Coed Fever - Gary Graver ( 1980 )
En réaction aux nouveaux codes de bonne conduite imposés dans leur université, 4 étudiants du "Uppa U Omega Fraternity" contre-attaquent en s’offrant les services d’une redoutable stripteaseuse qui percera au grand jour les perversions secrètes du proviseur et des riches donateurs. Très bonne surprise que ce Coed fever qui bénéficie d'une très bonne entrée en matière.
Le film s'ouvre donc sur une lycéenne avec son prof, celle-ci n'accepte pas sa note de 5/20 et tente donc, avec l'aide de l'art de la fellation, de convaincre son prof de monter cette note. À la fois drôle et stimulante, la scène fonctionne à merveille, le prof tout d'abord réticent monte peu à peu les enchères jusqu'à arriver à la note maximale au moment que vous devinez. Sur le plan technique le film est bien meilleur que
Debbie does Dallas, on a ici une certaine recherche dans les cadrages et un bon montage, habille pour ce qui est de montrer une action et la réaction qu'elle engendre.
Réussi, le film l'est également dans ses dialogues, aussi drôles que percutants (
"range ce petit animal dans sa maison",
"laisse moi te bouffer la chatte, tu te sentiras mieux"... ) et situations comiques. Y a quand-même des moments qui m'ont franchement fait marrer, comme la scène où deux photographes doivent prendre des clichés d'une demeure, la résidente des lieux débarque avec ses boobs imposants et leur demande s'ils souhaitent commencer par le sous-sol, l'atelier ou bien l'étage? Les deux zigotos, les yeux fixés sur la poitrine de la femme, s'empressant de répondre : "par l'étage!"
![Mr. Green :mrgreen:](https://www.bekindreview.fr/forum/images/smilies/icon_mrgreen.gif)
. La visite des lieux fait peu à peu monter la tension chez les deux hommes (
"J'ai le bout rouge à l'agonie", nous sort l'un d'entre eux
![Mr. Green :mrgreen:](https://www.bekindreview.fr/forum/images/smilies/icon_mrgreen.gif)
), qui, une fois arrivés dans la salle des trophés ( remplie de gods, poupées gonflables et autres sous-vêtements sales, témoins d'activités sexuelle intenses ) pourront enfin évacuer tout ce stress ( entre autres ). De son début bien couillon à son final torride, ce passage durant une dizaines de minutes est un modèle d'efficacité, superbement bien géré dans sa façon de faire passer le spectateur du rire à l'érection.
Là on est bien d'accord, c'est de l'art et apparemment je ne suis pas encore dans le haut du panier de la collec Wild Side, ce qui me laisse espérer du lourd pour quelques-unes de mes prochaines séances.
7/10