Yep! Chez moi Nightwatch c'était du 4.5 et sa suite autour de 3! Mais en meme temps, vu que j'avais rien compris au bordel, je ne suis peut etre pas le mieux placé pour en parler.
En ce qui concerne Les révoltés du Bounty, l'original est plus "sec" sur les conditions sur le bateau, et plus développé sur le passage du canot, mais par contre ce que tu gagnes en épaisseur psychologique (au moins sur ces passages, car je préfère le remake, plus subtil en termes de description psycho), tu le perds en spectacle et grandiose
ah bah sur les 3 bounty jme suis deja bien etendue suite au nombreuse critique , ca doit bien se retrouver quelque part ...
bon le brando , vous avez vue et z'etes tous d'accord , ensuite bien le laughton ben la critique de dunandan le represente bien , alors ca reste un tres bon film du genre , surtout pour 1935 ( le bluray est monstrueux au niveau de la restoration ) mais ca reste de tres loin le plus leger et oubliable des 3 film alors oui la vie a bord est super bien detailler mais la mutinerie et ces consequence c'est expedier a la vas vite de meme que les psychologie chambouler , qui ne sont pas des remake les uns des autres , mais des adaptation de la fameuse mutinerie qui a largement ete documenter .
le donaldson n'a pas grand chose a envier au brando et c'est 4/5 cran au dessus du laughton . deja c'est visuellement flamboyant , vraiment une tuerie sensoriel aussi bien au niveau de l'imagerie paradisiaque que les tempete a bord , le score de vangelis est grandiose , bref du lourd en epoper naval hollywoodien tout en decors naturel le casting est magistral , hopkins a vraiment bien saisie toute les nuance de bligh , c'est pa juste un tyran , et gibson est plein de fougue et charismatique , y aussi le grand laurence oliver , daniel day lewis , liam neeson ... pis la structure narrative fait voir les fait sous un autre angle encore avec la court martial de bligh en debut de film qui raconte donc les fait en flashback ce qui demontre encore plus les changement chez bligh et le poid des responsabilites sur ces epaules ... et des 3 version , c'est le moin "romancer" et le plus realiste et le plus fidele au fait reel , Un grand film epique et humain , qui va profond dans l'etude des ces personnage et s'apprecie tout aussi grandement si on a deja vue et adorer le brando , a ne pas se priver si on aime ce type de film y a guere mieux . voila , le dvd est pas top mais le bluray francais est superbe , c'est indiscutablement dans le top 5 du genre avec le bounty de brando , celui la avec gibson donc , master commander , l'ile au tresor de 90 et Hms defiant .
Très beau film de Brewer qui avant son superbe Black Snake Moan livrait déjà une belle partition sur des gens simples avec en toile de fond la rédemption par la musique. Ici il est question de Hip Hop, et comme pour Slam ce Hustle & Flow a le bon goût de sonner vrai, loin des clichés habituels, et de sonner bon. Car non seulement l'histoire est réellement touchante avec ces paumés de la vie décrits normalement et sans pathos, réunis le temps d'une compo autour d'un rêve de vie meilleure, mais le flow du titre vaut largement le coup d'y tendre une oreille attentive (un Oscar de la meilleure chanson originale en 2006 largement mérité). L'air de rien et avec subtilité Brewer réussit une très belle osmose entre le film de ghetto, l'histoire d'amour, d'amitié et le film musical, et il instille des jolis moments de tendresse et d'intensité. Des tripes, de la spontanéité et une belle sincérité au service d'une histoire intelligente et d'une réalisation inspirée.
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."
Aïe, le film qui a dû en surprendre plus d'un. Porté par son duo d'acteurs qui avaient malheureusement commis l'infernal Tour Montparnasse, Steak est un film bien plus abstrait et vénéneux que son cast ne le laissait croire. Car son réalisateur est un réel auteur, un esthète du zarbi, qui possède un goût certain pour le décalage, l'absurde et l'étrange. Et au travers ici d'une histoire plausible, en tout cas compréhensible, il enrobe le tout d'une satire assez virulente, rehaussée d'une pincée de violence et d'un humour potache souvent drôle (Eric & Ramzy s'en sortent cette fois vraiment bien). Le film fait parfois penser à Orange Mécanique version Canadienne 2010, un peu Twin Peaks aussi, et l'ambiance a vraiment ce cachet particulier qui a de quoi séduire. Mais Quentin Dupieux n'est pas Kubrick, ni Lynch, et son mélange s'avère malheureusement un peu trop léger pour réellement convaincre. Car malgré une réalisation pas mal avec quelques jolis plans et une histoire somme toute intéressante (y a quand même des idées assez géniales), le manque de rythme plombe un scénario de surcroit maigrelet. Et les quelques digressions formelles, moralistes et scénaristiques ne suffisent pas à donner suffisamment de densité à cette histoire. Difficile donc de ne pas trouver les petites 80 minutes assez interminables. Alors même si l'intention est clairement louable, notamment au niveau du cynisme, de la franche originalité et des quelques accès de folie, cela ne sauve pas complètement le film d'une relative torpeur. Curieux ceci dit de découvrir ses petits frères Rubber et Wrong.
