre son film passionnant. Un bon moment aussi pour ma part !

[elpingos]

Ben je lui trouve quasiment aucun défaut en y réfléchissant. Et puis 1er film, la classe, quand même...
Son prochain film peut être pas mal, All is lost, "Robert Redford est dans un bateau et tombe à l'eau..." : un survival en haute mer..?

En tout cas osorojo, merci au fait pour le copyright sur la présentation des critiques, je me suis fait un petit relooking...

[osorojo]

Je n'avais pas fait gaffe à sa filmo quand j'étais allé le voir, je savais juste que je ne la connaissais pas ^^ C'est intéressant de savoir que c'est son premier film, surtout quand on voit la maîtrise qui ressort du résultat. Je serai présent pour son prochain film ! Un survival en plein mer, je signe direct

En tout cas osorojo, merci au fait pour le copyright sur la présentation des critiques, je me suis fait un petit relooking...

Tu parles d'un © Mais tu me flattes et t'as bien fait de te servir ^^ Et puis, t'as eu de la patience à éditer toutes tes critiques ^^

[Dunandan]

Comme je te comprends Elpingos, la présentation personnelle de mes critiques étant elle-même une sorte de synthèse des vôtres (j'ai bien du avoir 3 présentations différentes avant de me fixer sur 1 ou 2 selon la longueur de ma critique ou le type de captures ^^).

[Heatmann]

et ouai , margin call c'est du tout bon , un thriller financier quasis en temp reel et limite huit clos qui impose le respect en temp que 1er film . clairement un real a suivre vue sont taf sur ces perso , les perf de ces acteur et sa real

[Scalp]

Bon faut que je le prenne ce Margin Call ( Heat, tu me rachètes si j'aime pas ? )

[Logan]

Je prévois un 6