LASCARS ------------------------------------------- Albert Pereira Lazaro, Emmanuel Klotz (2009) | 7.5/10
Revu hier, Lascars est à l'instar de Chasseurs de dragon clairement une des plus belles réussites de l'animation à la française, un cinglant graffiti bourré d'humour. Tiré de la série éponyme (que j'appréciais sans plus), le film passe admirablement bien la barre du format long en multipliant les storylines, sans pour autant faire assemblage de sketchs. Car tout est ici d'une logique assez implacable dans cette succession d'aléas déjantés, loi de Murphy appliquée à ces caïras losers en vacances, et l'humour qui ne verse pas que dans la caricature des cités fait souvent mouche. Grâce à un doublage excellent qui donne vie à ces personnages et une animation crue et efficace, le film communique une très belle énergie assez vacharde. La BO y est aussi pour beaucoup, ne perdant pas une occasion de balancer un bon son hip hop (De la Soul, House of pain). Entre le comique visuel, les situations ubuesques, les péripéties délirantes et une tchatche euphorisante, le film enchaine donc les très bonnes vannes et on savoure les galères de ces pieds nickelés de téci. Kiffant.
JUSQU'EN ENFER ------------------------------------------- Sam Raimi (2009) | 7.5/10
Sans être un grand fan de films d'horreur, ni un connaisseur, je dois dire que les histoires de possession démoniaque, et ce genre de trucs diaboliques m'ont souvent pas mal plu. C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai découvert ce "Jusqu'en enfer". Et un certain plaisir aussi. Car outre une histoire très simple et des rebondissements assez prévisibles, les effets horrifiques font vraiment bien le boulot. Sam Raimi n'en est pas à ses débuts et ça se voit. Ses scènes ont ce petit quelque chose qui fait que sans réellement être crédible ni ultra spectaculaire, elles impressionnent simplement par le rythme et la tension mis en place (effets de timing, de cam et de bruits stridents). Une simplicité old school avec pour artifices, la panoplie FX/maquillage/truc-qui-vole et truc-dégueu qui a de la gueule; et en guise de changement de ton, de respiration, un 2nd degré sous-jacent et subtil qui manie humour macabre, dérision, relations de travail un peu pourries et vie de couple un peu à l'eau de rose (le petit copain Justin Long en guise d'endive). Et on se prend d'empathie et de tendresse finalement pour cette héroïne-victime plutôt cool et débonnaire qui tente de se démener tant bien que mal malgré les coups de griffe et les coups de flippe (excellente Alison Lohman, omniprésente et mimi comme tout, qui s'en prend plein la gueule pendant tout le film). Car la méchante malédiction qu'elle doit se taper n'a vraiment rien d'une sinécure, avec un compte-à-rebours engagé, des apparitions démoniaques de plus en plus craignos et la mort qui semble se rapprocher de plus en plus (formidable scène du cimetière qui répond à l'autre formidable scène de la voiture). Et on sent que Raimi, sadique et impitoyable, va forcément exploiter ce karma pourri jusqu'au bout, et même si on voit venir la fin de très loin, l'efficacité de ce joli défouloir laisse le sourire aux lèvres.
SAVE THE GREEN PLANET ! ---------------------------------------------------------- Jeong Jun-hwan (2003) | 6.5/10
Un peu déçu. J'attendais quand même mieux de ce premier film. Décrite comme un mix inclassable entre drame, horreur, comédie et SF, cette mayo coréenne retombe assez vite notamment par rapport à ses très grands compatriotes que sont Old boy et I saw the Devil. S'il est indéniable que le triptyque vengeance/séquestration/torture est décrit de façon très efficace par un réal non dénué de talent, le manque de profondeur final et la légèreté affichée entravent sensiblement le récit. Certes il est ici question de folie et les enjeux et le background sont d'une certaine logique. Mais la folie n'excuse pas tous les délires. Car même si la liberté artistique et l'originalité font plaisir à voir, au travers notamment de quelques quelques très belles scènes et une interprétation forte et impeccable, la séquence finale confirme ce qu'on pouvait craindre par ailleurs, la surabondance d'effets, le pot-pourri de références, trouvant dans un final WTF un épilogue kitsch et moralisateur. Une jolie démonstration qui n'a pas pour autant la puissance espérée mais plus un arrière-goût tenace de série B de luxe un peu trop tape-à-l'oeil.